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Le Figaro
12-07-2025
- Politics
- Le Figaro
«Nouvelle idée» sur l'Ukraine, «manque de progrès»... Ce qu'il faut retenir de la rencontre entre Marco Rubio et Sergueï Lavrov
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déploré le «manque de progrès» vers la paix lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré jeudi 10 juillet avoir exprimé «déception» et «frustration» à son homologue russe Sergueï Lavrov face au manque de progrès vers la paix en Ukraine. «J'ai fait écho aux propos du président (Donald Trump), une déception et une frustration face au manque de progrès», a indiqué le secrétaire d'État à son homologue russe. La réunion entre le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, organisée à Kuala Lumpur, en Malaisie, a démarré jeudi 10 juillet, alors que les négociations pour un accord de paix entre la Russie et l'Ukraine sont dans l'impasse. Publicité Une «nouvelle idée» sur l'Ukraine Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré à la presse que son homologue russe Sergueï Lavrov lui avait fait part d'une «nouvelle idée» sur l'Ukraine lors de leur rencontre en Malaisie. «Ce n'est pas une nouvelle approche. C'est une nouvelle idée ou un concept nouveau que je vais rapporter au président pour en discuter», a déclaré Rubio, en précisant qu'il ne s'agissait pas d'une initiative menant «automatiquement à la paix» mais «qui pourrait potentiellement permettre d'ouvrir la porte» vers une voie possible.


La Presse
10-07-2025
- La Presse
La Russie propose aux Américains une « nouvelle idée » après une attaque sur Kyiv
Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos La Russie propose aux Américains une « nouvelle idée » après une attaque sur Kyiv (Kyiv) Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a annoncé jeudi s'être vu proposer par son homologue russe Sergueï Lavrov une « nouvelle idée » sur l'Ukraine lors de leur rencontre « franche » en Malaisie, après un nouveau barrage de drones russes qui a fait deux morts à Kyiv. Stanislav DOSHCHITSYN avec Léon BRUNEAU à Kuala Lumpur Agence France-Presse La Russie a multiplié ces dernières semaines les frappes nocturnes sur l'Ukraine, et notamment sur la capitale, battant chaque semaine des records en nombre d'engins tirés, appuyé par une industrie de défense qui tourne à plein régime. Les négociations en vue d'une issue diplomatique au conflit sont, elles, dans l'impasse. Dans ce contexte, Marco Rubio a rapporté jeudi que Sergueï Lavrov lui a présenté « une nouvelle idée ou un concept nouveau » qu'il va désormais « rapporter au président [Donald Trump] pour en discuter ». Selon lui, il ne s'agit pas d'une « nouvelle approche », ni d'une initiative menant « automatiquement à la paix », mais d'une « nouvelle idée » qui « pourrait potentiellement permettre d'ouvrir la porte » vers une issue possible. M. Rubio a aussi assuré avoir signifié à son homologue, lors de cet « échange franc » à Kuala Lumpur, la « déception » et la « frustration » de M. Trump face au « manque de progrès » pour mettre fin à l'invasion russe de l'Ukraine lancée en 2022. PHOTO OLEKSII FILIPPOV, AGENCE FRANCE-PRESSE Des habitants quittent un abri après une attaque russe de plusieurs heures à Kyiv, le 10 juillet 2025. Après deux rounds de négociations directes entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, le Kremlin continue de rejeter l'idée d'un cessez-le-feu. Il réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées et renonce à intégrer l'OTAN, des conditions inacceptables pour Kyiv. « Tout a brûlé » L'entretien Rubio-Lavrov se déroulait quelques heures après une nouvelle attaque aérienne russe d'ampleur contre l'Ukraine, qui a causé la mort de deux personnes et en a blessé 22 autres, selon les secours. Depuis Rome, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés occidentaux, comme les jours précédents, à imposer « plus rapidement » de nouvelles sanctions envers Moscou. Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a tiré 415 drones et missiles, dont 382 ont été interceptés, détruits ou perdus. Des journalistes de l'AFP présents à Kyiv ont entendu pendant plusieurs heures pendant la nuit de puissantes déflagrations et vu les explosions de projectiles interceptés dans le ciel par la défense antiaérienne. Rencontrée près d'un des lieux sinistrés, Nadia Voïtsekhivska, une habitante, a raconté que sa sœur était en état de choc après avoir réussi à échapper à un incendie dans son immeuble. PHOTO OLEKSII FILIPPOV, AGENCE FRANCE-PRESSE Un homme passe devant un immeuble résidentiel endommagé à la suite d'une attaque russe nocturne à Kyiv, le 10 juillet 2025. « Dieu merci, tout le monde a survécu. Mais son mari a été emmené par une ambulance », dit-elle. « Tout a brûlé ». « Agissez dès maintenant pour priver la machine de guerre russe de ses moyens financiers », a imploré les Occidentaux sur X le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga. Dans la nuit de mardi à mercredi, la Russie avait lancé sa plus grande attaque aérienne depuis le début de l'invasion en février 2022, avec 728 drones et 13 missiles dont la majorité a été interceptée, selon Kyiv. Signe de l'intensification récente des frappes russes, une mission de l'ONU a annoncé jeudi avoir recensé pour le seul mois de juin un nombre record de morts (232) et de blessés (1343) civils depuis trois ans, dans une guerre qui a déjà fait au moins des dizaines de milliers de morts des deux côtés. PHOTO GENYA SAVILOV, AGENCE FRANCE-PRESSE Des pompiers ukrainiens éteignent un incendie dans un immeuble résidentiel de Kyiv. Moscou veut « des signaux » Malgré l'absence d'avancées diplomatiques significatives, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réfuté jeudi que les discussions de paix étaient au point mort. Il a assuré que Moscou attendait « des signaux de Kyiv » pour convenir d'une date pour un troisième cycle de pourparlers bilatéraux, après deux réunions peu fructueuses mi-mai et début juin. Les hostilités se poursuivront « tant que » Moscou considérera impossible de « réaliser ses objectifs » par la seule voie diplomatique, a-t-il répété. Lundi, le président américain Donald Trump avait annoncé vouloir envoyer « plus d'armes » à Kyiv, provoquant le mécontentement du Kremlin, et accusé le lendemain Vladimir Poutine de dire des « conneries » sur l'Ukraine. Le premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron doivent, quant à eux, participer jeudi à une réunion en visioconférence sur l'Ukraine, avec notamment Volodymyr Zelensky. Les forces russes, qui occupent près de 20 % du territoire ukrainien, continuent de progresser sur le front. Elles ont même revendiqué en début de semaine la prise d'une première localité dans la région de Dnipropetrovsk (Centre-Est). Enfin, les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé jeudi qu'un de leurs agents avait été tué à Kyiv, une affaire relativement rare dans le pays. Ce meurtre a été « salué » par des chaînes Telegram russes pro-Kremlin.


Le Figaro
10-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Guerre en Ukraine : la réunion entre l'Américain Marco Rubio et le Russe Sergueï Lavrov a débuté à Kuala Lumpur
Les chefs de la diplomatie américaine Marco Rubio et russe Sergueï Lavrov ont entamé une réunion jeudi soir à Kuala Lumpur, en Malaisie, pour trouver une solution dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie. La réunion entre le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, organisée à Kuala Lumpur, en Malaisie, a démarré jeudi 10 juillet, alors que les négociations pour un accord de paix entre la Russie et l'Ukraine sont dans l'impasse. Les deux diplomates se sont assis autour d'une table dans une salle du centre de conférence où se tient une réunion de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) et n'ont fait aucune déclaration aux journalistes. Publicité Plus d'informations à venir...


