
Tranquillité au bord du lac
Des propriétaires nous ouvrent les portes de leur demeure d'exception, offerte sur le marché de la revente
Rénovée par le designer d'intérieur Daniel Corbin, cette grande maison située au bord du lac Connelly, à Saint-Hippolyte, assure tranquillité et dépaysement à une heure de Montréal.
Isabelle Tremblay et son conjoint ont acquis cette demeure en 2023 dans le but de s'y réunir régulièrement en famille. « Durant la COVID, on se retrouvait tous dans un chalet dans le Nord. C'était devenu notre quartier général et c'est ce qu'on a voulu recréer en achetant cette maison pour en faire notre résidence secondaire », explique la propriétaire. Le couple cherchait avant tout un bord de l'eau navigable à proximité de Montréal, où il vit et travaille.
La belle allée arrondie en pavés, la descente de bateau privée, la terrasse et le terrain plat les ont conquis, car ils avaient eu l'occasion de visiter plusieurs propriétés sur des zones en pente beaucoup moins pratiques. Un gigantesque garage complète les attraits extérieurs, puisqu'il peut contenir plusieurs voitures et de nombreux équipements nautiques.
Le plaisir du feu de bois
Tout était donc réuni pour les activités estivales à l'extérieur, mais pour parfaire l'esprit de chalet à l'intérieur en hiver, Isabelle voulait impérativement un foyer au bois, en plus de mettre la maison au goût du jour. Celui au gaz a donc été converti et habillé d'un manteau de béton enduit. « On a impliqué le designer d'intérieur Daniel Corbin dans le projet et l'entrepreneur Patrick Larin [Construction Perfection] pour réaliser les rénovations. Chaque fois que Daniel nous présentait quelque chose, on avait un coup de cœur », raconte-t-elle.
Ainsi, deux colonnes qui séparaient le salon de la salle à manger ont été remplacées par une poutre en acier afin de dégager les espaces et de maximiser la lumière. Puis le cellier a été modernisé et le plancher changé pour du bois d'ingénierie à larges lattes. Par ailleurs, le petit loft qui servait d'espace de jeu a été transformé en superbe chambre principale comprenant une vaste penderie et une salle de bains aux finis bois et pierre évoquant la nature environnante. Cette suite bénéficie d'un vaste balcon donnant sur le lac.
Finalement, la quasi-totalité du design a été refaite, hormis les deux plus petites chambres et la cuisine aux armoires de style shaker intemporelles, dans laquelle seul le dosseret a été remplacé.
Outre le décor modernisé, des agencements techniques – comme la relocalisation de la machinerie pour maximiser l'ergonomie et l'ajout d'un système d'échangeur d'air – contribuent à actualiser la propriété.
« On a fait beaucoup de travaux et maintenant, il y a énormément de rangement partout dans la maison, y compris dans la salle de lavage, poursuit Mme Tremblay. On y a mis un frigo supplémentaire et cette pièce accède à l'extérieur, où donne le spa. »
Voyager à nouveau
Puisque les activités ont repris depuis que la pandémie est terminée, la famille n'a finalement pas le temps de se réunir comme prévu dans la maison au bord du lac. Par ailleurs, les propriétaires avaient vendu leur grande villa de Repentigny pour se retrouver à deux dans un appartement-terrasse urbain afin de se libérer des contraintes d'entretien d'une maison individuelle.
« On ne profite pas de notre résidence secondaire comme on l'envisageait et on n'a pas le temps de s'en occuper. Et puis, nous adorons voyager et nous pouvons de nouveau le faire », explique Isabelle Tremblay.
Selon elle, beaucoup de résidants du quartier vivent à Saint-Hippolyte toute l'année, parce qu'ils se trouvent à proximité des services, y compris l'école. « Le voisinage est très sympathique et les gens aiment se réunir. Il y a même une Association de propriétaires des amis du lac Connelly et l'hiver, on peut pratiquer la motoneige, mais aussi patiner, car ils entretiennent le lac pour faire une patinoire tout autour. C'est vraiment un bel environnement », affirme-t-elle.
