logo
Une invasion de méduses provoque l'arrêt d'une centrale nucléaire en France

Une invasion de méduses provoque l'arrêt d'une centrale nucléaire en France

24 Heures11-08-2025
La centrale de Gravelines a dû s'arrêter lundi en raison d'une «présence massive» de méduses dans ses systèmes de refroidissement. Un incident rare mais accentué par le réchauffement climatique.
Publié aujourd'hui à 18h58
La centrale nucléaire de Gravelines en France est la plus grande d'Europe occidentale.
AFP
La centrale nucléaire de Gravelines (Nord) , la plus grande d'Europe occidentale, est complètement à l'arrêt depuis lundi matin en raison d'une «présence massive» de méduses dans les stations de pompage de l'eau servant au refroidissement de ses réacteurs, un incident rare.
Les unités de production n° 2, 3, 4 et 6 se sont automatiquement arrêtées entre la nuit de dimanche et lundi matin à cause de cette «présence massive et non prévisible» de méduses dans les tambours filtrants des stations de pompage, a annoncé la société EDF sur son site.
Cela n'a «pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l'environnement», assure l'opérateur, rappelant que les stations de pompage se situent dans la partie non nucléaire de la centrale.
Celle-ci se retrouve ainsi provisoirement complètement à l'arrêt, car ses deux autres unités de production, les n° 1 et 5, sont actuellement en maintenance. Redémarrage dans les prochains jours
Située au bord de la mer du Nord, Gravelines est la plus grande centrale nucléaire d'Europe occidentale, par son nombre de réacteurs et sa capacité de production (six réacteurs à eau pressurisée de 900 mégawatts chacun).
Le site doit par ailleurs accueillir deux réacteurs de nouvelle génération (EPR2) de 1600 MW chacun à l'horizon 2040.
Selon EDF, les unités de production n° 2, 3 et 4 se sont arrêtées automatiquement dimanche entre 23 h et minuit, «conformément aux dispositifs de sûreté et de protection», et «l'unité n° 6 s'est arrêtée automatiquement à son tour» lundi à 6 h 20. Redémarrage dans les prochains jours.
«Les équipes de la centrale sont mobilisées et procèdent actuellement aux diagnostics et interventions nécessaires pour pouvoir redémarrer les unités de production en toute sûreté», assure encore EDF.
Leur redémarrage est prévu une unité après l'autre dans les prochains jours, a précisé ultérieurement EDF. Un phénomène «assez rare»
«Il n'y a pas de risque de pénurie» pour le réseau électrique à cause de cet incident, a affirmé à l'AFP une porte-parole du groupe, car d'autres centrales nucléaires et d'autres sources d'énergie fonctionnent en ce moment, comme le solaire.
Des réacteurs nucléaires paralysés à cause d'une invasion de méduses, c'est «assez rare», mais EDF a déjà connu rencontré le phénomène «dans les années 90», toujours selon cette porte-parole.
Des cas similaires se sont déjà produits, notamment dans les années 2010, aux États-Unis, en Écosse, en Suède ou encore au Japon.
La prolifération dans le monde de ces animaux marins gélatineux et urticants est due à plusieurs facteurs, dont le réchauffement des océans avec celui du climat, mais aussi la surpêche, qui élimine certains de leurs prédateurs directs comme le thon.
La présence de méduses sur le littoral du nord de la France «est régulière et saisonnière», explique à l'AFP Dominique Mallevoy, responsable aquariologie au centre national de la mer Nausicaá à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Des signalements réguliers
Les méduses de la région ont un cycle de vie très court: elles naissent au printemps et «vont presque toutes mourir entre l'automne et l'hiver», ajoute-t-il.
«Presque tous les étés, maintenant, il y a des signalements de grands bancs de méduses». Avec la raréfaction du poisson, elles ont moins de prédateurs et davantage de plancton disponible pour leur alimentation, donc «elles vont croître sans problème», relève l'expert.
La hausse des températures de la mer peut aussi jouer un rôle dans leur prolifération accrue en été, car une eau qui se réchauffe plus vite au printemps facilite la naissance des bébés méduses, toujours selon Dominique Mallevoy.
D'autres centrales nucléaires Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters
AFP
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

École: bannir le smartphone des cours laisse les élèves perplexes
École: bannir le smartphone des cours laisse les élèves perplexes

