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Proche-Orient : Donald Trump dit espérer que la question de Gaza soit « réglée » la semaine prochaine

Proche-Orient : Donald Trump dit espérer que la question de Gaza soit « réglée » la semaine prochaine

Le Parisien2 days ago
Alors que les tractations entre Israël et le Hamas palestinien pour parvenir à un cessez-le-feu
dans la bande de Gaza
patinent, le président américain Donald Trump a dit dimanche espérer que la question soit « réglée » la semaine prochaine.
« Sur Gaza, nous discutons et nous espérons que ce sera réglé la semaine prochaine », a-t-il déclaré, réitérant ses déclarations optimistes du 4 juillet., malgré le blocage des discussions. Les deux camps s'accusent mutuellement d'enrayer
les négociations lancées le 6 juillet
à Doha par l'intermédiaire du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, pour mettre fin à 21 mois de guerre.
Une source palestinienne avait affirmé samedi que les négociations en vue d'une trêve rencontraient « des obstacles » et que le Hamas rejetait « totalement »
un plan d'Israël
prévoyant le maintien de ses forces « sur plus de 40 % de la superficie de Gaza ».
Selon cette source, l'objectif d'Israël est « d'entasser des centaines de milliers de déplacés » dans le sud de Gaza, « en préparation d'un déplacement forcé de la population vers l'Égypte ou d'autres pays ».
Une deuxième source palestinienne a néanmoins fait état de « progrès » sur les questions liées à l'entrée de l'aide humanitaire et l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.
« Israël a démontré sa volonté de faire preuve de flexibilité dans les négociations », a rétorqué un responsable israélien, en accusant le Hamas de chercher « à saboter les négociations ».
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a réaffirmé ces derniers jours
les objectifs d'Israël
: libérer les otages, désarmer le Hamas et le chasser de Gaza, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007.
Dimanche, des proches d'otages ont à nouveau manifesté à proximité du bureau de Benyamin Netanyahou à Jérusalem, pour réclamer leur retour, et ont projeté sur des immeubles voisins des portraits géants des captifs. « La majorité absolue des gens (…) veut ramener tous les otages et mettre fin à la guerre », a affirmé à l'AFP Yotam Cohen, dont le frère Nimrod fait partie des otages.
Israël continue parallèlement de frapper le territoire palestinien. La Défense civile a annoncé dimanche que
des frappes israéliennes avaient tué 43 Palestiniens
dans la bande de Gaza.
Parmi eux, onze dont des femmes et des enfants ont péri dans des frappes sur un marché à Gaza-ville, dans le nord du territoire, et trois autres dans le camp de déplacés d'Al-Mawassi, dans le sud, a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.
À Nousseirat, dans le centre de Gaza,
20 personnes ont été tuées
, dont dix y compris des enfants près d'un point de distribution d'eau potable, a ajouté Mahmoud Bassal. L'armée israélienne a déclaré avoir visé
un membre du Djihad islamique
, un groupe armé allié du Hamas, mais a reconnu que « la munition était tombée à des dizaines de mètres de sa cible » en raison d'une « erreur technique ».
« L'incident est en cours d'examen », a ajouté l'armée. Elle a affirmé que son aviation avait, en 24 heures, « frappé plus de 150 cibles terroristes à Gaza ».
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Iran-Israël : Khamenei accuse l'État hébreu d'avoir voulu provoquer un renversement de régime

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei , a accusé ce mercredi Israël et les États-Unis d'avoir cherché à renverser la République islamique lors de la guerre de douze jours déclenchée en juin. « Le calcul et le plan des agresseurs a consisté à affaiblir le système en ciblant certaines personnalités et centres sensibles en Iran », a déclaré le dirigeant iranien, selon des propos rapportés sur son site officiel. L'objectif, selon lui : « déclencher des troubles » dans le pays et pousser la population « à descendre dans la rue, afin de renverser le système ». L'armée israélienne avait lancé le 13 juin une attaque surprise contre l'Iran , menant des centaines de frappes visant des sites militaires, des installations nucléaires, ainsi que des bâtiments officiels. Plusieurs scientifiques liés au programme nucléaire iranien ont également été tués. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou , interrogé le 15 juin par la chaîne américaine Fox News, n'avait pas exclu un changement de régime à Téhéran , déclarant que cela « pourrait certainement en être le résultat car le régime iranien est très faible ». Le 22 juin, les États-Unis ont à leur tour frappé plusieurs installations nucléaires iraniennes, notamment le site souterrain d'enrichissement d'uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et les installations nucléaires d'Ispahan et Natanz. L'ampleur des dégâts reste incertaine. L'Iran a répondu par des tirs de missiles et de drones contre des cibles israéliennes et contre la plus grande base américaine du Moyen-Orient, située au Qatar . Ali Khamenei a prévenu que « des frappes encore plus fortes pourraient être infligées aux États-Unis et à d'autres pays » en cas de reprise des hostilités. Après douze jours de combats, un cessez-le-feu est entré en vigueur le 24 juin entre les deux ennemis historiques. Depuis la Révolution islamique de 1979, qui a renversé la monarchie iranienne, l'Iran et Israël s'opposent frontalement. Le bilan officiel fait état de plus de 1 000 morts en Iran et 28 victimes côté israélien. Ce regain de tension a également interrompu les pourparlers sur le nucléaire iranien entre Washington et Téhéran , en cours depuis avril.

