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Airbus: Malaysia Airlines commande 20 A330neo supplémentaires

Airbus: Malaysia Airlines commande 20 A330neo supplémentaires

Le Figaro5 days ago
La compagnie aérienne Malaysia airlines a commandé 20 Airbus A330-900 gros porteurs supplémentaires au groupe aéronautique européen Airbus, ont annoncé les deux groupes. Le montant du contrat n'a pas été rendu public.
Airbus également été retenu par la compagnie low cost malaisienne Air Asia, qui a signé une lettre d'intention vendredi à Paris en vue d'acquérir 70 A321XLR. La commande ferme de Malaysia Airlines, passée par sa maison mère Malaysia Aviation Group (MAG), a été annoncée à Paris à l'occasion d'une réception à l'Elysée du Premier ministre de Malaisie Anwar Ibrahim. À cette occasion, Air Asia a aussi signé une lettre d'intention avec Airbus annonçant officiellement son choix en faveur de l'A321, pouvant aller jusqu'à 70 exemplaires, pour soutenir le développement de ses activités aériennes au départ de ses hubs de Kuala Lumpur et de Bangkok. L'achat ferme de Malaysia Airlines doublera sa flotte d'A330neo. Une première commande de 20 A330neo est passée en 2022, dont quatre exemplaires ont été livrés à ce jour.
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Selon le dernier prix catalogue des avions dévoilé en 2018 par Airbus, le prix d'un A330-900 s'élève à 296 millions de dollars (251 millions d'euros). Depuis, Airbus ne communique plus sur ses évolutions tarifaires, y compris sur ses prix catalogues en arguant que les prix de vente réels dépendent des spécificités de chaque contrat, de la version et de la configuration de l'appareil et qu'ils demeurent confidentiels.
La compagnie Malaysia Airlines prévoit d'exploiter les avions pour la desserte de villes australiennes et néozélandaises ou touristiques comme Melbourne, Auckland et Bali au départ de Kuala Lumpur. Elle se félicite de la flexibilité de l'appareil utilisable sur des liaisons régionales ou long courrier, ainsi que de son «efficacité énergétique améliorée» selon le directeur général de MAG, Izham Ismail, cité dans le communiqué d'Airbus. Les avions, des bi-réacteurs, seront motorisés par le Rolls Royce Trent 7000.
À fin mai, Airbus enregistrait 1.800 commandes fermes pour des avions de la famille des gros biréacteurs A330 lancée en 1992.
Air Asia a souligné dans un communiqué que la lettre d'intention signée vendredi à Paris entre le directeur général de Capital A Berhad, l'actionnaire principal d'Air Asia, et Christian Scherer, le directeur commercial d'Airbus, porte sur un engagement de 12,25 milliards de dollars US pour 50 A321 XLR (extra long range) avec des droits pour 20 exemplaires supplémentaires.
Les livraisons pourraient commencer d'ici 2028 jusqu'en 2032.
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Trump impose au Brésil des droits de douane punitifs pour protester contre le procès Bolsonaro
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Courrier International

