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Le Parisien
40 minutes ago
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Pourquoi le leader palestinien Marwan Barghouti, en prison depuis 23 ans, représente un « danger politique » pour Netanyahou ?
Vendredi dernier, le monde a pu apercevoir pour la première fois depuis des années Marwan Barghouti, l'un des prisonniers les plus célèbres d'Israël. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, on peut voir le ministre israélien de la sécurité nationale Itamar Ben Gvir venir tancer le détenu dans sa cellule, au mépris de la convention de Genève.


Le Parisien
an hour ago
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Benyamin Netanyahou accuse Macron « d'alimenter le feu antisémite »
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a accusé le président français Emmanuel Macron « d'alimenter le feu antisémite » en France en appelant à la reconnaissance internationale de l'État de Palestine, selon un courrier officiel au chef de l'État français. « Je vous appelle à remplacer la faiblesse par l'action, l'apaisement par la volonté, et à le faire avant une date claire : la nouvelle année juive, le 23 septembre 2025 », poursuit cette lettre signée par le dirigeant israélien, en date du 17 août, et transmise à l'AFP mardi. « Je suis préoccupé par la montée alarmante de l'antisémitisme en France et par le manque d'actions décisives de votre gouvernement pour y faire face. Ces dernières années, l'antisémitisme a ravagé les villes françaises », écrit Benyamin Netanyahou. « Depuis vos déclarations publiques attaquant Israël et signalant la reconnaissance d'un État palestinien, il a augmenté », affirme-t-il. Critique l'appel à la reconnaissance de l'État de Palestine par Macron « Suite à l'attaque sauvage du Hamas contre le peuple israélien le 7 octobre 2023, des extrémistes pro-Hamas et des radicaux de gauche ont lancé une campagne d'intimidation, de vandalisme et de violence contre les Juifs à travers l'Europe », une campagne qui « s'est intensifiée en France » sous le mandat d'Emmanuel Macron, estime le Premier ministre israélien. Il liste plusieurs incidents récents, dont le saccage de l'entrée de bureaux de la compagnie aérienne El Al à Paris, l'agression d'un homme juif à Livry-Gargan, ou des rabbins « agressés dans les rues de Paris ». « Ces incidents ne sont pas isolés. Ils constituent une plaie ». « Votre appel à un État palestinien alimente ce feu antisémite. (…) Cela récompense la terreur du Hamas, renforce le refus du Hamas de libérer les otages, encourage ceux qui menacent les Juifs français et favorise la haine des Juifs qui rôde désormais dans vos rues », accuse encore Benyamin Netanyahou. Netanyahou glorifie le « combat » de Trump contre l'antisémitisme Il loue en contre-exemple le président américain Donald Trump, pour son « combat » contre les crimes antisémites et pour « protéger les Juifs américains ». « Président Macron, l'antisémitisme est un cancer. Il se propage lorsque les dirigeants restent silencieux. Il recule lorsque les dirigeants agissent », apostrophe en conclusion le Premier ministre israélien. La guerre dans la bande de Gaza, déclenchée après l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023, a ravivé les velléités internationales à reconnaître l'État de Palestine. VidéoLa reconnaissance d'un État palestinien est « un devoir moral », assure Emmanuel Macron La France, par la voix du président Macron, a annoncé fin mai qu'elle reconnaîtrait en septembre prochain l'État de Palestine, à l'occasion de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations unies. Au total, les trois quarts des États membres de l'ONU reconnaissent l'État de Palestine, proclamé par la direction palestinienne en exil à la fin des années 1980. Cet acte diplomatique a été réalisé par une dizaine de pays depuis le début de la guerre à Gaza.


