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L'Espagne demande des Canadair à l'Union européenne pour l'aider à combattre ses incendies

L'Espagne demande des Canadair à l'Union européenne pour l'aider à combattre ses incendies

Le Parisien14 hours ago
Le pays est toujours en proie aux flammes. Mercredi soir, l'Espagne a fait appel au mécanisme d'aide au sein de l'Union européenne pour lutter contre les nombreux incendies qui ravagent le pays. Elle a, entre autres, demandé « deux avions Canadair » spécialisés dans la lutte contre les incendies, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, à la radio Cadena Ser.
Ce mécanisme, mis en place en 2001 par la Commission européenne, permet de renforcer « la coopération en matière de protection civile », entre les 27 et 10 pays tiers, précise le site officiel du secrétariat général des affaires européennes. C'est le Centre de coordination de la réaction d'urgence qui gère le fonctionnement de la protection civile.
Les pompiers luttent toujours contre 14 incendies majeurs - essentiellement concentrés dans le nord du pays - qui ont déjà fait deux morts. Mercredi, sept personnes ont été hospitalisées, dont quatre dans un état critique, en Castille-et-Léon (nord-ouest), l'une des régions d'Espagne les plus touchées par les incendies qui font rage depuis plusieurs jours dans le pays.
Une possible amélioration ce jeudi
L'autre région où la situation est la plus préoccupante est la Galice (pointe nord-ouest), où quelque 11 500 ha ont déjà été détruits par les flammes, notamment dans la province d'Ourense, où les pompiers ne parviennent pas à mater un grand incendie à Chandrexa de Queixa. Selon le président de la Galice, Alfonso Rueda, 30 foyers d'incendie sont éteints quotidiennement dans la région.
[3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition
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Écouter
La circulation des trains de grande vitesse a été interrompue entre Madrid et la Galice « en raison d'un incendie proche de l'infrastructure », a annoncé le gestionnaire du réseau ferroviaire espagnol (Adif).
La situation semble pouvoir s'améliorer grâce à une hausse de l'humidité, un peu de pluie et une baisse des températures.
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Des « freinages fantômes » sur l'autoroute ? Le ministère des Transports se saisit de l'affaire après des témoignages
Des « freinages fantômes » sur l'autoroute ? Le ministère des Transports se saisit de l'affaire après des témoignages

Le HuffPost France

time8 minutes ago

  • Le HuffPost France

Des « freinages fantômes » sur l'autoroute ? Le ministère des Transports se saisit de l'affaire après des témoignages