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Les tensions qui couvaient entre le Brésil et les États-Unis depuis plusieurs jours 'ont soudainement éclaté' mercredi et les deux pays semblent s'être bel et bien 'lancés dans une guerre commerciale', constate le New York Times. Cette poussée de fièvre intervient le jour où devaient entrer en vigueur les droits de douane punitifs décidés unilatéralement par la Maison-Blanche contre le reste du monde en avril dernier. La date butoir a depuis été reportée au 1er août, mais cette semaine, 'Trump a envoyé vingt-deux lettres à des pays du monde entier, y compris à des partenaires commerciaux comme le Japon, la Corée du Sud et le Sri Lanka, décrivant les nouveaux droits de douane qui s'appliqueront à leurs marchandises' en août, rappelle la BBC. Mercredi, c'était au tour du Brésil de recevoir la missive, 'beaucoup plus ciblée' que celles envoyées ces derniers jours à d'autres pays, et 'menaçant d'une augmentation significative des droits de douane de 10 % que la Maison Blanche avait précédemment annoncés sur les marchandises en provenance du pays', note le diffuseur britannique. Et pour cause : à ces 10 %, Donald Trump menace maintenant d'ajouter un taux supplémentaire de 50 %. Et la raison n'est pas économique, mais ouvertement politique. 'Véritable punition' 'Il s'agit d'une véritable punition, une mesure de représailles, écrit Trump, pour le traitement réservé par ses autorités à l'ancien président Jair Bolsonaro, qu'il considère comme victime d'une 'chasse aux sorcières' dans le procès pour sa participation au coup d'État de janvier 2023', explique El País. Dans sa lettre au président brésilien Lula, le locataire de la Maison-Blanche estime en effet que 'la manière dont le Brésil a traité l'ancien président Bolsonaro, un dirigeant très respecté dans le monde entier pendant son mandat, y compris par les États-Unis, est une honte internationale'. Il y qualifie les poursuites à l'encontre de l'ex-président de 'chasse aux sorcières' et exige qu'elles prennent fin 'immédiatement'. Cette tentative du président américain de 's'immiscer dans le fonctionnement des affaires internes et des tribunaux d'un pays étranger est sans précédent', observe le quotidien espagnol. D'autant qu'elle 'n'obéit pas à des motifs commerciaux, les États-Unis jouissant d'un excédent commercial avec le Brésil'. 'Chantage explicite' Mais Lula 'a indiqué que son pays réagirait si Donald Trump mettait à exécution sa menace d'imposer une taxe de 50 % sur les importations de biens en provenance de la plus grande économie d'Amérique latine', relève le Financial Times. Il a menacé de 'réciprocité' toute mesure de hausse de droits de douane décidée unilatéralement, et rappelé au passage que le Brésil était 'un pays souverain avec des institutions indépendantes, qui n'acceptera la tutelle de personne'. Avec son courrier de représailles, Donald Trump 'utilise les droits de douane pour interférer dans le procès d'un allié' et se livre à 'un acte de chantage explicite en faveur de l'impunité' de l'ancien chef d'État, jugé pour tentative de coup d'État, s'insurge O Globo. Folha de São Paulo n'en revient pas non plus de voir un président américain qualifier de 'honte internationale' le fait de juger – et peut-être punir – 'le perdant d'une élection transparente qui, incapable d'accepter sa défaite, a orchestré un coup d'État, vandalisé des bâtiments appartenant aux trois pouvoirs du gouvernement et aurait ourdi l'arrestation et la mort de fonctionnaires'. Le clan Bolsonaro à la manœuvre Mais le grand quotidien brésilien y voit l'ombre du clan Bolsonaro lui-même, notamment du fils de l'ex-président, Eduardo Bolsonaro, exilé volontaire en Floride, d'où il défend son père à cor et à cri dans les cercles trumpistes. Bolsonaro et ses proches 'conspirent contre le Brésil en célébrant l'imposition de droits de douane sur les produits brésiliens, en violation des principes fondamentaux de souveraineté, car ils veulent intervenir dans le système judiciaire brésilien et non résoudre le déficit commercial', affirme Fohla de São Paulo. 'Quelque part en Floride, le clan Bolsonaro ouvre actuellement une bouteille de champagne en se moquant du Brésil – en l'occurrence, de nous'. Mais pour Politico, la démarche de Trump est 'conforme' à sa conviction selon laquelle 'les droits de douane ne se limitent pas au commerce et peuvent être utilisés comme levier pour forcer certains pays à céder sur des dossiers variés, allant de l'immigration aux dépenses de défense'. 'La tentative de M. Trump d'utiliser les droits de douane pour intervenir dans un procès pénal dans un pays étranger est un exemple extraordinaire de la manière dont il utilise les taxes comme une arme universelle', renchérit le New York Times. 'Et de la manière dont elles peuvent entraîner un désastre économique', ajoute-t-il.

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