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Le Hamas prêt à négocier
Le Hamas prêt à négocier

La Presse

time8 hours ago

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Le Hamas prêt à négocier

Un homme inspecte les dégâts après une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Gaza) Le Hamas a annoncé vendredi soir être prêt à « engager immédiatement » des négociations sur la mise en œuvre d'une proposition d'accord de cessez-le-feu à Gaza où, selon la Défense civile, l'offensive israélienne a fait 52 morts en 24 heures. Équipe de l'AFP avec Roland LLOYD PARRY à Jérusalem Agence France-Presse L'annonce du Hamas intervient avant un déplacement lundi à Washington du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou pour rencontrer le président Donald Trump, lequel fait pression pour un cessez-le-feu à Gaza, dévastée par près de 21 mois de guerre. À l'issue de « consultations internes et avec [d'autres forces] palestiniennes », le mouvement islamiste palestinien a indiqué dans un communiqué être « prêt à engager immédiatement et sérieusement un cycle de négociations sur le mécanisme de mise en œuvre » d'une proposition de trêve parrainée par Washington et qui lui a été transmise par la médiation du Qatar et de l'Égypte. Selon une source palestinienne proche des discussions, la proposition « comprend une trêve de 60 jours » pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages israéliens encore en vie en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël. PHOTO ODED BALILTY, ASSOCIATED PRESS Des personnes sont assises sur des bancs, décorés de drapeaux jaunes symbolisant les otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, à Tel-Aviv, en Israël. L'armée israélienne a poursuivi vendredi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile faisant état de 52 Palestiniens tués dans les raids aériens, bombardements et tirs, dont 11 près de sites d'aide humanitaire. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile à Gaza. À l'hôpital Nasser de Khan Younès (Sud), où ont été transportés des corps de Palestiniens enveloppés dans des linceuls en plastique, des hommes récitent la prière des morts. À côté, des femmes en pleurs entourent le corps d'un proche. PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE Une fillette est réconfortée par une proche alors qu'elle pleure un être cher lors des funérailles des Palestiniens tués dans les frappes israéliennes sur le sud de la bande de Gaza la veille, devant l'hôpital Nasser de Khan Younès, le 4 juillet 2025. « Mon fils est allé chercher de la farine ! Ils nous disent ' venez chercher les aides ', nous y allons et ils nous tirent dessus », se lamente Nidaa al-Farra, qui a perdu son fils de 19 ans près d'un site de distribution d'aide. « Jusqu'à la racine » La distribution de l'aide est gérée depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation au financement opaque soutenue par Israël et les États-Unis. L'ONU a affirmé que plus de 500 personnes avaient été tuées depuis fin mai près de sites de la GHF. La fondation nie tout incident « à proximité » de ses sites. Interrogée sur les bombardements rapportés par la Défense civile (une organisation de premiers secours), l'armée israélienne a déclaré « mener des opérations pour démanteler les capacités militaires du Hamas ». Elle a aussi fait état de « la mort au combat » d'un soldat à Gaza. L'ONG Médecins sans frontières a affirmé de son côté qu'un de ses anciens collaborateurs, Abdallah Hammad, figurait parmi les Palestiniens tués jeudi alors qu'ils attendaient des camions d'aide près de Khan Younès. Cette semaine, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a affirmé vouloir éliminer « jusqu'à la racine » le Hamas, redisant l'un des buts affichés de la guerre, mais il a aussi indiqué que la priorité première était de ramener « tous » les otages encore détenus, à Gaza, « sans exception » : les morts comme les vivants. La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. PHOTO MAHMOUD ISSA, REUTERS Vue du site de la frappe israélienne du 4 juillet qui a endommagé et détruit des bâtiments résidentiels, dans le camp de réfugiés de Shati, dans la ville de Gaza. Cessez-le-feu « permanent » M. Trump a assuré mardi qu'Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-feu et exhorté le Hamas à l'accepter, évoquant un accord proche. Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, réclame publiquement un cessez-le-feu « permanent » et un retrait israélien de Gaza. Une première trêve d'une semaine en novembre 2023 puis une seconde de deux mois début 2025 à Gaza, ont permis le retour de nombreux otages israéliens en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël. En mars, faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a coupé l'arrivée de l'aide humanitaire à Gaza (ne desserrant que partiellement son blocus en mai) avant de reprendre son offensive sur le petit territoire côtier, où quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent dans des conditions terribles selon l'ONU et des ONG.