FRANCE - C'est un témoignage qui a fait parler ces derniers jours. Celui d'une automobiliste, Joanna, qui raconte comment sa voiture a soudainement freiné sur l'autoroute, causant un accident inévitable. « Elle s'est arrêtée, sans action de ma part et alors qu'il n'y avait aucun obstacle devant moi, décrit-elle à France Inter. C'est allé très vite, trois secondes pour arriver à l'arrêt. La voiture derrière est venue me percuter, et mon véhicule a fait un 180 degrés ». Selon Joanna, elle aurait été victime de ce qu'elle décrit être un « freinage fantôme ». « Ma voiture est équipée d'aide à la conduite, y compris d'un système d'aide au freinage et ça m'était déjà arrivé que ça se déclenche, y compris à des moments pas forcément opportuns, mais à faible vitesse, et il y avait toujours une raison. Et il y avait un signal sonore ou visuel à ce moment-là. En avril, ça n'a pas du tout été le cas », raconte-t-elle. Alors que la gendarmerie réclamait une enquête après avoir auditionné les deux automobilistes concernés, la justice l'a refusée. Après avoir témoigné dans le journal lyonnais Le Progrès, Aurélie décide alors de lancer un appel à témoignage début juillet, recevant très rapidement près de 250 réponses partageant une expérience similaire. « À chaque fois, ce sont des véhicules récents, entre 2017 et 2025. Toutes les marques sont concernées même si Peugeot, Citroën et Skoda sont les plus citées », rapporte-t-elle. Si bien que c'est le ministère des Transports lui-même qui a annoncé se saisir de cette affaire. « Un échange a eu lieu le 7 août dernier entre [cette automobiliste] et le service de surveillance du marché des véhicules et des moteurs (SSMVM), un service rattaché au ministère des Transports. [...] Le ministère va interroger les constructeurs et procéder à la réalisation d'essais », a déclaré le ministère à Ici, précisant que d'autres cas lui ont été remontés. « Je suis absolument certaine de ne pas avoir freiné » L'accident de Joanna aurait en effet pu bien plus mal se terminer, les passagers qui l'accompagnaient s'en sont sortis avec « de petites blessures », comme une entorse des cervicales ou des gros hématomes. Mais le récit d'une automobiliste pour des faits datant de décembre 2023 s'avère bien plus dramatique. « On revenait de déplacement avec mon assistante. J'étais à vitesse normale sur l'autoroute. Et la voiture a freiné subitement, alors que j'étais en train d'accélérer. En quelques secondes, on est passé de 130 km/h, à l'arrêt. On a été percutées par l'arrière. Ma passagère est décédée, je suis tombée dans le coma », raconte Aurélie, toujours auprès de France Inter. Alors que sa voiture a été expertisée trois fois, aucun dysfonctionnement n'a été détecté. « Je suis absolument certaine de ne pas avoir freiné. Il n'y a pas eu de bip sonore, de lumière. C'est comme si on avait enclenché un frein moteur puissant », décrit-elle. Aurélie a été condamnée début juillet à de la prison avec sursis pour homicide involontaire. Mais celle-ci est persuadée de son innocence. « Mon objectif, c'est que justice soit rendue, que la vérité soit faite. Que quand il y a un défaut sur une voiture, ce soit reconnu, pour la victime, pour les familles. Ça ne ramènera pas ceux qui sont partis, mais ça pourra changer le futur, parce qu'on aura renforcé les contrôles, parce qu'on sera plus vigilant », poursuit-elle. Le freinage d'urgence remis en cause ? Ces phénomènes de « freinage fantôme » pourraient-ils être dus à des dysfonctionnements des systèmes de freinage d'urgence automatiques, obligatoires sur tous les véhicules neufs dans vendus dans l'Union européenne depuis 2022. Pas impossible pour Christophe Theuil, vice-président de la Fédération française de l'expertise automobile. « Les conditions environnementales peuvent être défavorables à ces systèmes de capteurs, en cas de pluie, brouillard, neige, obscurité, soleil rasant ou contre-jour. Dans ces cas-là, le système peut se déconnecter, mais parfois, il ne le fait pas et les capteurs peuvent détecter des choses qui n'existent pas », avance-t-il auprès d'Ici. Ce dernier met néanmoins en garde contre des erreurs humaines ou d'autres problèmes sur le véhicule venant dérégler les capteurs, et souligne l'utilité d'un « outil qui sauve des vies tous les jours ». De leur côté, les constructeurs affirment n'avoir détecté aucune anomalie du système de freinage d'urgence durant les analyses des véhicules accidentés. Charge au ministère des Transports désormais d'étudier si oui ou non, il s'agit bel et bien d'un phénomène répandu.

Dijon : un homme de 29 ans arrêté en Espagne et mis en examen pour le meurtre d'un homme
Dijon : un homme de 29 ans arrêté en Espagne et mis en examen pour le meurtre d'un homme

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Dijon : un homme de 29 ans arrêté en Espagne et mis en examen pour le meurtre d'un homme

Faisant l'objet d'un mandat d'arrêt européen, le mis en cause est «très défavorablement connu de la justice, notamment pour des atteintes aux biens et des infractions en lien avec les stupéfiants». Un homme de 29 ans a été interpellé en Espagne et mis en examen à Dijon dans le cadre de l'enquête sur le meurtre en 2024 par balles d'un homme en lien avec le trafic de drogue, a indiqué jeudi le parquet. L'homme, déjà connu pour des infractions liées aux stupéfiants, a été mis en examen pour «meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs», infractions reprochées en état de récidive légale, et placé en détention provisoire, a précisé dans un communiqué le Procureur de la République à Dijon, Olivier Caracotch. Publicité Mandat d'arrêt européen Faisant l'objet d'un mandat d'arrêt européen, le mis en cause est «très défavorablement connu de la justice, notamment pour des atteintes aux biens et des infractions en lien avec les stupéfiants», selon le texte. Il résidait en Espagne sous une fausse identité et y a été interpellé le 16 juin. Il est «susceptible d'être impliqué» dans le meurtre commis en bande organisée survenu à Talant le 17 mars 2024, dans un contexte d'une montée de violences liée à la drogue qui avait fait craindre une «marseillisation» de la capitale bourguignonne. Les faits avaient eu lieu dans un quartier sensible de Talant connu pour être le théâtre de trafic de stupéfiants. La victime était installée avec d'autres devant un hall d'immeuble quand elle a été atteinte par une rafale d'arme à feu tirée d'un véhicule. Douze personnes au total ont été mises en examen dans le cadre de cette information judiciaire.

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