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5 hours ago
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Les avocats en immigration dénotent un nombre élevé de contrôles de sécurité
Dans son dernier rapport annuel, le Service canadien du renseignement de sécurité indique avoir reçu plus de 538 000 demandes de contrôle de sécurité de la part des agents de l'immigration et des services frontaliers en 2024. Les avocats en immigration dénotent un nombre élevé de contrôles de sécurité (Ottawa) Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) affirme traiter un nombre croissant de demandes de contrôle de sécurité en matière d'immigration, ce qui entraîne de longs délais pour les avocats spécialisés en immigration. David Baxter La Presse Canadienne Dans son dernier rapport annuel, l'agence de renseignement indique avoir reçu plus de 538 000 demandes de contrôle de sécurité de la part des agents de l'immigration et des services frontaliers en 2024. Une augmentation significative du nombre de demandes a commencé à être constatée en 2023, avec plus de 493 200 demandes reçues. Auparavant, le SCRS avait reçu environ 300 000 demandes de contrôle de sécurité par an au cours des cinq années précédentes. Le dernier rapport du SCRS indique que, même si le volume de demandes en attente de contrôle de sécurité demeure élevé, l'agence de renseignement prendra le temps nécessaire pour les traiter. Ali Abuhannoud, un réfugié jordanien qui demande la citoyenneté canadienne, a raconté qu'il attendait le résultat de son contrôle de sécurité depuis mai 2024, après avoir déposé sa demande en juillet 2023. « Je ne sais pas ce qu'ils contrôlent, mais vous pouvez imaginer le stress et l'anxiété que cela me cause », a-t-il affirmé à La Presse Canadienne depuis Halifax. M. Abuhannoud a indiqué que c'était la troisième fois qu'il se soumettait au processus de contrôle de sécurité. Il a expliqué avoir été contrôlé une première fois à son arrivée au Canada en tant que réfugié en 2018, puis une seconde fois lorsqu'il a demandé la résidence permanente. Il a expliqué avoir fui au Canada à cause de sa « famille homophobe » et de craintes pour sa vie. L'augmentation des demandes de contrôle est en partie due à la hausse du nombre de demandeurs d'asile arrivant au Canada, qui doivent tous être contrôlés. Les agents de l'immigration et des frontières peuvent demander au SCRS d'effectuer un contrôle de sécurité dans le cadre d'une demande de visa ou de citoyenneté. Le ministère fédéral de l'Immigration prend une décision finale d'admissibilité en fonction de ce contrôle. Des avocats spécialisés en immigration en Colombie-Britannique et en Ontario ont déclaré à La Presse Canadienne que de plus en plus de leurs clients subissent des retards prolongés en raison des contrôles de sécurité, sans que personne n'en explique la raison. « Le gouvernement nous répète sans cesse que des vérifications d'antécédents par des tiers sont nécessaires et qu'elles prennent du temps, ce que nous comprenons », a souligné Adrienne Smith, avocate spécialisée en immigration à Toronto. « Mais notre problème est que nous ne voyons pas quelles mesures le gouvernement prend pour justifier ce retard. » Will Tao, avocat spécialisé en immigration à Burnaby, en Colombie-Britannique, a rapporté que son cabinet avait commencé à recevoir un afflux d'appels concernant des demandes d'immigration retardées par les contrôles de sécurité en janvier 2024. « Les demandes soumises à des contrôles de sécurité plus rigoureux provenaient de pays que je qualifierais de proches géopolitiques d'une préoccupation pour le Canada », a expliqué M. Tao. Il a précisé que ces pays comprennent des pays du Moyen-Orient, comme la Jordanie, ainsi que l'Ukraine, la Russie, la Chine, l'Iran et, « dans certains cas », l'Inde. « Les règles du jeu ont changé. Nous le savons, car des demandeurs, par exemple, qui étaient résidents permanents au Canada il y a des années, ou qui avaient des visas depuis de très nombreuses années, allant et venant pendant 15, 20 ou 30 ans, se retrouvent soudainement pris dans cette situation », a dénoté M. Tao. Le SCRS a décliné une demande d'entrevue. La porte-parole du SCRS, Magali Hébert, a déclaré dans un courriel que le programme de filtrage est une « fonction essentielle de la sécurité nationale du Canada ». 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La Presse
7 hours ago
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Démolition d'un bâtiment problématique