Le Hamas prêt à engager des négociations dès maintenant
Le Hamas prêt à engager des négociations dès maintenant

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time8 hours ago

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Le Hamas prêt à engager des négociations dès maintenant

Un homme inspecte les dégâts après une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Gaza) Le Hamas a annoncé vendredi soir être prêt à « engager immédiatement » des négociations sur la mise en œuvre de la proposition d'accord de cessez-le-feu avec Israël qu'il reçue des médiateurs. Équipe de l'AFP avec Roland LLOYD PARRY à Jérusalem Agence France-Presse Le Hamas « a achevé ses consultations internes et avec [d'autres forces] palestiniennes concernant la dernière proposition des médiateurs en vue de l'arrêt de l'agression contre notre peuple à Gaza. Le mouvement a remis sa réponse aux médiateurs [… et celle-ci est] positive, et le mouvement est prêt à engager immédiatement et sérieusement un cycle de négociations sur le mécanisme de mise en œuvre de ce cadre », indique un communiqué du mouvement islamiste palestinien. L'annonce du Hamas intervient avant un déplacement lundi à Washington du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou pour rencontrer le président Donald Trump, lequel fait pression pour un cessez-le-feu à Gaza, dévastée par près de 21 mois de guerre. « Nous menons des consultations avec les chefs des factions palestiniennes au sujet de la proposition envoyée par les médiateurs », avait dit dans un communiqué le mouvement islamiste Hamas, dont l'attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre. Selon une source palestinienne, la proposition « comprend une trêve de 60 jours » pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages israéliens encore en vie en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël. PHOTO ODED BALILTY, ASSOCIATED PRESS Des personnes sont assises sur des bancs, décorés de drapeaux jaunes symbolisant les otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, à Tel-Aviv, en Israël. Dans le même temps, l'armée israélienne a poursuivi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile faisant état de 52 Palestiniens tués dans les raids aériens, bombardements et tirs, dont 11 près de sites d'aide humanitaire. À l'hôpital Nasser de Khan Younès (Sud), où ont été transportés des corps de Palestiniens enveloppés dans des linceuls en plastique, des hommes récitent la prière des morts. À côté, des femmes en pleurs entourent le corps d'un proche. « Mon fils est allé chercher de la farine ! Ils nous disent ' venez chercher les aides ', nous y allons et ils nous tirent dessus », se lamente Nidaa al-Farra, qui a perdu son fils de 19 ans près d'un site de distribution d'aide. « Jusqu'à la racine » La distribution de l'aide est gérée depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une entreprise au financement opaque soutenue par Israël et les États-Unis. L'ONU a affirmé que plus de 500 personnes avaient été tuées depuis fin mai près des sites de la GHF. La fondation nie tout incident « à proximité » de ses sites. Interrogée sur les bombardements rapportés par la Défense civile, l'armée israélienne a déclaré « mener des opérations pour démanteler les capacités militaires du Hamas ». Elle a fait état de « la mort au combat » d'un soldat à Gaza. PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE Une fillette est réconfortée par une proche alors qu'elle pleure un être cher lors des funérailles des Palestiniens tués dans les frappes israéliennes sur le sud de la bande de Gaza la veille, devant l'hôpital Nasser de Khan Younès, le 4 juillet 2025. L'ONG Médecins sans frontières a affirmé de son côté qu'un de ses anciens collaborateurs, Abdallah Hammad, figurait parmi les Palestiniens tués jeudi alors qu'ils attendaient des camions d'aide près de Khan Younès. « Nous sommes révoltés et attristés par sa mort », a dénoncé MSF. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile à Gaza. Cette semaine, M. Nétanyahou a redit vouloir éliminer « jusqu'à la racine » le Hamas, l'un des buts affichés de la guerre, avec le retour des otages et le contrôle de Gaza. Il a aussi promis de ramener « tous » les otages, « sans exception ». Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. PHOTO MAHMOUD ISSA, REUTERS Vue du site de la frappe israélienne du 4 juillet qui a endommagé et détruit des bâtiments résidentiels, dans le camp de réfugiés de Shati, dans la ville de Gaza. « Un grand et bel accord » À Tel-Aviv, les familles des otages ont manifesté devant une annexe de l'ambassade des États-Unis pour réclamer un « grand et bel accord pour les otages » et un cessez-le-feu, en allusion à la « grande et belle » loi budgétaire de Donald Trump. M. Trump a assuré mardi que Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-feu et exhorté le Hamas à l'accepter, évoquant un accord proche. Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, réclame publiquement un cessez-le-feu « permanent » et un retrait israélien de Gaza. Une première trêve d'une semaine en novembre 2023 puis une seconde de deux mois début 2025 à Gaza, négociées via le Qatar, les États-Unis et l'Égypte, ont permis le retour de nombreux otages israéliens et la libération de prisonniers palestiniens. Faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a repris le 18 mars son offensive contre Gaza, où les quelque deux millions de Palestiniens vivent dans des conditions terribles selon l'ONU et des ONG.

