
Le Hamas a accepté la nouvelle proposition pour un cessez-le-feu à Gaza
Une délégation du mouvement islamiste palestinien Hamas a reçu au Caire une nouvelle proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, prévoyant une trêve initiale de 60 jours et la libération en deux étapes des otages, a indiqué lundi un responsable palestinien. Cette dernière proposition a été acceptée, selon une source du Hamas citée par l'AFP.
Les efforts des médiateurs - Égypte, Qatar et États-Unis - ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable dans la guerre qui ravage depuis 22 mois la bande de Gaza, où 19 Palestiniens ont été tués lundi dans des frappes et tirs israéliens. Dans l'après-midi, aucun responsable israélien n'avait encore commenté les discussions en cours en Égypte, où s'est rendu le premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.
Publicité
Cette relance diplomatique intervient au moment où l'armée israélienne se prépare à conquérir la ville de Gaza et les camps de réfugiés voisins échappant jusque-là à son contrôle, en vertu d'un nouveau plan israélien adopté dans l'objectif affiché d'en finir avec le Hamas et libérer tous les otages.
L'annonce de cette escalade a accru les pressions sur le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, tant de la part de l'opinion publique, qui craint pour le sort des 49 otages encore retenus à Gaza - dont 27 morts selon l'armée - qu'à l'international, où les appels se multiplient pour mettre fin aux souffrances des Gazaouis. Des dizaines de milliers d'Israéliens ont manifesté dimanche à Tel-Aviv pour réclamer la fin de la guerre et le retour des otages, enlevés le 7 octobre 2023 lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël qui a déclenché la guerre à Gaza.
«En une seule fois»
La semaine dernière, M. Netanyahou a prévenu qu'Israël n'accepterait qu'un accord «dans lequel tous les otages seront libérés en une seule fois et selon nos conditions pour mettre fin à la guerre» à Gaza, menacée d'une «famine généralisée» selon l'ONU. Sur son réseau Truth social, le président américain Donald Trump a commenté: «Nous ne verrons le retour des otages restants que lorsque le Hamas sera confronté et détruit!!! Plus cela se produira rapidement, meilleures seront les chances de succès».
Plus d'informations à venir...

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes

Le Parisien
4 hours ago
- Le Parisien
« Une politique cruelle et inhumaine » : le Venezuela dénonce le « kidnapping » de 66 enfants aux États-Unis
Ils ont été séparés de leurs parents lors de leur expulsion vers le Venezuela. Le gouvernement vénézuélien a assuré ce mardi 19 août que 66 enfants vénézuéliens étaient toujours « kidnappés » aux États-Unis. Caracas, qui a déjà obtenu le retour de plusieurs enfants, exige de l'administration du président américain Donald Trump que les enfants soient remis aux autorités vénézuéliennes pour leur retour au pays avec leurs familles. « Nous avons 66 enfants kidnappés aux États-Unis, c'est un chiffre qui augmente chaque jour, c'est quelque chose de très préoccupant. C'est une politique cruelle et inhumaine » , a déclaré Camila Fabri, présidente du plan gouvernemental « Retour à la Patrie ». Ce dernier a été lancé en 2018 par le président Nicolás Maduro pour le retour volontaire des migrants. « Nous allons ramener les 66 enfants », a-t-elle promis en compagnie d'un groupe de mères. Elles ont lu une lettre adressée à la Première Dame des États-Unis, Melania Trump, dans laquelle elles lui demandent d'intercéder pour les enfants placés dans des foyers d'accueil. À lire aussi Des Vénézuéliens expulsés des États-Unis à cause de leurs tatouages ? Un appel à manifester De nationalité italienne, Fabri est l'épouse d'Alex Saab, homme d'affaires colombien naturalisé vénézuélien accusé d'être l'« homme de paille » du président Nicolás Maduro. Arrêté au Cap-Vert, puis emprisonné aux États-Unis, il a été libéré en 2023 lors d'un échange de prisonniers entre Caracas et Washington. Jusqu'à présent, 21 enfants, dont Maikelys Espinoza, fille de l'un des 252 migrants vénézuéliens déportés par les États-Unis dans une prison de haute sécurité au Salvador et libérés le 18 juillet après un nouvel échange de prisonniers, sont retournés au pays. VidéoL'influenceur vénézuélien qui se moquait des lois américaines expulsé Le pouvoir a réclamé le retour des enfants en appelant à des manifestations et en déployant une importante propagande dans les médias officiels.

Le Parisien
7 hours ago
- Le Parisien
« Il a évité le pire et c'est déjà une victoire » : Volodymyr Zelensky, le funambule
Cette fois, l'ambiance fut tout autre. Brian Glenn, journaliste américain pro-Trump qui avait critiqué sa tenue d'inspiration militaire lors de ce précédent rendez-vous, l'a félicité d'emblée pour son costume sombre. Zelensky, sourire en coin, lui a lancé : « Vous voyez, vous, vous portez le même costume que la dernière fois, alors que moi, j'ai changé. » La salle a ri, Trump aussi.

Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
Guerre en Ukraine : le sursaut des Européens pour ramener Trump dans leur camp
Réservé aux abonnés ANALYSE - Les discussions vont commencer entre Européens et Américains sur les garanties de sécurité qui pourraient être proposées à l'Ukraine en cas d'accord de paix avec la Russie. Après son entretien avec Vladimir Poutine, Donald Trump a réuni ses partenaires européens - qu'il trouve formidables, comme il le leur a répété jusqu'à la caricature - dans le Bureau ovale. Leur réunion avait été interrompue peu auparavant pour permettre un entretien avec le président russe, Vladimir Poutine, alors que le tempo diplomatique venait encore de s'accélérer ce lundi. Tous tentent de trouver une issue à la guerre en Ukraine, parfois avec des idées différentes. Le milliardaire leur a raconté la discussion et la réponse du Russe à la proposition d'une rencontre bilatérale entre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et lui. La Russie dit accepter l'idée sous conditions. Vladimir Poutine a aussi proposé de l'organiser à Moscou… Les leaders européens autour de Donald Trump - Emmanuel Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz, Giorgia Meloni, Ursula von der Leyen, Mark Rutte et Alexander Stubb - qui avaient tous fait le déplacement express jusqu'à Washington pour soutenir le président…