L'immeuble résidentiel désuet sur l'avenue du Parc qui a forcé l'évacuation des deux immeubles voisins en début juillet en phase de démolition. L'immeuble résidentiel désuet sur l'avenue du Parc qui a forcé l'évacuation des deux immeubles voisins en début juillet en phase de démolition. Le bâtiment en décrépitude du 5990, avenue du Parc est en voie d'être démoli. Après deux évacuations d'urgence plus tôt cette année, les travaux ont commencé lundi matin, forçant à nouveau des dizaines de résidants à quitter leur logement. Les deux immeubles adjacents ont été entièrement vidés de leurs locataires. Selon l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, toutes les personnes évacuées ont été prises en charge par la Croix-Rouge et relogées dans différents organismes, dont l'Office municipal d'habitation de Montréal (OMHM). Le nombre exact de personnes déplacées n'a pas été confirmé. Toutefois, 80 personnes auraient été évacuées alors que les équipes de la firme Demospec ont entamé la démolition du bâtiment instable. La ruelle située à l'arrière a été condamnée, et plusieurs voies de l'avenue du Parc sont toujours fermées à la circulation. Le contrat de démolition a été attribué il y a deux semaines à l'entreprise Demospec. L'équipe a passé la semaine dernière à planifier les interventions techniques nécessaires pour minimiser les répercussions sur les bâtiments voisins. Le chantier est désormais en cours, et les autorités espèrent permettre la réintégration des locataires autour du 15 août. Selon Éric Plourde, contremaître chez Demospec, la structure est démolie de manière progressive. « Il y a des problèmes avec ce bâtiment depuis le mois de mars, explique-t-il. On va faire tomber la façade, ensuite les coins, et on va avancer graduellement dans le bâtiment jusqu'à ce qu'on arrive en arrière. » La structure, à l'abandon depuis plusieurs mois, avait déjà provoqué deux évacuations majeures cette année. En mars, une portion de la façade s'était effondrée sur un immeuble voisin, causant des dommages importants à certains appartements. Puis, en juillet, des briques se sont détachées de l'édifice, déclenchant une nouvelle intervention du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM). Les deux évènements ont forcé des résidants à quitter leurs logements. Le chantier survient après des mois d'inaction, alors que le propriétaire du bâtiment avait cessé de collaborer avec l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal. Ce dernier a finalement déclenché des mesures de force majeure afin d'agir. « L'arrondissement utilise des mesures exceptionnelles de force majeure afin d'agir rapidement », avait indiqué Francis Huot, porte-parole de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, peu après la deuxième évacuation. Depuis, un devis signé par un ingénieur a permis de procéder, et la Ville assumera temporairement les coûts du chantier. Toutefois, des recours juridiques seront entrepris pour récupérer les sommes auprès du propriétaire. L'entreprise HABITAT 237 GRANDE-ÎLE S. E. N. C., propriétaire du bâtiment, a été informée de toutes les démarches. Sur place, la circulation demeure perturbée. Quelques voies de l'avenue du Parc sont fermées et un passage temporaire pour les piétons et cyclistes a été aménagé. Damien Ferland, résidant d'un logement adjacent, s'inquiète de la sécurité : « Je trouve ça super dangereux avec les cyclistes qui circulent sur le passage temporaire. Ça fait peur parfois. » Le moment choisi pour entamer les travaux est aussi remis en question. « Je ne crois pas que c'était le meilleur timing », soutient M. Ferland. Il souligne par ailleurs les défis auxquels sont confrontés plusieurs propriétaires qui souhaitent rénover leurs logements dans ce contexte. « Je pense qu'il y a des propriétaires qui veulent rénover leurs appartements, mais ils ont beaucoup de défis. », dit-il. Ian Cucurull, propriétaire d'un immeuble voisin également évacué, espère un retour rapide à la normale. « Il y a une locataire qui a fait énormément d'anxiété et qui a des ennuis de santé assez intenses, assez pour que ce soit difficile pour elle de marcher. Il y a des étudiants. D'autres qui ont loué parce que leur logement était proche de leur travail. Ça a beaucoup d'impact sur énormément de personnes », avait-il déclaré à La Presse lors de la dernière évacuation. À ce stade-ci, l'arrondissement indique qu'il est encore trop tôt pour chiffrer les coûts précis de l'opération, puisque plusieurs éléments techniques pourraient faire évoluer la facture.


