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Le Figaro
14 hours ago
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Gaza : le Hamas prêt à «engager immédiatement» des négociations pour une trêve
Le Djihad islamique, allié du Hamas, a soutenu le principe des négociations. Le Hamas a annoncé vendredi soir être prêt à «engager immédiatement» des négociations sur la mise en œuvre d'une proposition d'accord de cessez-le-feu à Gaza où, selon la Défense civile, l'offensive israélienne a fait 52 morts en 24 heures. L'annonce du Hamas intervient avant un déplacement lundi à Washington du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour rencontrer le président Donald Trump, lequel fait pression pour un cessez-le-feu à Gaza, dévastée par près de 21 mois de guerre. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International À l'issue de «consultations internes et avec (d'autres forces) palestiniennes», le mouvement islamiste palestinien a indiqué dans un communiqué être «prêt à engager immédiatement et sérieusement un cycle de négociations sur le mécanisme de mise en œuvre» d'une proposition de trêve parrainée par Washington et qui lui a été transmise par la médiation du Qatar et de l'Égypte. Selon une source palestinienne proche des discussions, la proposition «comprend une trêve de 60 jours» pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages israéliens encore en vie en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Publicité Le Djihad islamique, principal mouvement palestinien allié du Hamas, a soutenu le principe des négociations. Dans un communiqué, il a dit vouloir «aller vers un accord» tout en demandant des «garanties supplémentaires» permettant d'assurer qu'Israël «ne reprendra pas son agression» une fois les otages libérés. L'armée israélienne a poursuivi vendredi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile faisant état de 52 Palestiniens tués dans les raids aériens, bombardements et tirs, dont 11 près de sites d'aide humanitaire. Cessez-le-feu «permanent» Cette semaine, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a affirmé vouloir éliminer «jusqu'à la racine» le Hamas tout en indiquant que la priorité première était de ramener «tous» les otages encore détenus, à Gaza, «sans exception». La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Donald Trump a assuré mardi qu'Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-feu et exhorté le Hamas à l'accepter, évoquant un accord proche. Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, réclame publiquement un cessez-le-feu «permanent» et un retrait israélien de Gaza. Une première trêve d'une semaine en novembre 2023 puis une seconde de deux mois début 2025 à Gaza, ont permis le retour de nombreux otages israéliens en échange de la libération Palestiniens détenus par Israël. En mars, faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a coupé l'arrivée de l'aide humanitaire à Gaza (ne desserrant que partiellement son blocus en mai) avant de reprendre son offensive sur le petit territoire côtier, où quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent dans conditions terribles selon l'ONU et des ONG.


Le Figaro
a day ago
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Tarifs douaniers : Trump enverra des lettres à «10 à 12 pays» dès vendredi
Washington s'apprête à formaliser un tournant offensif dans ses relations économiques bilatérales, à quelques jours de l'échéance cruciale du 9 juillet. Les partenaires commerciaux des États-Unis vont guetter le facteur par la fenêtre dans les prochaines heures. Donald Trump a dit qu'il envisageait d'envoyer, dès vendredi 4 juillet, aux partenaires commerciaux des États-Unis des lettres les informant de l'imposition de droits de douane punitifs, alors que les négociations sur le sujet entrent dans leur dernière ligne droite. «Je penche pour envoyer une lettre pour indiquer les droits de douane qu'ils devront payer», a-t-il déclaré à la presse jeudi. «C'est beaucoup plus facile.» À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International «Nous allons envoyer des lettres, probablement dès demain», a-t-il encore dit. Cette déclaration intervient à quelques jours du retour, prévu le 9 juillet, de droits de douane punitifs, et différenciés, concernant des dizaines de pays, allant de Taïwan à l'Union européenne. Début avril, le président américain a provoqué une onde de choc en annonçant une hausse drastique des droits de douane à l'encontre du reste du monde : une surtaxe minimale de 10%, qui peut aller jusqu'à 50% pour les pays exportant plus vers les États-Unis qu'ils n'importent de produits américains. À lire aussi Automobile, acier, aluminium... Où en est-on des droits de douane de Donald Trump ? Publicité Le monde en attente Le président a ensuite suspendu ces taxes douanières, laissant la voie à des négociations commerciales avec chacun des partenaires. Des responsables américains ont fait savoir qu'une série d'accords commerciaux pourraient être annoncés dans les prochains jours. Pour l'heure, l'administration de Donald Trump n'a dévoilé que des accords avec le Royaume-Uni et le Vietnam, tandis que Washington et Pékin ont convenu de réduire temporairement leurs taxes réciproques. À l'approche de la date du 9 juillet, Donald Trump a répété à plusieurs reprises son intention d'informer les pays des tarifs douaniers américains par lettre.