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Proche-Orient : Donald Trump dit espérer que la question de Gaza soit « réglée » la semaine prochaine
Proche-Orient : Donald Trump dit espérer que la question de Gaza soit « réglée » la semaine prochaine

Le Parisien

time14-07-2025

  • Politics
  • Le Parisien

Proche-Orient : Donald Trump dit espérer que la question de Gaza soit « réglée » la semaine prochaine

Alors que les tractations entre Israël et le Hamas palestinien pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza patinent, le président américain Donald Trump a dit dimanche espérer que la question soit « réglée » la semaine prochaine. « Sur Gaza, nous discutons et nous espérons que ce sera réglé la semaine prochaine », a-t-il déclaré, réitérant ses déclarations optimistes du 4 juillet., malgré le blocage des discussions. Les deux camps s'accusent mutuellement d'enrayer les négociations lancées le 6 juillet à Doha par l'intermédiaire du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, pour mettre fin à 21 mois de guerre. Une source palestinienne avait affirmé samedi que les négociations en vue d'une trêve rencontraient « des obstacles » et que le Hamas rejetait « totalement » un plan d'Israël prévoyant le maintien de ses forces « sur plus de 40 % de la superficie de Gaza ». Selon cette source, l'objectif d'Israël est « d'entasser des centaines de milliers de déplacés » dans le sud de Gaza, « en préparation d'un déplacement forcé de la population vers l'Égypte ou d'autres pays ». Une deuxième source palestinienne a néanmoins fait état de « progrès » sur les questions liées à l'entrée de l'aide humanitaire et l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens. « Israël a démontré sa volonté de faire preuve de flexibilité dans les négociations », a rétorqué un responsable israélien, en accusant le Hamas de chercher « à saboter les négociations ». Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a réaffirmé ces derniers jours les objectifs d'Israël : libérer les otages, désarmer le Hamas et le chasser de Gaza, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007. Dimanche, des proches d'otages ont à nouveau manifesté à proximité du bureau de Benyamin Netanyahou à Jérusalem, pour réclamer leur retour, et ont projeté sur des immeubles voisins des portraits géants des captifs. « La majorité absolue des gens (…) veut ramener tous les otages et mettre fin à la guerre », a affirmé à l'AFP Yotam Cohen, dont le frère Nimrod fait partie des otages. Israël continue parallèlement de frapper le territoire palestinien. La Défense civile a annoncé dimanche que des frappes israéliennes avaient tué 43 Palestiniens dans la bande de Gaza. Parmi eux, onze dont des femmes et des enfants ont péri dans des frappes sur un marché à Gaza-ville, dans le nord du territoire, et trois autres dans le camp de déplacés d'Al-Mawassi, dans le sud, a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. À Nousseirat, dans le centre de Gaza, 20 personnes ont été tuées , dont dix y compris des enfants près d'un point de distribution d'eau potable, a ajouté Mahmoud Bassal. L'armée israélienne a déclaré avoir visé un membre du Djihad islamique , un groupe armé allié du Hamas, mais a reconnu que « la munition était tombée à des dizaines de mètres de sa cible » en raison d'une « erreur technique ». « L'incident est en cours d'examen », a ajouté l'armée. Elle a affirmé que son aviation avait, en 24 heures, « frappé plus de 150 cibles terroristes à Gaza ».

Ils vivent à 4 dans ce studio insalubre du 16e arrondissement de Paris pour 650 euros de loyer mensuel
Ils vivent à 4 dans ce studio insalubre du 16e arrondissement de Paris pour 650 euros de loyer mensuel

Le Figaro

time09-07-2025

  • Business
  • Le Figaro

Ils vivent à 4 dans ce studio insalubre du 16e arrondissement de Paris pour 650 euros de loyer mensuel

Cela fait 11 ans que Marie et Ben louent une chambre de service avec leurs deux enfants. L'humidité gangrène le logement et le préfet n'intervient pas pour les reloger. Lorsque l'on pénètre dans cet immeuble, en plein cœur du 16e arrondissement de Paris, on ne s'attend pas à trouver, au détour d'un couloir, au 7e étage sans ascenseur, un appartement non décent, même insalubre par endroits. Depuis la rue se distingue une façade typique de l'architecture haussmannienne, avec une belle porte cochère. Un élégant tapis rouge recouvre le sol, dans le hall. Et pourtant, une fois les 7 étages sans ascenseurs gravis, non sans peine, nous tombons nez à nez avec 17 chambres de service qui s'étendent sur un même étage. Nous poussons la porte d'un de ces logements : des canalisations sont apparentes, des fils électriques dépassent et des murs gondolent, rongés par l'humidité. Le contraste entre l'intérieur de cet appartement et l'extérieur de l'immeuble est saisissant. Une odeur de renfermé, due à l'humidité, imprègne les lieux. Une senteur persistante qui ne nous quittera pas avant que l'on parte du logement. Les fils électriques dépassent et sont visibles. Crédit Photo : Me Marcia Mouquinho Face à nous, deux enfants et deux adultes s'entassent dans ce studio de 16 m² (d'après le bail, mais la superficie semble plus réduite). Les enfants dans un lit superposé et les parents par terre sur un matelas en mousse pliable. Un peu plus loin, sur le palier, se trouvent les toilettes. Marie* et Ben* versent chaque mois 650 euros de loyer depuis 11 ans. « Le propriétaire était d'accord pour faire des travaux lorsque l'on a emménagé mais il ne les a jamais effectués. Il a annulé tous les rendez-vous que l'on avait pris », regrette Ben. Une non-intervention du préfet Le 29 septembre 2022, Marie et Ben ont pourtant été reconnus prioritaires pour l'obtention d'un logement social et devant être relogés en urgence par la commission de médiation de Paris et le 20 octobre 2023, une ordonnance enjoint au préfet de les reloger, sous astreinte de 450 euros par mois. Le préfet n'a pas mis en exécution cette ordonnance. « Depuis octobre 2023, le préfet a même été enjoint à reloger les locataires sous peine de 450 euros par mois de retard », fait remarquer Me Marcia Mouquinho, avocate en droit public qui représente les locataires. Le sol est cassé par endroits. Crédit Photo : Me Marcia Mouquinho Un pédiatre a délivré une attestation dans laquelle il stipule que l'état de santé de la petite fille de 5 ans « nécessite un aménagement de l'environnement, moins d'humidité et de moisissures », en novembre 2024. Ben a même écrit un courrier au défenseur des droits qui a répondu qu'« un courrier sera prochainement adressé au préfet de Paris et d'Île-de-France [...] afin de les interroger sur votre situation locative et sur l'avancement de votre demande de relogement ». Deux recours ont été introduits dont une requête en injonction dans laquelle il est demandé d'enjoindre au préfet de la région Île-de-France et de Paris d'assurer leur relogement car aucune offre n'a été formulée depuis la décision du 29 septembre 2022 et l'ordonnance d'octobre 2023. « D'un côté se trouve le droit au logement opposable (Dalo) et de l'autre côté, des investisseurs qui mettent en location des logements. Il existe un minimum de conditions. On ne peut pas louer un logement insalubre ou indécent. Le prix au mètre carré est ici excessif par rapport à l'état du logement », souligne Me Marcia Mouquinho. En attendant d'être relogée, la petite fille « prie pour avoir une belle chambre à elle qu'elle pourra décorer ». *Les prénoms ont été changés

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