Dernières actualités avec #négociations


Le Parisien
3 hours ago
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Air Canada : fin de la grève, une reprise des opérations très progressive
Air Canada et le syndicat du personnel de bord sont parvenus ce mardi à s'entendre, après une nuit de négociations, pour mettre fin à la grève qui paralysait depuis samedi la première compagnie aérienne du pays, même si le retour à la normale n'est pas prévu avant plusieurs jours. Quelque 10 000 hôtesses et stewards avaient cessé le travail pendant le week-end pour demander des augmentations de salaires et une compensation pour le travail au sol non rémunéré, y compris pendant l'embarquement. « Nous avons une entente de principe » Malgré une décision de justice ayant déclaré illégal leur arrêt de travail, ils avaient poursuivi leur grève lundi. Des négociations avaient débuté en soirée pour tenter de mettre fin à un mouvement social affectant des centaines de milliers de personnes. « La grève est terminée. Nous avons une entente de principe », a écrit tôt mardi sur Facebook l'organisation affiliée au syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), tenue de « coopérer pleinement à la reprise des opérations ». Sans en dire beaucoup plus sur l'accord, le syndicat affirme qu'il en présentera les contours à ses membres lors de réunions en ligne. DERNIÈRE HEURE. La grève chez Air Canada est terminée. Le comité de négociation du syndicat des agent-es de bord d'Air... Publiée par SCFP-Québec sur Mardi 19 août 2025 À voir aussi Air Canada a confirmé dans un communiqué « reprendre progressivement aujourd'hui (mardi) ses opérations après avoir conclu un accord de médiation » avec le SCFP, sous la supervision d'un médiateur, William Kaplan. Les premiers vols sont prévus pour la soirée de mardi mais un retour à la normale pourrait ne pas intervenir avant sept à dix jours, prévient la compagnie aérienne. « Certains vols seront annulés dans les sept à dix prochains jours, jusqu'à ce que l'organisation soit stabilisée », précise le transporteur. Air Canada reprendra graduellement son service aujourd'hui après avoir conclu un accord issu de médiation avec le syndicat qui représente ses agents de bord : — Air Canada (@AirCanada) August 19, 2025 « Faire redémarrer une compagnie majeure comme Air Canada est une tâche complexe », a déclaré son PDG, Michael Rousseau, cité dans le communiqué. « Nous demandons à nos clients de la patience et de la compréhension dans les prochains jours », a-t-il ajouté, leur présentant des excuses au nom de la compagnie. 500 000 personnes impactées Selon Air Canada, qui dessert directement 180 villes au Canada et à l'étranger, la grève a entraîné des annulations affectant 500 000 personnes. La compagnie demande par ailleurs à ses passagers de se rendre à l'aéroport uniquement si leur vol est affiché au départ. Ce mouvement social a entraîné une passe d'armes entre le gouvernement canadien et le personnel navigant d'Air Canada. Estimant que la grève « affectait directement l'économie canadienne », le gouvernement a décidé d'intervenir, invoquant une disposition légale pour suspendre la grève et forcer les deux parties à un arbitrage contraignant. Mais les salariés d'Air Canada ont choisi dimanche de défier l'injonction du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), un tribunal réglementaire, qui leur avait ordonné de reprendre le travail. S'exprimant pour la première fois sur le sujet, le Premier ministre, Mark Carney, a déclaré lundi aux journalistes à Ottawa qu'il était « décevant » que huit mois de négociations entre le transporteur et le syndicat n'aient pas abouti à un accord. À lire aussi Les vols d'Air Canada reprennent après 24 heures de grève « Nous reconnaissons pleinement le rôle crucial que jouent les agents de bord pour assurer la sécurité des Canadiens et de leurs familles lorsqu'ils voyagent », a déclaré Mark Carney. « Il est important qu'ils soient équitablement rémunérés », a-t-il ajouté, avant d'expliquer que des centaines de milliers de citoyens et visiteurs se sont retrouvés dans une situation compliquée. Au cours du week-end, le syndicat avait dénoncé l'intervention du gouvernement, via la section 107 du Code du travail du Canada, estimant que cela établissait un « précédent terrible » et récompensait « le refus d'Air Canada de négocier équitablement ».