Le Figaro
10-07-2025
- Le Figaro
Marco Rubio va rencontrer Sergueï Lavrov en Malaisie après une nouvelle attaque russe sur Kiev
Le secrétaire d'État américain se rend au sommet diplomatique des pays d'Asie du sud-est, menacés par le spectre d'une guerre commerciale, alors que Moscou et Washington peinent à s'entendre sur une solution au conflit ukrainien. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio doit rencontrer jeudi son homologue russe Sergueï Lavrov en Malaisie lors d'une réunion des chefs de la diplomatie d'Asie du Sud-Est, en pleine impasse dans la guerre en Ukraine. La venue de Marco Rubio à Kuala Lumpur, à l'occasion de cette réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l'Asie du Sud-Est (Asean), coïncide par ailleurs avec une intensification des menaces de guerre commerciale brandies par Donald Trump. Moscou a lancé mercredi 9 juillet, selon Kiev, sa plus grande attaque de drones et missiles depuis le début de l'invasion en février 2022. Et dans la nuit de mercredi à jeudi, des drones et des missiles russes ont visé la capitale ukrainienne, faisant au moins deux morts selon les autorités locales. Cette nouvelle salve d'attaques intervient après que le président américain Donald Trump a annoncé cette semaine envoyer «plus d'armes» à Kiev, principalement «défensives», et accusé son homologue russe Vladimir Poutine de dire des «conneries» sur l'Ukraine. À lire aussi L'inconstance de Trump plonge l'Europe et l'Ukraine dans l'incertitude Publicité Lavrov ce week-end en Corée du Nord Malgré la pression exercée par Donald Trump, Moscou et Kiev campent sur leurs positions et restent très loin d'un accord, que ce soit sur une trêve ou un règlement à plus long terme de cette guerre qui a déjà fait des milliers de morts, civils et militaires confondus, des deux côtés. Marco Rubio et Sergueï Lavrov s'étaient déjà rencontrés à la mi-février en Arabie saoudite, dans la foulée du rapprochement entre les présidents Trump et Poutine. Les deux diplomates se sont parlé à plusieurs reprises au téléphone. Sergueï Lavrov doit ensuite se rendre ce week-end en Corée du Nord, où de hauts responsables russes se sont rendus plusieurs fois ces derniers mois. Pyongyang s'est en effet rapproché de Moscou, envoyant des milliers de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk pour en chasser les forces ukrainiennes, et acheminant en Russie des munitions et missiles. En amont de la visite de Marco Rubio, sa première en Asie depuis sa prise de fonctions, des responsables américains ont affirmé que Washington faisait de l'Asie de l'Est et du Sud-Est une priorité. Mais de nombreux pays de la région redoutent l'instauration de droits de douane punitifs. Donald Trump a menacé pour l'heure une vingtaine de pays, dont beaucoup asiatiques, de droits de douane plus élevés qu'initialement prévu et qui s'étalent de 20% à 50%. Il a également annoncé une taxe de 50% sur les importations de cuivre et une autre, de 200%, qui pourrait être appliquée sur les produits pharmaceutiques. Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a dénoncé mercredi, à l'ouverture de la réunion, des droits de douane devenus «des outils tranchants au service des rivalités géopolitiques».


Le Figaro
09-07-2025
- Politics
- Le Figaro
La Malaisie fustige les droits de douane à l'ouverture d'une réunion de l'Asie du Sud-Est
Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a vivement dénoncé mercredi les droits de douane à l'ouverture d'une importante réunion diplomatique de l'Asie du Sud-Est, à laquelle participeront également les États-Unis, la Chine et la Russie. Ses propos interviennent après de nouvelles déclarations cette semaine du président américain Donald Trump, qui a agité la menace de surtaxes douanières encore plus fortes qu'initialement prévues sur une dizaine de pays - notamment asiatiques. Le dossier devrait dominer les discussions durant cette réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean). Elle se tient jusqu'à vendredi à Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie, qui assure actuellement la présidence de ce groupe de 10 pays. «Partout dans le monde, des outils autrefois utilisés pour générer de la croissance sont désormais détournés pour faire pression, isoler et contenir», a dénoncé Anwar Ibrahim lors de la cérémonie d'ouverture. Publicité «Les droits de douane, les restrictions à l'exportation et les barrières à l'investissement sont devenus des outils tranchants au service des rivalités géopolitiques», a-t-il déploré, sans citer nommément les États-Unis. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio est attendu jeudi à Kuala Lumpur pour deux jours de réunions, à laquelle participeront des partenaires commerciaux majeurs des États-Unis - comme le Japon et la Corée du Sud. Avant la visite, des responsables américains ont affirmé que Washington faisait de l'Asie de l'Est et du Sud-Est une «priorité». Mais de nombreux pays de la région redoutent l'instauration de droits de douane punitifs. Les lourdes surtaxes annoncées en avril par Donald Trump avaient été en grande partie suspendues, le temps pour Washington de mener des négociations. Le président américain a toutefois annoncé lundi l'entrée en vigueur, à partir du 1er août, de droits de douane de 25% visant des alliés importants des États-Unis comme le Japon et la Corée du Sud, ainsi que 12 autres dont la Malaisie (25%) et le Laos (40%), membres de l'Asean. Le Vietnam, autre membre de l'Asean, est l'un des rares pays à avoir conclu un accord de principe avec Washington, qui lui permet d'échapper pour l'instant à des droits de douane massifs. L'Asean reste confrontée à la guerre civile en cours en Birmanie, qui a déjà fait plus de 6.000 morts et déplacé des millions de personnes. «Malheureusement, la paix reste hors de portée et les souffrances s'aggravent», a concédé mercredi Anwar Ibrahim.