24 Heures

time17 hours ago

  • 24 Heures

École: bannir le smartphone des cours laisse les élèves perplexes

Rentrée scolaire – Bannir le smartphone des cours laisse les élèves perplexes En janvier, le Canton étendra aux gymnases et écoles professionnelles une interdiction déjà en vigueur à l'école obligatoire. Les jeunes semblent s'en accommoder. Frédéric Ravussin , Arsène Passamani Les élèves des gymnases et écoles professionnelles du canton ont fait leur rentrée lundi. Dès le deuxième semestre, la gestion des smartphones y sera uniformisée. Florian Cella Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Une nouvelle directive va uniformiser l'usage des smartphones dans les écoles postobligatoires vaudoises. La majorité des élèves ne voit pas ce qu'elle va changer concrètement. Les enseignants appliquent actuellement les règles avec différents niveaux de rigueur. Un programme de détox numérique a été déployé au Gymnase du Bugnon. «Quoi, le téléphone est interdit au gymnase? Je n'étais pas au courant. ça ne va pas le faire, je ne peux pas vivre sans mon bigo.» Sur le point de partir pour une visite guidée du Gymnase d'Yverdon lundi en fin de matinée, cette jeune fille de 16 ans découvre l'existence de cette récente directive de la Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CIIP) que Vaud va étendre au niveau secondaire II. Tout juste sortie de l'école obligatoire où les smartphones sont bannis depuis 2019 (en dehors des activités pédagogiques spécifiques, évidemment), elle pensait peut-être bénéficier d'une plus grande liberté d'écran en gagnant le postobligatoire. L'adolescente redescend toutefois de plusieurs tours en apprenant que cette restriction d'usage – qui entrera formellement en vigueur fin janvier – ne s'applique qu'aux heures de cours, pas aux interclasses, ni à la récréation et à la pause de midi. Formellement en effet, une interdiction pure et simple n'est pas possible dans les gymnases comme dans les écoles professionnelles. Principalement parce que de nombreux étudiants et apprentis y sont déjà majeurs. Mais aussi parce que pour les apprentissages en mode dual, le smartphone permet d'assurer le lien entre les entreprises formatrices et leurs jeunes collaborateurs. «Plutôt une bonne chose» En ce lundi de rentrée scolaire, un petit tour d'horizon aux abords de cinq établissements du postobligatoire vaudois semble indiquer que la vive réaction de l'Yverdonnoise fait plutôt figure d'exception et que la mesure n'aura pas l'effet d'une bombe. «En soi, c'est plutôt une bonne chose. Ce qu'on en fait, c'est inutile et une simple notification suffit à nous déconcentrer», notent Marc* et Martin*, deux élèves de 16 ans qui entrent en deuxième année. «Personnellement, ça ne changera rien pour moi. Je ne l'utilisais pas en classe. Je n'en vois pas l'intérêt. Sans oublier que c'est notre choix d'être ici pour étudier», enchaîne José*, lui aussi élève de 2e année. Même sous couvert d'anonymat, les grands adolescents vaudois n'assumeraient-ils pas de souffrir d'une certaine dépendance à leur appareil connecté? Ou alors veulent-ils dissimuler le fait qu'ils schindent en tapotant sur leur téléphone à l'insu des profs? Car en soi, la directive de la CIIP a surtout pour but «d'harmoniser les pratiques, de mettre tout le monde sur un pied d'égalité», explique Patrick Godat, directeur du Gymnase du Bugnon. À l'ETML, Samuel Ruegsegger sait depuis un moment qu'il doit laisser son téléphone portable en mode silence dans son sac. Florian Cella En effet, voilà plusieurs années que les téléphones portables et autres tablettes n'ont plus droit de cité pendant les cours au sein d'une majorité d'établissements. «Ça fait un moment qu'on doit le laisser en mode silence dans le sac», note Samuel Ruegsegger, 17 ans et étudiant de 2e année de polymécanique à l'ETML. «C'est quoi cette nouvelle directive? Ah, mais ça change quoi par rapport à l'année dernière», s'interrogent Ellie Ayacaba Ondo et Julian Buchanan, gymnasien de 17 et 18 ans au Bugnon. De son côté, le corps enseignant l'a bien accueillie. Logique. Directrice du Gymnase d'Yverdon, Anne Fournand évoque ainsi une pratique commune depuis plusieurs années. «Et quand on l'a officialisée dans notre règlement interne, elle n'a pas fait débat», reprend celle qui vient d'être nommée présidente de la conférence des directeurs de gymnases vaudois. Disparité de traitement