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Le rouge est mis à Paris et à Wall Street

Le rouge est mis à Paris et à Wall Street

Les Echos7 days ago
Excès de prudence à la veille du week-end et du départ en vacances de nombreux opérateurs ? Le mois d'août a bien mal démarré vendredi 1 er, par un plongeon des indices, en Europe surtout mais aussi à Wall Street, où le Dow Jones cédait 1,4 % et le Nasdaq 2 % après son record de la veille.
Le Cac 40, pour sa part, a perdu 4 % en deux jours (jeudi et vendredi) et 3,68 % sur la semaine, sa pire baisse depuis début avril, quand le président américain, Donald Trump, a brandi son tableau noir affichant les droits de douane aussi aberrants que punitifs qu'il comptait infliger à ses partenaires. La dernière salve de tarifs annoncée dans la nuit de jeudi à vendredi par le président des Etats-Unis, pour les pays dont il n'avait pas encore fixé le taux, a fait fuir les investisseurs. L'addition sera lourde pour certains : 35 % pour les biens canadiens, 39 % pour les importations suisses. De quoi faire oublier le soulagement qui a suivi le taux de 15 % accordé au Japon et le - court - répit intervenu après un accord similaire avec l'Union européenne.

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Le fonds souverain Norvégien rattrapé par le chaos à Gaza
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Les Echos

time24 minutes ago

  • Les Echos

Le fonds souverain Norvégien rattrapé par le chaos à Gaza

Le plus grand fonds souverain au monde, celui de la Norvège (1.690 milliards d'euros de capitaux), est l'un des plus diversifiés, ce qui entraîne un risque de réputation en cas de faux pas. Il est investi, directement ou par l'intermédiaire de fonds, dans 8.659 actions dans 63 pays. Et c'est l'un de ces investissements - celui dans la société israélienne Bet Shemesh Engines - qui lui vaut d'être rattrapé par le conflit au Proche-Orient. Le deuxième quotidien de Norvège, « Aftenposten », a révélé que la participation du fonds dans ce groupe avait augmenté ces deux dernières années. Or, cette entreprise fournit des pièces d'aviation utilisées par Tsahal dans ses bombardements de Gaza. L'action du groupe a vu son cours bondir de 117 % en 2025 et de 140 % depuis les attaques terroristes du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. « Nous demandons des comptes » Jens Stoltenberg, le ministre des finances de Norvège qui définit le cadre d'investissement du fonds souverain, lui a ordonné d'analyser de nouveau son portefeuille en Israël pour, le cas échéant, exclure des entreprises non conformes à la charte éthique du fonds - violation des droits de l'homme, financements des colonies… « La guerre à Gaza, contraire au droit international, cause des souffrances immenses. Il est donc compréhensible que nous demandions des comptes sur cet investissement du fonds », a déclaré le ministre. Nicolai Tangen, le directeur général du fonds, a précisé que ce placement modeste de 15 millions d'euros avait été réalisé indirectement, c'est-à-dire par un fonds dans lequel le fonds souverain était investi. La société israélienne Bet Shemesh Engines n'est sur aucune liste noire internationale et cet investissement avait été autorisé par le conseil d'éthique du fonds. Ce dernier émet des recommandations mais c'est au conseil d'administration de la banque de Norvège, qui supervise le fonds souverain, de prendre la décision finale. En 2024, le fonds avait vendu sa participation dans le groupe de télécoms Bezeq du fait de ses activités dans les colonies de Cisjordanie. Des participations dans 65 sociétés israéliennes cotées Dès le début de la guerre, le fonds souverain avait déclaré qu'il ne souhaitait pas vendre l'intégralité de ses participations en Israël et boycotter le pays comme il l'a fait pour la Russie. Il privilégie toujours une approche au cas par cas sur les investissements litigieux. Il doit ainsi arbitrer entre performance et éthique. Or, la Bourse de Tel-Aviv, où le plus grand fonds souverain au monde est investi, a bondi de 23 % cette année, deux fois plus que celle de Palestine en Cisjordanie ( +12 %). Fin 2024, le fonds d'investissement détenait des participations dans 65 sociétés israéliennes cotées pour un montant global de 1,9 milliard d'euros ; montant qui représente cependant seulement 0,1 % de ses capitaux mondiaux. Ses deux principales participations - dans la Bank Hapoalim et Teva Pharmaceuticals - ont connu des fortunes très diverses : la première a vu son cours bondir de 40 % alors que le second groupe a enregistré une chute de 30 % de son action en 2025.

Quand l'IA vient en aide aux ménages en difficulté financière
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Se servir des facultés prédictives de l'intelligence artificielle pour s'attaquer aux difficultés financières des ménages : tel est l'objectif du nouvel outil que développe Crésus. Ce réseau de 27 associations, qui revendique l'accompagnement de 600.000 personnes en plus de trente ans, est spécialisé dans l'aide budgétaire et la lutte contre l'exclusion financière. Pour accroître sa capacité d'action, Crésus a lancé en 2022 une application mobile, baptisée « BGV » (pour « Budget Grande Vitesse »), avec l'agrégateur de comptes Powens (ex-Budget Insight) afin d'aider tout un chacun à gérer son budget. Toutefois, la fracture numérique et les réticences personnelles à s'équiper de cette application peuvent braquer les personnes préférant pousser les portes des 225 points d'accueil de Crésus. Une IA pour les réfractaires au numérique Pour ce public privilégiant l'accompagnement de proximité, Crésus est en train d'entraîner une intelligence artificielle capable d'analyser les relevés bancaires, de repérer les ajustements possibles, par exemple en suggérant de changer de contrats d'énergie, et de prédire les répercussions budgétaires de ces modifications. En pratique, cet « agent IA for good » génère des synthèses écrites consultables immédiatement. « Au lieu de passer une heure à éplucher les comptes, le bénéficiaire vient au rendez-vous avec ses trois derniers relevés de compte. On les scanne puis on les entre dans la machine et le bénéficiaire reçoit directement des recommandations personnalisées. L'IA ne va pas régler tous les problèmes mais va permettre d'analyser plus vite la situation », résume Jean-Louis Kiehl, président du réseau associatif Crésus. Cet outil, « en cours de finalisation », indique le président, s'appuie sur Magistral, le modèle d'IA dit « de raisonnement » du français Mistral AI. L'algorithme est alimenté par les données anonymisées des personnes ayant déjà été accompagnées par le réseau d'associations. BNP et La Banque Postale partenaires « Budget Grande Vitesse dispose aussi de cet outil prédictif. Il peut notamment prédire trois mois en avance si vous avez un risque de rejet d'une écriture bancaire », illustre Jean-Louis Kiehl. Mais uniquement dans la version de BGV proposée via un prescripteur partenaire comme une banque, une mutuelle ou une entreprise. « Nous sommes en train de construire un modèle économique pour obtenir du mécénat en échange de l'accès à notre application. Pour les acteurs économiques, c'est une façon de contribuer à leur politique RSE (acronyme de responsabilité sociale des entreprises, NDLR) », met en avant le président de Crésus. D'ores et déjà, deux banques proposent le BGV prédictif. « BNP Paribas et La Banque Postale le diffusent à leurs clients vulnérables au travers d'un QR Code ou d'un lien spécifique », indique en effet Jean-Louis Kiehl.

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Réservé aux abonnés POINT DE VUE - Acheter des actions, les vendre, les racheter, les revendre, et ainsi de suite : voici à quoi ressemble souvent la vie du portefeuille boursier des épargnants. Mais si en faire moins permettait de gagner plus ? Éloge estival de l'immobilisme. Pour qui gère son portefeuille d'actions dans une optique patrimoniale, toutes les décisions sont difficiles, qu'il s'agisse d'acheter une action comme de la vendre. Car il arrive que l'affaire ne tourne pas comme on l'avait souhaité : quel boursier peut honnêtement prétendre le contraire ? À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Plus près de nous, qui n'a pas pris peur après l'une des innombrables vitupérations du président Donald Trump ? D'autant qu'il n'est pas ici question de casino, mais d'investir de l'argent que l'on se retient de consommer dans le but de le faire fructifier, par exemple dans la perspective de sa retraite. Des actionnaires pris de bougeotte Peut-on ainsi expliquer que «la durée moyenne de détention des actions américaines était de cinq mois et demi en juin 2020 quand elle se situait autour de cinq ans entre les années 1940 et 1980. La spéculation semble avoir pris l'ascendant sur l'investissement», comme l'écrivait dans sa thèse de doctorat Thibault Le Flanchec, désormais l'un des gérants du cabinet breton La Financière de…

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