logo
Durée d'indemnisation, allocations journalières… Comment les règles du chômage ont évolué depuis 2017

Durée d'indemnisation, allocations journalières… Comment les règles du chômage ont évolué depuis 2017

Le Parisien10 hours ago
Quand c'est fini, ça recommence… L'exécutif n'en finit pas de rejouer la ritournelle sur l'assurance chômage. Les nouvelles règles d'indemnisation (prévues pour les quatre ans à venir) commencent à peine à être mise en œuvre (depuis avril) et voilà que François Bayrou exige déjà une nouvelle réforme. La quatrième depuis 2017, soit un rythme de changement jamais égalé dans les annales sociales de la cinquième République ! Dans une lettre de cadrage envoyée en plein mois d'août, le Premier ministre a annoncé la couleur aux partenaires sociaux. Il les invite à négocier pour trouver 2 à 2,5 milliards d'euros d'économies supplémentaires par an en moyenne entre 2026 et 2029, et jusqu'à 4 milliards à « minima » à partir de 2030.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

« Situations absurdes » : les restaurateurs veulent revoir l'interdiction de fumer dans l'espace public
« Situations absurdes » : les restaurateurs veulent revoir l'interdiction de fumer dans l'espace public

Le Parisien

time16 minutes ago

  • Le Parisien

« Situations absurdes » : les restaurateurs veulent revoir l'interdiction de fumer dans l'espace public

Plus d'un mois après son entrée en vigueur le 1er juillet, la loi sur la politique de réglementation du tabac dans l'espace public fait toujours réagir. L'interdiction de fumer dans tous les lieux à ciel ouvert des abribus aux parcs en passant par les piscines ou écoles ne concerne pas les terrasses — sauf celles, en théorie, situées à proximité de ces endroits. Ce mercredi, ils font à nouveau part de leurs frustrations et réclament « l'ouverture d'une concertation immédiate » sur le sujet au ministre de la Santé. Dans une lettre ouverte à destination de Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la solidarité et de la santé, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) pointe du doigt « un dispositif technocratique générateur de situations absurdes ». À lire aussi Interdiction de fumer : pourquoi les terrasses restent encore un angle mort de la politique anti-tabac L'un des premiers syndicats patronaux des cafés, hôtels, restaurants et établissements de nuits étaye son argumentaire. « Ainsi par exemple deux cafés côte à côte : la terrasse du premier est non-fumeur car située à moins de 10 m d'un établissement d'enseignement ; celle du second, juste au-delà des 10 m, reste fumeur », affirme-t-il. À voir aussi Ou encore : « Un restaurant installé sur une plage interdite à la baignade peut autoriser à fumer sur sa terrasse, tandis qu'un autre restaurant sur une plage surveillée ne le peut pas, du moins jusqu'à la fin de la saison balnéaire ». Des dizaines d'heures d'explication Le syndicat patronal indique de fait avoir « passé cet été des dizaines d'heures à expliquer à ses adhérents les termes d'un texte administratif et les risques d'amendes encourus ». L'UMIH déplore également ne pas avoir été suffisamment associé aux discussions de juin dernier sur l'élaboration du nouveau décret gouvernemental relatif à l'extension des espaces sans tabac publié en juillet. Fort de ce constat, le syndicat patronal exige « un changement de méthode » avec « le dialogue plutôt que l'imposition, la construction plutôt que la surprise réglementaire ».

Pourquoi interdire les importations de produits traités à l'acétamipride est une option «compliquée»
Pourquoi interdire les importations de produits traités à l'acétamipride est une option «compliquée»

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Pourquoi interdire les importations de produits traités à l'acétamipride est une option «compliquée»

Bien qu'interdit pour l'usage agricole en France, ce pesticide néonicotinoïde est encore autorisé jusqu'en 2033 dans l'Union européenne et présent dans de nombreux produits importés. Empêcher les importations de produits traités avec de l'acétamipride, consommer français ou interdire le Nutella : le monde agricole a demandé au gouvernement de la «cohérence» après la décision du Conseil constitutionnel de retoquer la réintroduction de ce pesticide néonicotinoïde par la loi Duplomb. En effet, s'il est interdit pour l'usage agricole en France, l'acétamipride est encore autorisé jusqu'en 2033 dans l'Union européenne et présent dans de nombreux produits importés. Cette censure «va conduire inexorablement à encore plus d'importations avec de l'acétamipride et de moins en moins de productions françaises», avait déploré le sénateur LR à l'origine du texte Laurent Duplomb, issu de la FNSEA. Ce puissant syndicat agricole a appelé son réseau à protester après la décision du Conseil constitutionnel, en interpellant par exemple les clients dans plusieurs supermarchés en France. Des agriculteurs ont retiré des bouteilles d'antifourmis de rayons de magasins de bricolage et ont apposé dans des supermarchés des autocollants sur des noisettes ou des fruits importés contenant selon eux de l'acétamipride. Publicité «OK, on arrête l'acétamipride, mais on interdit la vente du Nutella parce que 90% des noisettes sont importées (pour le produire) (...) donc c'est dangereux d'en manger», ironise Véronique Le Floc'h, présidente de la Coordination Rurale. Les deux syndicats réclamaient la réintroduction de l'acétamipride, notamment pour la betterave sucrière, mettant en garde contre une hausse des importations de sucre, bien que la France reste le premier producteur européen. La Confédération paysanne, opposée au retour du pesticide «tueur d'abeilles», a elle demandé l'activation d'une clause de sauvegarde «pour protéger nos productions de la concurrence internationale». De son côté, la ministre de l'Agriculture Annie Genevard a assuré vouloir poursuivre le travail à l'échelle européenne «vers une harmonisation des règles phytopharmaceutiques», appelant dans le même temps les Français à «un sursaut de patriotisme alimentaire» dans les choix de consommation pour ne pas pénaliser «deux fois nos agriculteurs». Sollicité par l'AFP, notamment concernant la possibilité de déclencher une clause de sauvegarde pour les produits traités à l'acétamipride, le ministère a refusé tout commentaire. À lire aussi «Une victoire de la décroissance» : après la censure sur l'acétamipride, Laurent Duplomb envisage de déposer un nouveau texte Des précédents en France Une clause de sauvegarde avait été actionnée en 2016 pour interdire l'importation de cerises traitées au diméthoate, un insecticide dangereux pour la santé. Cette mesure garantie par le droit européen permet à un pays, «en cas d'urgence et de risque sérieux pour la santé animale, humaine et l'environnement, d'imposer des restrictions» concernant l'importation de certains produits, explique Benoît Grimonprez, professeur de droit rural à l'Université de Poitiers. En plus du diméthoate, la France avait utilisé cette clause en 2023, contre les cerises traitées au phosmet, et en 2024 contre les importations de fruits et légumes traités au thiaclopride, un autre néonicotinoïde. Mais ces deux derniers produits «n'étaient plus autorisés au niveau européen», rappelle Benoît Grimonprez, contrairement à l'acétamipride. La France avait actionné la clause comme une mesure d'urgence, dans l'attente d'une norme européenne. Quant au diméthoate, le ministre de l'Agriculture de l'époque, Stéphane le Foll, avait interpellé l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), qui avait reconnu que «le risque potentiel à long terme et le risque aigu du diméthoate sur la santé des consommateurs ne peuvent pas être exclus», malgré son autorisation sur le sol européen. Là encore, la France avait pris cette mesure en attendant l'interdiction dans l'UE à partir de 2019. Difficilement applicables à l'acétamipride Pour Benoît Grimonprez, cette clause se justifiait aussi parce que «c'était ciblé sur une filière, la cerise, donc elle était plus facile à mettre en oeuvre». Mais il y a deux différences majeures avec l'acétamipride. D'abord, «en Europe, de multiples produits agricoles sont traités avec l'acétamipride: miel, prunes, produits de maraîchage, pommes, poires, betteraves, noisettes...», détaille le juriste. Il souligne ensuite qu'il existe «déjà une règle européenne qui prend en considération la présence du produit et qui détermine les limites» autorisées pour préserver la santé du consommateur: les LMR (limites maximales de résidus). Publicité Toute tentative de clause de sauvegarde concernant l'acétamipride «s'annonce compliquée», selon Benoît Grimonprez. Ne pouvant être justifiée du point de vue sanitaire, elle porterait «atteinte au principe de libre circulation des marchandises dans l'Union Européenne». De plus, contrôler la présence d'acétamipride dans les produits de manière généralisée pourrait se révéler compliqué, surtout pour les produits déjà transformés.

« M… la station Cambronne est fermée », trois mois pour remplacer les escaliers centenaires du métro ligne 6
« M… la station Cambronne est fermée », trois mois pour remplacer les escaliers centenaires du métro ligne 6

Le Parisien

time2 hours ago

  • Le Parisien

« M… la station Cambronne est fermée », trois mois pour remplacer les escaliers centenaires du métro ligne 6

« M…. ! » Les usagers de la ligne 6 du métro descendant habituellement à la station Cambronne sont sans doute nombreux cet été à prononcer le juron éponyme en arrivant à destination. Depuis le 10 juin, en effet, et jusqu'au 28 septembre, les trains ne marquent plus l'arrêt ici. Trois mois de patience pour la bonne cause. Le temps de remplacer les escaliers centenaires qui desservent cette station aérienne.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store