À l'en croire, peu de sanctions ont dû être prises jusqu'ici à l'encontre d'élèves récalcitrants. À savoir une confiscation temporaire de l'objet. Mais la réglementation était-elle observée stricto sensu? Difficile à dire… Même certains profs admettent être plus ou moins fermes sur la question. Les témoignages de plusieurs étudiants et apprentis vaudois corroborent en tout cas ce semblant d'aveu. «Les profs s'en foutent un peu si certains ne suivent pas parce qu'ils sont sur leur téléphone», avance ainsi cet étudiant de 2e année à l'EPSIC. «Tous ne réagissent pas de la même manière. L'année dernière, une prof nous demandait d'éteindre complètement notre portable et qu'on le pose sur son bureau en début de cours, alors que d'autres nous disaient simplement de le ranger dans notre sac, même quand ils surprenaient quelqu'un en train de l'utiliser», reprennent les deux amis gymnasiens du Bugnon. Gymnasiens au Bugnon, Ellie Ayacaba Ondo et Julian Buchanan ne voient pas ce que la nouvelle directive va changer pour eux. Florian Cella Quoi qu'il en soit, les deux profs croisés sur le parking du Gymnase d'Yverdon semblent être sur la même longueur d'onde: «Certes, le téléphone peut se révéler utile, mais globalement je suis contre son usage en classe. Et cette directive nous donne une base sur laquelle nous appuyer», relève la première. «C'est surtout aux élèves qu'il faut penser. Enfin, à la minorité d'entre eux qui ne peut s'empêcher de regarder son portable et qui, par manque d'attention, va manquer dix minutes essentielles de la leçon, ce qui se répercutera sur ses résultats», poursuit le second. Programme de gestion Ce constat, les directions l'ont bien évidemment fait aussi. Au Bugnon, on a du reste mis en place un programme de détox numérique. «Il rencontre une belle réussite et permet non seulement aux élèves de mieux se concentrer sur les études, mais aussi de sortir de la solitude numérique», explique Patrick Godat. Étudiant dans cet établissement, Léo voit les choses un peu différemment: «Il faudrait plutôt essayer d'apprendre à travailler avec le téléphone plutôt que d'en restreindre l'usage.» À Yverdon, un projet monté avec l'unité de promotion de la santé et de prévention en milieu scolaire pour le deuxième semestre 2025-2026 va du reste dans ce sens. «On y abordera la gestion des écrans, leur impact sur les relations, les aspects légaux liés à leur utilisation, de même que les conséquences qu'ils peuvent avoir sur la santé», conclut Anne Fournand. *Prénoms fictifs Souvenir: dix ans après, rien n'a changé Il y a dix ans, mon parcours scolaire me projetait sur les bancs du Gymnase du Bugnon. Génération Z oblige: le téléphone était déjà au centre de tous les intérêts. Au niveau du règlement interne de l'établissement, rien n'était vraiment différent de ce que la nouvelle directive stipule aujourd'hui. Nous devions mettre nos portables sous silence et dans nos sacs. Certains tremblaient déjà, rien qu'à l'idée de se faire confisquer leur bien le plus précieux. Je me souviens qu'une prof nous laissait écouter de la musique pendant les heures de dessin. Sans parler des scènes de liesse quand un Kahoot – quiz interactif sur téléphone – était organisé en classe. Lorsque son usage n'était pas autorisé dans un cadre pédagogique, on se servait des trousses, classeurs et autres stratagèmes pour l'utiliser en cachette. On suivait les exploits de Lara Gut, Carlo Janka ou Beat Feuz en même temps que les cours de trigonométrie. Il y a dix ans, certains enseignants étaient réputés plus sévères, d'autres plus tolérants sur ces utilisations. Il y avait ceux qui confisquaient les appareils à la moindre sonnerie et ceux qui faisaient semblant de ne rien voir ou de ne rien entendre. En discutant aujourd'hui avec les gymnasiens, cela semble être toujours le cas. À voir maintenant si la nouvelle directive du Canton permettra au corps enseignant d'uniformiser ses pratiques quant à l'usage du téléphone portable. Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Se connecter Frédéric Ravussin est journaliste à 24 heures depuis 2005 pour qui il couvre l'actualité régionale du Nord vaudois. Au-delà de ces frontières géographiques, il a un intérêt marqué pour les sujets touchant au monde des animaux (les oiseaux en particulier) et au domaine du sport. Plus d'infos @fredravussin Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