La Presse
3 hours ago
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Aucune contre-offre déposée par les médecins
Les négociations des nouvelles ententes de travail en santé sont au point mort, pour ne pas dire inexistantes. Le ministre Christian Dubé a déploré, mardi, l'absence de contre-offre de la part des fédérations médicales, qui s'opposent strictement au projet de loi 106. Le projet de loi 106 propose d'introduire des changements structurants quant à la rémunération des médecins au Québec, notamment en liant jusqu'à 25 % de leur salaire à « l'engagement formel de voir un certain nombre de patients ». « Deux fédérations ont refusé de déposer des contre-propositions formelles en raison du projet de loi 106 », a affirmé le ministre de la Santé, mardi matin lors d'une conférence de presse à Montréal. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE Christian Dubé M. Dubé rappelle qu'il s'était « donné l'été pour négocier le renouvellement des ententes » avec les médecins, pendant que le gouvernement « travaillait sur les amendements » du projet. Je sais que ce qu'on demande aux médecins, c'est une petite révolution dans leur façon de faire. Moi, je n'ai rien contre les médecins. Je le fais pour les patients. Christian Dubé, ministre de la Santé La semaine dernière, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) avait publié une lettre ouverte réitérant la demande d'abandon du projet de loi 106, blâmant le gouvernement de vouloir lier la performance des omnipraticiens « non pas sur la qualité et la pertinence des consultations, mais uniquement sur le volume ». Plus de détails suivront.


Le Figaro
3 hours ago
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Guerre en Ukraine : Poutine a proposé de rencontrer Zelensky à Moscou
Cette proposition a été faite par le président russe auprès de son homologue américain Donald Trump, lors de leur entretien téléphonique qui a eu lieu lundi. Où se déroulera l'entretien «en préparation» entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine ? D'après plusieurs sources proches du dossier, le président russe aurait proposé à son homologue américain, Donald Trump, que cette rencontre se déroule à Moscou, capitale de la Russie. Alors que les négociations se poursuivent pour un accord de paix entre l'Ukraine et la Russie, le président américain Donald Trump a annoncé qu'une rencontre entre le dirigeant russe et son homologue ukrainien était «en préparation», dans un lieu qui reste à déterminer. Publicité Emmanuel Macron plaide pour une rencontre en Europe Après avoir accueilli le président ukrainien et de nombreux dirigeants européens à la Maison Blanche lundi 18 août, Donald Trump a échangé avec Vladimir Poutine par téléphone, le même jour. Ce dernier aurait ainsi proposé de rencontrer Volodymyr Zelensky à Moscou, lors de son appel avec Donald Trump. Mais ce souhait n'est pas partagé par les dirigeants européens, et notamment Emmanuel Macron. En effet, le président français a indiqué ce mardi que la rencontre entre les présidents russe et ukrainien devrait se tenir en Europe. «Plus qu'une hypothèse, c'est même la volonté collective», a déclaré Emmanuel Macron dans un entretien diffusé mardi sur LCI. «Ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse, je plaide pour Genève, ou un autre pays. La dernière fois qu'il y a eu des discussions bilatérales, c'était à Istanbul», a-t-il rappelé. Accompagné du premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron a présidé ce mardi une réunion de la «coalition des volontaires», en soutien à l'Ukraine.


Le Figaro
6 hours ago
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Air Canada : «La grève est terminée», les opérations reprennent «progressivement» ce mardi
Les négociations ont duré toute la nuit et ont permis d'aboutir à la reprise des vols de la compagnie aérienne. Air Canada et le syndicat du personnel de bord sont parvenus mardi à s'entendre, après une nuit de négociations, pour mettre fin à la grève qui paralysait depuis samedi la première compagnie aérienne du pays, même si le retour à la normale n'est pas prévu avant plusieurs jours. «La grève est terminée. Nous avons une entente de principe», a écrit tôt mardi sur Facebook l'organisation affiliée au syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), tenue de «coopérer pleinement à la reprise des opérations». Sans en dire beaucoup plus sur l'accord, le syndicat affirme qu'il en présentera les contours à ses membres lors de réunions en ligne. Quelque 10.000 hôtesses et stewards avaient cessé le travail pendant le week-end pour demander des augmentations de salaires et une compensation pour le travail au sol non rémunéré, y compris pendant l'embarquement. Malgré une décision de justice ayant déclaré illégal leur arrêt de travail, ils avaient poursuivi leur grève lundi. Des négociations avaient débuté en soirée pour tenter de mettre fin à un mouvement social affectant des centaines de milliers de