Dernières actualités avec #méduses


Le Parisien
6 days ago
- Le Parisien
Méduses à la centrale nucléaire de Gravelines : un premier réacteur redémarre
La production devrait pouvoir reprendre petit à petit. Ce mercredi matin, à 7h30, l'un des réacteurs de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), le 6, a pu redémarrer, selon EDF. Il s'était arrêté automatiquement lundi, à cause d'un groupe « massif et non prévisible » de méduses dans les stations de pompage de l'eau servant au refroidissement des réacteurs. Les unités de production n°2, 3 et 4 s'étaient, elles, arrêtées dès dimanche soir pour la même raison. VidéoDes méduses mettent la centrale de Gravelines à l'arrêt Elles sont toujours à l'arrêt ce mercredi. Des interventions sont « en cours » et leur redémarrage est prévu « dans les prochains jours », selon une porte-parole de l'opérateur. Pas de risque de pénurie Selon l'opérateur, l'incident n'a « pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l'environnement ». La centrale - plus grande d'Europe occidentale, par son nombre de réacteurs et sa capacité de production - était entièrement paralysée, puisque les deux autres unités sont en maintenance. La porte-parole d'EDF avait cependant assuré, lundi, que cet arrêt n'entraînait aucun « risque de pénurie » pour le réseau électrique de l'Hexagone. À lire aussi Comment un banc de méduses a mis à l'arrêt la centrale nucléaire de Gravelines Il est « assez rare » que des méduses paralysent le fonctionnement de réacteurs nucléaires, mais l'opérateur a déjà connu une situation similaire dans les années 1990. Par ailleurs, ce genre d'incident s'est également produit aux États-Unis, en Écosse, en Suède ou encore au Japon.

Le Figaro
6 days ago
- Le Figaro
La centrale nucléaire de Gravelines reprend progressivement sa production après l'invasion de méduses
Mercredi matin, le réacteur numéro 6 a redémarré après plusieurs jours d'arrêt total, tandis que trois autres unités restent suspendues à cause de la prolifération inhabituelle de méduses dans les circuits de refroidissement. Un premier réacteur de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) a redémarré mercredi matin, a annoncé EDF, alors que la production du site était totalement paralysée depuis lundi matin à cause de la présence massive de méduses. «Le réacteur n°6 a redémarré ce matin à 7H30», selon une porte-parole d'EDF interrogée. Trois autres unités de production restent actuellement arrêtées à cause de nombreuses méduses ayant échoué dans les tambours filtrants des stations de pompage de l'eau de mer servant au refroidissement des réacteurs, un incident rarissime. Publicité Plus d'informations à venir...


Le Figaro
6 days ago
- Science
- Le Figaro
Voici la méduse la plus urticante que l'on peut voir en France
Elles sont de plus en plus présentes sur les côtes françaises, au point de provoquer la fermeture de certaines plages. Les méduses deviennent le cauchemar des baigneurs, notamment l'une d'entre elles, la méduse pélagique, au venin extrêmement urticant. Les côtes françaises hébergent une soixantaine d'espèces de méduses. De la mer Méditerranée à la Manche, en passant par l'océan Atlantique, il devient difficile de leur échapper. En cause, le dérèglement climatique qui provoque le réchauffement des océans et des conditions favorables à l'apparition des méduses ; et la surpêche, qui embarque leurs prédateurs dans ses filets. Les méduses que l'on retrouve le plus fréquemment sur nos côtes sont les méduses rayonnées (Chrysaora hysoscella), les méduses aurélie (Aurelia aurita), les méduses chou-fleur (Rhizostoma octopus), les méduses chevelues (Cyanea lamarckii) et, bien sûr, les méduses pélagiques (Pelagia noctiluca). Publicité Une méduse venimeuse et bioluminescente La méduse pélagique tire son nom latin du fait qu'elle produit de la lumière lorsqu'elle entre en contact avec un objet comme la coque d'un bateau. Littéralement, on le traduit par «qui brille la nuit en mer». Un phénomène de bioluminescence désormais bien connu. Venimeuse même lorsqu'elle est échouée sur le sable, la méduse pélagique se reconnaît à sa couleur violette et son ombrelle bleue. C'est la plus urticante des méduses que l'on peut croiser en France, le plus souvent dans le bassin méditerranéen. Delphine Thibault, spécialiste des méduses et chercheuse à l'université d'Aix-Marseille, explique : «Quand on les voit sur nos côtes, c'est qu'elles sont ramenées par des courants, ce sont des bancs d'animaux en train de mourir (...) ce n'est absolument pas de leur volonté». Les invasions ponctuelles de méduses pélagiques sont liées à des phénomènes météorologiques, comme la disparition du Mistral, qui les ramènent vers les côtes. À lire aussi Sans cerveau, des méduses sont capables d'apprendre à éviter les obstacles Huit tentacules, quatre bras et un corps venimeux La méduse pélagique n'est pas très grande. Elle mesure tout au plus une dizaine de centimètres. Ses tentacules, en revanche, sont bien plus longs, une soixantaine de centimètres voire plus sur certains spécimens. Les tentacules jouent un rôle crucial dans la vie de la méduse puisqu'ils lui permettent de se défendre, mais aussi de capturer ses proies qu'elle ingère ensuite à l'aide de ses bras oraux. Lorsque les tentacules de la méduse entrent en contact avec un corps, ils déposent des cellules urticantes sur la peau. Ces cellules libèrent ensuite le venin de la méduse, déclenchant une sensation de brûlure cuisante qui peut s'accompagner, dans de rares cas, d'une réaction allergique nécessitant une prise en charge médicale d'urgence. En cas de piqûre, on oublie le remède de grand-mère selon lequel il faudrait uriner sur la plaie. On rince la zone touchée à l'eau de mer, on retire les filaments visibles à l'œil nu avec une pince puis on dépose du sable sur la plaie que l'on racle doucement avec une carte bancaire. Il ne faut surtout pas toucher avec les doigts sous peine de les infecter également. Un dernier rinçage à l'eau de mer puis direction le poste de secours.