Le Parisien
6 hours ago
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L'ONU fustige le comportement « inacceptable » d'Itamar Ben Gvir envers Marwan Barghouti, leader palestinien prisonnier
L'ONU a jugé « inacceptable » mardi le comportement du ministre israélien d'extrême droite, Itamar Ben Gvir, qui a diffusé une vidéo où il prend à partie dans sa cellule, Marwan Barghouthi, un leader palestinien emprisonné depuis 2002. Ces images vidéo montrant le ministre israélien de la Sécurité nationale « réprimander et narguer le dirigeant palestinien Marwan Barghouthi en face-à-face dans une prison israélienne sont inacceptables », a dénoncé le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme Thameen Al-Kheetan, dans un point de presse à Genève. אני קורא הבוקר שכל מיני "גורמים בכירים" ברשות לא כ"כ אהבו את מה שאמרתי לארכי מחבל מרואן ברגותי ימ"ש אז אני אחזור על זה שוב ושוב בלי להתנצל - מי שיתעסק עם עם ישראל, מי שירצח לנו ילדים, מי שירצח לנו נשים, אנחנו נמחק אותו. בעזרת השם. — איתמר בן גביר (@itamarbengvir) August 15, 2025 « Le comportement du ministre et la publication de ces images constituent une atteinte à la dignité » de M. Barghouthi, a-t-il ajouté. Le droit international exige que toutes les personnes détenues soient traitées avec humanité, dignité, et que leurs droits humains soient respectés et protégés. « Un tel comportement de la part du ministre responsable du service pénitentiaire peut inciter à la violence contre les détenus palestiniens, favorisant des violations des droits humains » dans les centres de détention, a mis en garde M. Kheetan. « Vous ne nous vaincrez pas. Quiconque fait du mal au peuple d'Israël, quiconque tue des enfants, quiconque tue des femmes (...) nous l'effacerons », lance en hébreu le ministre sur la vidéo diffusée sur X. Humiliation du « Mandela palestinien » « Je lis que divers hauts responsables de l'Autorité (palestinienne) n'ont pas tellement aimé ce que j'ai dit au terroriste en chef Marwan Barghouthi, que son nom soit effacé. Alors je vais le répéter encore et encore sans m'excuser : quiconque s'en prend au peuple d'Israël, quiconque tue nos enfants, quiconque tue nos femmes, nous l'effacerons. Avec l'aide de Dieu », a ajouté Itamar Ben Gvir, en commentaire à la vidéo. Marwan Barghouthi, ancien cadre du Fatah qui défend une résolution politique au conflit israélo-palestinien, est emprisonné depuis 2002 par Israël. Il est régulièrement cité comme un possible successeur au président palestinien, Mahmoud Abbas, malgré sa détention.


Le Figaro
6 hours ago
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Bande de Gaza : RSF, l'ONU et le Qatar dénoncent la mort de journalistes tués par l'armée israélienne
L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a fait part de sa «colère» et demandé une «action forte de la communauté internationale pour stopper» Israël, tandis que le Qatar a dénoncé le «ciblage délibéré» de journalistes. L'organisation de défense de la presse Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé lundi 11 août «avec force et colère l'assassinat revendiqué» par l'armée israélienne d'un journaliste de la chaîne Al Jazeera dans la bande de Gaza, après les frappes opérées dimanche soir. Le premier ministre du Qatar a également condamné le «ciblage délibéré» de journalistes réalisé par Tsahal. Al Jazeera, chaîne basée au Qatar, a annoncé dimanche la mort de cinq de ses journalistes lors d'une frappe israélienne dans la bande de Gaza. Parmi eux, Anas al-Sharif, 28 ans, reporter bien connu de ses téléspectateurs, que l'armée israélienne a reconnu avoir ciblé en le qualifiant de «terroriste». Publicité Les autres morts sont le correspondant Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen, Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa. Leurs noms s'ajoutent à la liste des près de 200 journalistes, selon RSF, tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du mouvement palestinien Hamas du 7 octobre 2023. Des «crimes qui dépassent l'imagination» Le premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, a dénoncé lundi «le ciblage délibéré» par Israël de journalistes d'Al Jazeera, dans la bande de Gaza, où cinq employés de la chaîne qatarie ont été tués dans la nuit par une attaque israélienne. «Le ciblage délibéré des journalistes par Israël dans la bande de Gaza révèle à quel point ces crimes dépassent l'imagination», a déclaré sur X le premier ministre qatari, qui a rendu hommage à la mémoire d'«Anas al-Sharif, Mohammed Qreiqeh, et