
La Malaisie fustige les droits de douane à l'ouverture d'une réunion de l'Asie du Sud-Est
Le dossier devrait dominer les discussions durant cette réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean). Elle se tient jusqu'à vendredi à Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie, qui assure actuellement la présidence de ce groupe de 10 pays. «Partout dans le monde, des outils autrefois utilisés pour générer de la croissance sont désormais détournés pour faire pression, isoler et contenir», a dénoncé Anwar Ibrahim lors de la cérémonie d'ouverture.
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«Les droits de douane, les restrictions à l'exportation et les barrières à l'investissement sont devenus des outils tranchants au service des rivalités géopolitiques», a-t-il déploré, sans citer nommément les États-Unis. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio est attendu jeudi à Kuala Lumpur pour deux jours de réunions, à laquelle participeront des partenaires commerciaux majeurs des États-Unis - comme le Japon et la Corée du Sud.
Avant la visite, des responsables américains ont affirmé que Washington faisait de l'Asie de l'Est et du Sud-Est une «priorité». Mais de nombreux pays de la région redoutent l'instauration de droits de douane punitifs. Les lourdes surtaxes annoncées en avril par Donald Trump avaient été en grande partie suspendues, le temps pour Washington de mener des négociations. Le président américain a toutefois annoncé lundi l'entrée en vigueur, à partir du 1er août, de droits de douane de 25% visant des alliés importants des États-Unis comme le Japon et la Corée du Sud, ainsi que 12 autres dont la Malaisie (25%) et le Laos (40%), membres de l'Asean.
Le Vietnam, autre membre de l'Asean, est l'un des rares pays à avoir conclu un accord de principe avec Washington, qui lui permet d'échapper pour l'instant à des droits de douane massifs. L'Asean reste confrontée à la guerre civile en cours en Birmanie, qui a déjà fait plus de 6.000 morts et déplacé des millions de personnes. «Malheureusement, la paix reste hors de portée et les souffrances s'aggravent», a concédé mercredi Anwar Ibrahim.
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