personnes. À lire aussi Air Canada annonce suspendre la reprise de ses vols, la grève se poursuivant malgré l'intervention du gouvernement Publicité Premiers vols mardi soir Air Canada a confirmé dans un communiqué «reprendre progressivement aujourd'hui (mardi) ses opérations après avoir conclu un accord de médiation» avec le SCFP, sous la supervision d'un médiateur, William Kaplan. Les premiers vols sont prévus pour la soirée de mardi mais un retour à la normale pourrait ne pas intervenir avant sept à dix jours, prévient la compagnie aérienne. «Certains vols seront annulés dans les sept à dix prochains jours, jusqu'à ce que l'organisation soit stabilisée», précise le transporteur. «Faire redémarrer une compagnie majeure comme Air Canada est une tâche complexe», a déclaré son PDG, Michael Rousseau, cité dans le communiqué. «Nous demandons à nos clients de la patience et de la compréhension dans les prochains jours», a-t-il ajouté, leur présentant des excuses au nom de la compagnie. Selon Air Canada, qui dessert directement 180 villes au Canada et à l'étranger, la grève a entraîné des annulations affectant 500.000 personnes. La compagnie demande par ailleurs à ses passagers de se rendre à l'aéroport uniquement si leur vol est affiché au départ. Intervention du gouvernement Ce mouvement social a entraîné une passe d'armes entre le gouvernement canadien et le personnel navigant d'Air Canada. Estimant que la grève «affectait directement l'économie canadienne», le gouvernement a décidé d'intervenir, invoquant une disposition légale pour suspendre la grève et forcer les deux parties à un arbitrage contraignant. Mais les salariés d'Air Canada ont choisi dimanche de défier l'injonction du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), un tribunal réglementaire, qui leur avait ordonné de reprendre le travail. S'exprimant pour la première fois sur le sujet, le Premier ministre, Mark Carney, a déclaré lundi aux journalistes à Ottawa qu'il était «décevant» que huit mois de négociations entre le transporteur et le syndicat n'aient pas abouti à un accord. «Nous reconnaissons pleinement le rôle crucial que jouent les agents de bord pour assurer la sécurité des Canadiens et de leurs familles lorsqu'ils voyagent», a déclaré Mark Carney. «Il est important qu'ils soient équitablement rémunérés», a-t-il ajouté, avant d'expliquer que des centaines de milliers de citoyens et visiteurs se sont retrouvés dans une situation compliquée. Au cours du week-end, le syndicat avait dénoncé l'intervention du gouvernement, via la section 107 du Code du travail du Canada, estimant que cela établissait un «précédent terrible» et récompensait «le refus d'Air Canada de négocier équitablement». Les spécialistes du droit du travail s'interrogent également sur cette décision, explique à l'AFP Rafael Gomez, professeur à l'université de Toronto. «Beaucoup de spécialistes du travail et de la communauté de droit du travail pensent que la section 107 est utilisée de manière inappropriée», explique-t-il. «Notamment car elle est prévue pour une situation où les grèves durent depuis longtemps et où il n'y a aucune issue possible.»


La Presse
7 hours ago
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Pourquoi Mark Carney n'était-il pas à Washington ?
Parce que l'actualité suscite souvent des questionnements, un chroniqueur de Dialogue en fouille un pour vous Tous les principaux alliés de l'Ukraine étaient à la Maison-Blanche lundi afin d'appuyer le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans ses discussions avec l'administration Trump sur l'avenir de l'Ukraine. La France. La Grande-Bretagne. L'Allemagne. L'Italie. L'Union européenne. L'OTAN. Ils étaient tous à la table, à distribuer les compliments à Donald Trump dans l'espoir de l'amadouer (c'est ainsi qu'on négocie avec ce président). Il y avait un grand absent : le Canada. Mark Carney aurait-il dû être à Washington lui aussi, aux côtés des leaders européens ? J'ai contacté quatre experts en relations internationales et en science politique pour en discuter. Trois d'entre eux estiment que Mark Carney aurait dû être à cette réunion à Washington d'une importance cruciale pour l'avenir de l'Ukraine. « Ç'aurait été dans l'intérêt du Canada d'être présent, de signifier que le Canada sera un acteur sérieux dans ce dossier, qu'on est prêt à protéger le continent européen », dit Justin Massie, professeur en science politique à l'UQAM et codirecteur du Réseau d'analyse stratégique. PHOTO PATRICK DOYLE, LA PRESSE CANADIENNE Le premier ministre Mark Carney, à Ottawa lundi « Symboliquement, si on voulait envoyer un message fort, M. Carney aurait dû être là », dit Patrick Leblond, professeur à l'École supérieure d'affaires publiques et internationales de l'Université d'Ottawa et expert du commerce international. « C'est sûr que le Canada aurait dû être là », résume Dominique Arel, professeur en science politique et titulaire de la Chaire d'études ukrainiennes à