leurs collègues» tués dans l'attaque sur une tente dans la ville de Gaza. RSF appelle la communauté internationale à «stopper» Israël «Anas al-Sharif, l'un des journalistes les plus célèbres de la bande de Gaza, était la voix de la souffrance imposée par Israël aux Palestiniens de Gaza», a estimé l'ONG dans un communiqué transmis à l'AFP, en demandant une «action forte de la communauté internationale pour stopper l'armée israélienne». Selon RSF, «le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir d'urgence sur le fondement de la résolution 2222 de 2015 sur la protection des journalistes en période de conflit armé», afin d'éviter «de tels meurtres extrajudiciaires de professionnels de médias». L'ONG rappelle avoir déposé «quatre plaintes» contre l'armée israélienne «auprès de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre commis contre les journalistes à Gaza». Publicité «Terroriste» selon Tsahal L'armée israélienne a confirmé avoir ciblé Anas al-Sharif, le qualifiant de «terroriste» qui «se faisait passer pour un journaliste». Il «était le chef d'une cellule terroriste au sein de l'organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d'attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes» israéliennes, a-t-elle affirmé sur Telegram. RSF a rétorqué que ces accusations avaient été formulées «sans preuves», en reprochant à l'armée israélienne d'avoir «reproduit un procédé connu et déjà éprouvé, notamment contre des journalistes d'Al-Jazeera». «Le 31 juillet 2024, l'armée israélienne avait tué les reporters Ismail al-Ghoul et Rami al-Rifi dans une frappe ciblée et revendiquée, accusant le premier d'être un terroriste», a fait valoir RSF. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme a quant à lui condamné «le meurtre par l'armée israélienne de six journalistes palestiniens» dans la bande de Gaza dans un communiqué publié sur le réseau social X. Le Haut-Commissariat accuse Israël d'avoir «visé la tente» où se trouvaient les employés de la chaîne Al Jazeera, ce qui «constitue une grave violation du droit humanitaire international», selon le communiqué. «Israël doit respecter et protéger tous les civils, y compris les journalistes», souligne encore le Haut-Commissariat qui rappelle qu'«au moins 242 journalistes palestiniens ont été tués à Gaza depuis le 7 octobre 2023» et que l'ONU réitère sa demande d'«un accès immédiat, sûr et sans entrave à Gaza pour tous les journalistes».


Le Figaro
11 hours ago
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Australie : la cheffe de la diplomatie critique la révocation par Israël de visas pour ses diplomates
La cheffe de la diplomatie australienne a qualifié ce mardi de «réaction injustifiée» la révocation par Israël des visas de représentants de Canberra auprès de l'Autorité palestinienne, motivée par la décision du pays océanien de reconnaître un État palestinien. Le ministre israélien des Affaires étrangères israélien Gideon Saar a précisé que la mesure faisait également suite au «refus injustifié» de l'Australie «d'accorder des visas à des personnalités israéliennes». Il a mentionné le cas du député d'extrême droite Simcha Rothman qui devait donner des conférences en Australie, et dont le visa a été annulé lundi, le gouvernement l'accusant de vouloir «diffuser un message de haine et de division». Le ministre a aussi «donné pour instruction à l'ambassade israélienne à Canberra d'examiner attentivement toute demande de visa officielle émanant de l'Australie pour entrer en Israël», a-t-il écrit sur X. On ignore dans l'immédiat le nombre de diplomates australiens concernés. Publicité «Une réaction injustifiée» Son homologue australienne Penny Wong a critiqué une «réaction injustifiée» d'Israël. «À un moment où le dialogue et la diplomatie sont plus nécessaires que jamais, le gouvernement Netanyahou isole Israël et nuit aux efforts internationaux en faveur de la paix et d'une solution à deux États», a-t-elle affirmé dans un communiqué. Dans le sillage d'autres pays comme la France et le Canada, le premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé la semaine dernière que son pays avait l'intention de reconnaître un État palestinien lors de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre. Ces pays soutiennent la solution à deux États pour régler le conflit israélo-palestinien vieux de plusieurs décennies, et appellent Israël à cesser son offensive dévastatrice à Gaza lancée en riposte à l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.