La Presse
7 hours ago
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Jean Beaudoin sera le candidat d'Ensemble Montréal sur le Plateau
L'architecte et ingénieur Jean Beaudoin sera le candidat d'Ensemble Montréal à la mairie de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal lors des élections municipales du 2 novembre. C'est la cheffe de la formation politique, Soraya Martinez Ferrada, qui en a fait l'annonce mercredi après-midi, à quelques pas de la Maison de la culture du Plateau. Jean Beaudoin, qui a fondé l'OBNL Nomade Aménagement transitoire, à l'origine de la piétonnisation estivale de l'avenue du Mont-Royal, affrontera la candidate de Projet Montréal Cathy Wong, qui briguera la mairie de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal laissé vacante par Luc Rabouin, devenu chef de Projet Montréal. Le candidat d'Ensemble Montréal a notamment l'intention de commander une étude sur la mobilité dans l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal et de favoriser les piétons sur l'avenue du Mont-Royal durant la période estivale. Au cours de la période de questions, il a également été question de l'accessibilité de l'arrondissement, mais avant de changer les sens uniques du quartier, Jean Beaudoin promet d'attendre les conclusions de son étude sur la mobilité. « Il faut s'intéresser au parcours du citoyen dans notre arrondissement, a précisé Jean Beaudoin. Qu'il soit à pied, à vélo ou en voiture. Il faut que ce soit optimal et agréable. Sur l'avenue du Mont-Royal, il y a 1400 raisons de s'arrêter, mais ce n'est pas sécuritaire pour un enfant de circuler d'une manière ou d'une autre, donc les vélos seront exclus à partir d'une certaine heure, comme sur la rue Bernard. » Jean Beaudoin, qui est né en 1967 sur le Plateau-Mont-Royal, et qui y vit aujourd'hui, a également indiqué vouloir s'assurer de la santé financière des neuf artères commerciales du Plateau. Parmi ses priorités : le logement, l'éducation et la mobilité, abordée plus tôt. Il a brièvement abordé le dossier de l'École Jeanne-Mance, boudées par les élèves du quartier. Les conseillers Marie Plourde (Mile End), Marie Sterlin (Mile End), Alex Norris (Jeanne-Mance), Maeva Vilain (De Lorimier) et Laurence Parent (De Lorimier) défendront les trois districts de cet arrondissement du centre de la ville pour Projet Montréal. De son côté, Ensemble Montréal a annoncé la candidature d'Alexander Roberton au poste de conseiller dans le district De Lorimier. Les autres candidats seront présentés ultérieurement. La formation politique de Soraya Martinez Ferrada a réuni mercredi certains des candidats confirmés jusqu'à présent. Parmi eux, notons : Alain Bourque (Verdun), Caroline Braun (Outremont), Sylvain Gariépy (Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension), Maude Théroux-Séguin (Ahuntsic-Cartierville) ou encore Dominic Perri (Saint-Léonard). Règlement sur le bruit La formation de Mme Martinez-Ferrada s'est opposée cette semaine à la réglementation sur le bruit de Projet Montréal. Le nouveau règlement sur le bruit de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, proposé l'automne dernier à la suite de la fermeture de La Tulipe, assouplit les limites de bruit imposées aux salles de spectacles. Des seuils de décibels ont été établis à l'intérieur des salles, ainsi qu'à l'extérieur, en fonction du bruit ambiant. Par contre, les bars qui ne sont pas titulaires d'un permis de salle de spectacle sont exclus de ces assouplissements et s'exposent à des amendes de 10 000 $ à leur première infraction – elles sont de 1500 $ actuellement. Une « nouveauté » qui a soulevé l'ire des propriétaires. Ensemble Montréal propose plutôt « un processus de médiation avant d'imposer des sanctions », en préconisant « une approche graduée et collaborative ». Mme Martinez-Ferrada propose également que le traitement des plaintes soit assuré par une unité administrative spécialisée, indépendante des services policiers. En marge de la présentation de la candidature de Jean Beaudoin, Soraya Martinez-Ferrada a insisté sur l'importance de changer d'approche : « Le règlement prévoit que c'est toujours la police qui traite la plainte du bruit. Ce que je dis, c'est qu'il faut retirer la police de l'équation, je veux qu'il y ait une médiation, pour qu'un seul individu, avec une seule adresse ne puisse pas fermer une salle de spectacle. » L'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, qui aimerait adopter le règlement en septembre, s'est montré ouvert à des amendements. Mais pour le moment, le nouveau règlement prévoit en effet qu'une « autorité compétente qui a des motifs raisonnables de croire que la tranquillité d'une personne est troublée par un bruit qu'il estime excessif compte tenu de l'heure, du lieu et de toutes autres circonstances, peut ordonner à quiconque cause cette nuisance de la faire cesser immédiatement. »