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Une distribution d'aide alimentaire dans la bande de Gaza a de nouveau viré au drame . Au moins 20 personnes sont mortes à un point d'aide au sud-ouest de Khan Younès mercredi, ont annoncé la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) et la Défense civile. Mais leurs versions des faits divergent. Selon la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation privée, soutenue par les États-Unis et Israël, « 19 des victimes ont été piétinées et une autre a été poignardée dans une bousculade chaotique et dangereuse provoquée par des agitateurs dans la foule ». La Défense civile , une organisation dispensant des premiers secours, a également rapporté la mort de 20 personnes. Mais elle a précisé qu'elles étaient mortes « à la suite de tirs de l'occupation israélienne et d'un mouvement de foule parmi les personnes en quête de nourriture dans la zone d'al-Tina, au sud-ouest de Khan Younès, près d'un centre de distribution d'aide ». « Des milliers de personnes, parmi elles des femmes et des enfants, s'étaient rassemblées » lorsque l'armée « a ouvert le feu et lancé du gaz lacrymogène, provoquant un mouvement de panique, alors que les gardes du centre d'aide (de la GHF) avaient fermé les portes principales devant ces personnes affamées », a déclaré le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal. Un médecin de l'hôpital Nasser de Khan Younès avait annoncé plus tôt avoir reçu les corps de neuf personnes, « dont plusieurs enfants », tuées dans ce secteur après des tirs de l'armée israélienne et du personnel de sécurité de GHF. Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège la bande de Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne a dit se renseigner. Mardi, les Nations unies avaient affirmé que 875 personnes avaient été tuées dans la bande de Gaza alors qu'elles tentaient de se procurer de quoi manger depuis le début des opérations de la GHF le 26 mai. « La plupart des décès (sont) liés à des centres d'aide privés gérés par la Fondation humanitaire de Gaza », selon l'ONU. Israël avait assoupli fin mai le blocus hermétique imposé pendant deux mois à la bande de Gaza , et la distribution de l'aide avait été confiée à la GHF. Israël avait affirmé vouloir ainsi éviter le détournement de l'aide par le mouvement islamiste. L'ONU et les principales organisations humanitaires refusent de travailler avec la GHF, accusée de violer les principes humanitaires de base.

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Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a fait part ce jeudi de la « vive préoccupation » de la France au sujet des affrontements qui ont fait près de 250 morts en trois jours en Syrie , condamnant « les exactions qui visent des civils ». Paris « appelle à l'arrêt immédiat des affrontements et invite l'ensemble des acteurs à tout mettre en œuvre pour garantir la sécurité des civils, rétablir le calme et promouvoir la paix entre l'ensemble des composantes de la société syrienne, notamment entre les druze et les autres communautés de Soueida », a-t-il affirmé. « La France soutient les efforts des autorités syriennes de transition et des responsables de la région de Soueida pour retrouver le chemin du dialogue et souhaite un accord durable pour renforcer l'unité, la stabilité et la souveraineté de la Syrie ainsi que la sécurité de tous les Syriens », a-t-il ajouté. Selon l'ONG Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), 248 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche à Soueida entre combattants druzes et tribus bédouines, qui ont provoqué l'intervention des forces gouvernementales aux côtés de ces dernières. Les affrontements se poursuivaient mercredi dans cette ville du sud de la Syrie, jusque-là tenue par des combattants druzes locaux, où les forces du pouvoir islamiste syrien et leurs alliés se sont déployées mardi avec une claire volonté d'y étendre leur autorité. L'OSDH, des témoins et des groupes druzes les ont accusés de nombreuses exactions, notamment des exécutions sommaires de civils et des pillages. Israël a bombardé mercredi le quartier général de l'armée syrienne, à Damas, après avoir menacé d'intensifier ses frappes contre les forces gouvernementales si elles ne quittaient pas la ville.

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