l'Université d'Ottawa. Le professeur Frédéric Mérand inscrit sa dissidence : il ne se formalise pas de l'absence de Mark Carney à la Maison-Blanche. « Le Canada se retrouve dans une situation à laquelle il est habitué, celui du joueur marginal qui est écarté », dit M. Mérand, directeur du département de science politique de l'Université de Montréal. « Cette unité européenne était impressionnante. C'était important pour Zelensky de ne pas se faire refaire le coup de février, qu'il arrive bien entouré. L'important, c'était le groupe, pas un pays en particulier. Je ne vois pas la valeur ajoutée qu'aurait amenée le Canada. » Pourquoi Mark Carney n'était-il pas à la Maison-Blanche ? Officiellement, parce que la rencontre de lundi à la Maison-Blanche était « seulement pour les leaders européens », a indiqué par courriel le cabinet du premier ministre Carney. Ce dernier a réitéré son soutien à l'Ukraine et a participé à une réunion virtuelle avec les alliés de l'Ukraine le week-end dernier. Il est effectivement possible que les Européens aient voulu discuter seulement entre eux avec Donald Trump. C'est d'ailleurs la lecture du professeur Frédéric Mérand. Lundi, les leaders européens et l'administration Trump ont discuté des conditions pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Si on trouve un jour une entente avec la Russie, l'Occident devra assurer la sécurité à long terme et la reconstruction de l'Ukraine. Ça prendra des soldats, de l'équipement militaire et beaucoup de milliards de dollars. Qui s'en chargera ? Les États-Unis (on l'espère) et l'Europe. Le Canada contribuera, mais à plus petite échelle. Personne ne s'attend à ce que le Canada joue un rôle majeur. Dans ce contexte, l'absence du Canada ne me choque pas. Frédéric Mérand, directeur du département de science politique de l'Université de Montréal Mais tout le monde n'achète pas l'explication du gouvernement Carney. Oui, cette rencontre à Washington s'est organisée rapidement après le désastreux sommet Trump-Poutine en Alaska vendredi, où l'administration Trump a reculé et adopté certaines positions de la Russie (l'Ukraine céderait notamment à la Russie des territoires qu'elle contrôle actuellement). Oui, c'était impératif que les quatre grandes puissances européennes (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie) fassent front commun. Mais les professeurs Patrick Leblond et Justin Massie estiment que les Européens et l'Ukraine auraient accueilli favorablement la présence du Canada, un pays membre du G7. Tout le monde convient que les Européens sont très préoccupés par la guerre en Ukraine. Parce qu'elle se déroule dans leur cour arrière, que la Russie a des frontières avec l'Europe et que c'est l'un des premiers conflits majeurs en sol européen depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais le Canada a aussi un fort intérêt à défendre les pays démocratiques et l'état de droit en Europe, dont il veut se rapprocher sur le plan économique et militaire. Depuis le début du conflit en 2022, le Canada a été l'un des alliés les plus indéfectibles de l'Ukraine. En comptant tous les types d'aide (financière, militaire, humanitaire), le Canada a promis 12 milliards d'euros à l'Ukraine, selon l'Institut de Kyiv. C'est plus d'argent que la France ou l'Italie. En pourcentage de son PIB, le Canada est le donateur le plus généreux du G7. Si la guerre se termine, Mark Carney a promis de contribuer militairement à une force de paix en Ukraine, en envoyant possiblement des soldats pour assurer le maintien de la paix. L'Allemagne et l'Italie ne se sont pas avancés aussi loin. Mais dans une rencontre internationale déterminante pour l'avenir de l'Ukraine, le Canada brille par son absence. En soi, ce n'est pas la fin du monde. Mais c'est surprenant. Ça l'est peut-être un peu moins si on se considère l'éléphant dans la pièce en matière de relations canado-américaines : la guerre tarifaire de l'administration Trump. L'Europe et les États-Unis ont signé le mois dernier un accord commercial limitant les droits de douane américains à 15 % sur les produits européens. Le Canada, dont l'économie est dépendante de celle des États-Unis, n'est pas parvenu à un accord commercial avec Washington. Les Européens voulaient-ils être seuls avec Donald Trump ? Le premier ministre Carney avait-il le goût d'aller à la Maison-Blanche discuter de l'Ukraine avec cette perpétuelle épée de Damoclès au-dessus de la tête qu'est la guerre tarifaire ? Tout ce beau monde a-t-il jugé qu'il valait mieux de tenir le Canada à l'écart cette fois-ci ? Votre hypothèse est aussi bonne que la mienne. Peu importe, le résultat est le même : quand ça compte, on a la désagréable impression que le Canada est absent ou relégué à l'arrière-scène, que son opinion n'est pas importante. « Si le Canada avait une certaine force militaire, il serait là, dit le professeur Dominique Arel. Mais on est loin du compte. » Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue