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« Une mentalité qui l'a emmené au top », « le petit joueur qui s'est rendu gigantesque » : la presse portugaise en noir et blanc après la mort de Diogo Jota et d'André Silva

« Une mentalité qui l'a emmené au top », « le petit joueur qui s'est rendu gigantesque » : la presse portugaise en noir et blanc après la mort de Diogo Jota et d'André Silva

L'Équipe04-07-2025
Dans leur édition du 4 juillet, les journaux portugais ont rendu hommage à Diogo Jota et à son frère André Silva, au lendemain de leur décès survenu dans la nuit de mercredi à jeudi en Espagne.
Les trois journaux sportifs portugais ont imprimé leur Une en noir et blanc ce vendredi. Pour a Bola, même les pages intérieures ont été exemptées de la moindre coloration. Comme ses concurrents, o Jogo et record, le prestigieux quotidien n'oublie pas que la tragédie Diogo Jota (28 ans) est un drame familial. Il met André Silva (25 ans) le petit frère qui accompagnait l'attaquant dans la Lamborghini désintégrée après une sortie de route, dans la nuit de mercredi à jeudi, sur le même plan. Une couverture dépouillée à l'extrême, avec le portrait des deux footballeurs décédés sur le chemin de Santander, leur date de naissance et de mort, et ce simple titre à peine visible, tout en bas : « You'll never walk alone ».
Comme d'autres médias portugais, a Bola a choisi de ne pas diffuser sur son site les images de la carcasse calcinées dans laquelle Diogo Jota et André Silva ont perdu la vie dans d'atroces circonstances. Record rappelle pourquoi l'international portugais avait entamé le chemin du retour vers Liverpool en voiture : « Diogo souffrait de récidives d'un pneumothorax, les médecins de Liverpool avaient conseillé une opération pour éliminer tout risque, y explique Miguel Gonçalves, le physiothérapeute qui accompagnait sa convalescence. Ils voulaient l'opérer en mai, mais il a assumé le risque de disputer la Ligue des nations avec le Portugal avant de subir l'intervention. »
Pour les vacances et son mariage, célébré le 22 juin dernier, il avait déjà effectué le voyage en bateau depuis Plymouth jusqu'à Santander, rejoignant Porto en voiture, l'avion étant déconseillé dans le mois et demi suivant l'intervention chirurgicale. C'est exactement le même itinéraire qu'il venait d'entamer en compagnie de son frère lorsque sa voiture a quitté la route entre Palacios de Sanabria et Cernadilla, en Espagne. O Jogo évoque cet « exemple pour les enfants » de Gondomar, le club de la ville où lui et son frère ont grandi, et où a ouvert, le 30 juin 2022, une académie à son nom. Le quotidien sportif basé à Porto insiste sur cette « mentalité qui l'a emmené au top », à force de travail.
Un garçon à qui on connaissait un seul vice : il était totalement accro aux jeux vidéo et notamment à « FIFA », au point d'apparaître en tête des classements mondiaux en 2021, au moment où sa carrière prenait une nouvelle dimension à Liverpool. Un immense parcours pour cet attaquant snobé par les cadors portugais à l'adolescence. « Le petit joueur qui s'est rendu gigantesque », titre le journal généraliste Publico, qui affine en page intérieure : « il a été grand à chaque fois qu'il devait l'être ».
La vie de Diogo Jota, c'était ça : un parcours tortueux pour atteindre le plus haut niveau et toucher les supporters par sa simplicité et son sens collectif. « Le garçon de Gondomar dans le coeur du monde », résume le Jornal de Noticias. Juste au-dessus dans le présentoir l'hebdomadaire people Lux rappelle la cruauté de l'existence : on y voit en couverture Diogo Dalot (Manchester United), Jose Sa (Wolverhampton) et Morten Hjulmand (Sporting Portugal) poser lors de leurs mariages respectifs. Et bien sûr Diogo Jota et Rute Cardoso, radieux après leur union religieuse, le 22 juin dernier. Treize ans après leur premier baiser, neuf jours avant l'accident qui a plongé le monde du foot dans l'affliction.
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