Trump et Netanyahou espèrent capitaliser sur leur succès en Iran pour changer la donne au Moyen-Orient
Trump et Netanyahou espèrent capitaliser sur leur succès en Iran pour changer la donne au Moyen-Orient

Le Figaro

time14 hours ago

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Trump et Netanyahou espèrent capitaliser sur leur succès en Iran pour changer la donne au Moyen-Orient

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Les deux présidents discutent d'un cessez-le-feu à Gaza et doivent se rencontrer le 7 juillet à Washington. La « guerre de Douze-Jours » contre l'Iran fournira-t-elle l'opportunité d'installer la paix au Moyen-Orient ? C'est en tout cas le souhait de Donald Trump, et peut-être celui de Benyamin Netanyahou, qui voudraient transformer les succès militaires en victoires politiques. Pour la première fois depuis les massacres du 7 Octobre, les fumées noires pourraient bien s'estomper au Proche-Orient. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Un bouchon a sauté. Les interventions militaires israéliennes dans la région et les frappes américaines contre Fordo ont changé le contexte au Moyen-Orient. Elles ont fait disparaître la menace existentielle que faisait peser l'Iran sur Israël depuis 1979, la reléguant, pour un temps au moins, en seconde division. L'effacement de l'Iran s'est produit en plusieurs étapes. Tsahal a répondu aux attaques du 7 Octobre en frappant durement les « proxys », les groupes armés mandataires de l'Iran. La spectaculaire attaque des bipeurs puis les frappes de Tsahal ont décapité le Hezbollah libanais. Il n'a même…

Pékin affirme que Washington a levé certaines restrictions à l'exportation
Pékin affirme que Washington a levé certaines restrictions à l'exportation

La Presse

time18 hours ago

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Pékin affirme que Washington a levé certaines restrictions à l'exportation

Après des pourparlers en Suisse en mai, Washington et Pékin étaient convenus d'un cessez-le-feu commercial et avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane sur leurs produits respectifs. (Pékin) La Chine a déclaré vendredi que les États-Unis avaient assoupli certaines restrictions à l'exportation, conformément à un accord « durement acquis » pour lisser leurs différends commerciaux, conclu à Londres le mois dernier. Agence France-Presse « Actuellement, les deux parties travaillent rapidement à la mise en œuvre des résultats décrits dans le cadre général adopté à Londres », a affirmé le ministère chinois du Commerce. Il a également indiqué que les États-Unis avaient levé « une série de mesures restrictives à l'encontre de la Chine », dont les détails ont été communiqués à la Chine. Le ministère a précisé que « le cadre de Londres avait été durement acquis » et a averti que « le chantage et la coercition ne mèneront nulle part ». Après des pourparlers à Genève (Suisse) en mai, Washington et Pékin étaient convenus d'un cessez-le-feu commercial et avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane prohibitifs sur leurs produits respectifs. La Chine s'était également engagée à alléger certaines contre-mesures non douanières. Mais des responsables américains ont ensuite accusé Pékin de violer l'accord, et notamment de traîner des pieds pour délivrer des licences d'exportation de terres rares. Mi-juin, Washington et Pékin s'étaient finalement accordés, lors de nouvelles discussions à Londres, pour remettre l'accord trouvé à Genève sur les rails. Les États-Unis ont également levé récemment les règles relatives à certaines exportations vers la Chine, notamment en supprimant les exigences de licence pour l'expédition d'éthane vers le pays, selon un rapport de Bloomberg publié cette semaine. Donald Trump a balayé dimanche des accusations d'actes hostiles menés par la Chine à l'encontre des États-Unis et a assuré « bien s'entendre » avec le pays.

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