À l'école, le smartphone n'est pas qu'un ennemi
À l'école, le smartphone n'est pas qu'un ennemi

24 Heures

time17 hours ago

  • 24 Heures

À l'école, le smartphone n'est pas qu'un ennemi

Accueil | Opinion | Éditorial | Opinion L'usage «régulé» des écrans est l'un des sujets chauds de la rentrée. Pas trop chez les élèves, qui haussent les épaules. Éditorial Publié aujourd'hui à 19h52 Comment donc, l'usage du smartphone est interdit pendant les cours? Et le Canton de Vaud serre la vis au secondaire II pour les gymnasiens et les apprentis après l'école obligatoire? Dans le stress de la rentrée d'hier, nous sommes allés à la rencontre de gymnasiens et d'apprentis à l'école professionnelle. Qui ont haussé les épaules. Le smartphone «interdit», plus exactement «régulé» en classe? Eh bien, «c'était déjà comme ça», au bon vouloir des profs avant l'uniformisation en cours. Ou alors les jeunes ne sont tout simplement pas au courant. C'est, en un sens, normal puisque «le grand saut» se produira au deuxième semestre, donc au début de l'année 2026. C'est peut-être aussi le signe que l'information n'a pas circulé de la meilleure façon. Mais au fait, sur quel canal se répand l'information, de nos jours? Eh bien, tiens, sur les smartphones. Les médias sont bien placés pour le savoir. Et donc, feu sur le vilain appareil responsable de tous les maux? On ne niera pas les méfaits de l'addiction aux écrans, responsable de troubles de la lecture et de manque de concentration. Mais reconnaissons que le smartphone fait partie de nos vies. Et que c'est aussi un bel outil de recherche et de connaissance. Encore faut-il apprendre à l'utiliser intelligemment. Et ça tombe bien: l'école parle aussi de l'usage pédagogique des écrans et du regard critique et sélectif à porter sur nos appareils. Le Gymnase d'Yverdon planche par exemple sur un projet pilote prometteur pour 2026. C'est vraiment la voie à explorer et à intensifier. En savoir davantage sur le smartphone l'école Philippe Maspoli est journaliste à la rubrique vaudoise et à la cellule enquêtes et reportages. Il a travaillé dans le journalisme local, a été responsable des rédactions régionales et a suivi les affaires judiciaires. Il se consacre actuellement à tous les sujets qui touchent les gens dans leur vie quotidienne. Plus d'infos @PhilippeMas Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Cette technologie inédite pourrait sauver des vies au Tour de Romandie
Cette technologie inédite pourrait sauver des vies au Tour de Romandie

24 Heures

time5 days ago

  • 24 Heures

Cette technologie inédite pourrait sauver des vies au Tour de Romandie

Une technologie inédite, qui vise à renforcer la sécurité des cyclistes et minimiser le risque de nouveaux drames, est testée par l'Union cycliste internationale sur la boucle romande. Publié aujourd'hui à 17h02 Après le tragique accident de la jeune Suissesse Muriel Furrer lors des Mondiaux de Zurich en 2024, le Tour de Suisse avait lancé un système de suivi GPS pour renforcer la sécurité des cyclistes. L'Union cycliste internationale va tester sa propre technologie au Tour de Romandie cette semaine. freshfocus En bref: Une cycliste de chaque équipe du Tour de Romandie féminin (du 15 au 17 août) sera équipée d'un système de géolocalisation GPS. Le but? Assurer la sécurité des coureuses et tester une technologie inédite. Les conclusions des tests permettront de peaufiner le système afin d'équiper tous les cyclistes lors des Mondiaux de Kigali (Rwanda) en septembre. Comme souvent, la Boucle romande sert de «cobaye» à l'Union cycliste internationale (UCI) , de par la proximité géographique de l'instance basée à Aigle, qui a approché les organisateurs du TDR. «Savoir où sont les cyclistes est une excellente initiative pour la sécurité des cyclistes, pour les organisateurs, les familles et les spectateurs», observe Richard Chassot, directeur de l'épreuve. L'idée d'un suivi GPS des cyclistes a germé à la suite des décès tragiques qui l'ont frappé ces dernières années, dont l'accident mortel de Gino Mäder sur le Tour de Suisse 2023 et la chute fatale de Muriel Furrer lors des Mondiaux de Zurich l'an passé. La jeune cycliste suisse (18 ans) n'avait été vue par aucun témoin et avait été découverte inanimée en forêt par un membre de la sécurité du parcours. L'UCI veut renforcer la sécurité des cyclistes Un premier concept avait été développé et financé par les organisateurs du Tour de Suisse cette année, où un centre de sécurité donnait accès aux signaux GPS de tous les coureurs, aux images télévisées de la course et à un radar météorologique. Une alerte était donnée si un traceur GPS cessait de bouger pendant 30 secondes, si la vitesse d'un traceur changeait de manière anormale ou si un traceur quittait la route. L'UCI avait gardé un œil sur le projet, mais elle a décidé de développer sa propre technologie, sans dévoiler précisément les détails de son fonctionnement. «L'objectif de ce test est de perfectionner le logiciel de suivi et de définir des protocoles permettant de transmettre des données en temps réel à la direction de course, aux équipes médicales et aux Commissaires UCI, décrit l'Union cycliste internationale. Ce système renforcera le suivi de la sécurité des coureurs pendant les compétitions et permettra une intervention rapide en cas d'incident.» En lien avec le Tour de Romandie Sylvain Bolt est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche depuis 2019. Il couvre en particulier le ski alpin et le freeride, mais aussi le cyclisme et l'athlétisme. Plus d'infos @SylvainBolt Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store