Le Parisien
11-08-2025
- Le Parisien
Comment un banc de méduses a mis à l'arrêt la centrale nucléaire de Gravelines
Un groupe « massif et non prévisible » de méduses a littéralement mis à l'arrêt quatre unités sur six de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) ce lundi. La centrale est ainsi provisoirement complètement à l'arrêt, ses deux autres unités de production étant déjà l'arrêt à cause d'une maintenance. Une reprise est évoquée pour jeudi, mais cet arrêt n'est pas sans interroger.


24 Heures
11-08-2025
- 24 Heures
Une invasion de méduses provoque l'arrêt d'une centrale nucléaire en France
La centrale de Gravelines a dû s'arrêter lundi en raison d'une «présence massive» de méduses dans ses systèmes de refroidissement. Un incident rare mais accentué par le réchauffement climatique. Publié aujourd'hui à 18h58 La centrale nucléaire de Gravelines en France est la plus grande d'Europe occidentale. AFP La centrale nucléaire de Gravelines (Nord) , la plus grande d'Europe occidentale, est complètement à l'arrêt depuis lundi matin en raison d'une «présence massive» de méduses dans les stations de pompage de l'eau servant au refroidissement de ses réacteurs, un incident rare. Les unités de production n° 2, 3, 4 et 6 se sont automatiquement arrêtées entre la nuit de dimanche et lundi matin à cause de cette «présence massive et non prévisible» de méduses dans les tambours filtrants des stations de pompage, a annoncé la société EDF sur son site. Cela n'a «pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l'environnement», assure l'opérateur, rappelant que les stations de pompage se situent dans la partie non nucléaire de la centrale. Celle-ci se retrouve ainsi provisoirement complètement à l'arrêt, car ses deux autres unités de production, les n° 1 et 5, sont actuellement en maintenance. Redémarrage dans les prochains jours Située au bord de la mer du Nord, Gravelines est la plus grande centrale nucléaire d'Europe occidentale, par son nombre de réacteurs et sa capacité de production (six réacteurs à eau pressurisée de 900 mégawatts chacun). Le site doit par ailleurs accueillir deux réacteurs de nouvelle génération (EPR2) de 1600 MW chacun à l'horizon 2040. Selon EDF, les unités de production n° 2, 3 et 4 se sont arrêtées automatiquement dimanche entre 23 h et minuit, «conformément aux dispositifs de sûreté et de protection», et «l'unité n° 6 s'est arrêtée automatiquement à son tour» lundi à 6 h 20. Redémarrage dans les prochains jours. «Les équipes de la centrale sont mobilisées et procèdent actuellement aux diagnostics et interventions nécessaires pour pouvoir redémarrer les unités de production en toute sûreté», assure encore EDF. Leur redémarrage est prévu une unité après l'autre dans les prochains jours, a précisé ultérieurement EDF. Un phénomène «assez rare» «Il n'y a pas de risque de pénurie» pour le réseau électrique à cause de cet incident, a affirmé à l'AFP une porte-parole du groupe, car d'autres centrales nucléaires et d'autres sources d'énergie fonctionnent en ce moment, comme le solaire. Des réacteurs nucléaires paralysés à cause d'une invasion de méduses, c'est «assez rare», mais EDF a déjà connu rencontré le phénomène «dans les années 90», toujours selon cette porte-parole. Des cas similaires se sont déjà produits, notamment dans les années 2010, aux États-Unis, en Écosse, en Suède ou encore au Japon. La prolifération dans le monde de ces animaux marins gélatineux et urticants est due à plusieurs facteurs, dont le réchauffement des océans avec celui du climat, mais aussi la surpêche, qui élimine certains de leurs prédateurs directs comme le thon. La présence de méduses sur le littoral du nord de la France «est régulière et saisonnière», explique à l'AFP Dominique Mallevoy, responsable aquariologie au centre national de la mer Nausicaá à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Des signalements réguliers Les méduses de la région ont un cycle de vie très court: elles naissent au printemps et «vont presque toutes mourir entre l'automne et l'hiver», ajoute-t-il. «Presque tous les étés, maintenant, il y a des signalements de grands bancs de méduses». Avec la raréfaction du poisson, elles ont moins de prédateurs et davantage de plancton disponible pour leur alimentation, donc «elles vont croître sans problème», relève l'expert. La hausse des températures de la mer peut aussi jouer un rôle dans leur prolifération accrue en été, car une eau qui se réchauffe plus vite au printemps facilite la naissance des bébés méduses, toujours selon Dominique Mallevoy. D'autres centrales nucléaires Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.