
« Quelques-uns ont tout gâché… » : dans la Sarthe, le parc nautique harcelé par une bande s'est réfugié ailleurs
déménager précipitamment l'aquaparc d'une quarantaine de modules gonflables
qu'il venait d'ouvrir sur le plan d'eau de la base de loisirs de La Gémerie, à Arnage (
Sarthe
), dans la banlieue du Mans. La raison ? Les assauts répétés de plusieurs dizaines de jeunes qui, malgré l'intervention des surveillants, entendaient profiter gratuitement des installations. Depuis, la structure a déménagé à Mansigné, 22 km plus au sud. Et ça va mieux ?
« Oui ! répond Anthony Walle, qui ne se départit jamais de son sourire. Nous avons rouvert ici le 12 juillet. La clientèle n'est pas la même. Nous sommes dans la campagne. Mais je reste amer. Nous voulions proposer une activité aux gamins qui ne peuvent pas partir en vacances et quelques-uns ont tout gâché… » Il a toutefois renoncé à porter plainte. « Ça n'aurait abouti à rien. J'ai seulement déposé une main courante. Il faut tourner la page », dit-il. En jeu, le lien social et la survie d'une société foraine.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
5 hours ago
- Le Parisien
En Allemagne, un néonazi fait scandale après avoir changé de genre pour purger sa peine dans une prison pour femmes
Sven Liebich, 54 ans, né près de Halle en ex-RDA, était surtout connu pour ses provocations et ses discours de haine à l'encontre des migrants, des mesures sanitaires sous le Covid, et son soutien inconditionnel à Vladimir Poutine dans sa guerre contre l'Ukraine. Liebich vendait sur le Net des battes de base-ball — estampillées « aide à l'expulsion » — à des activistes se livrant à des chasses à l'homme contre des migrants.


Le HuffPost France
5 hours ago
- Le HuffPost France
La France insoumise interdit l'accès de sa rentrée politique à ce journaliste du « Monde »
POLITIQUE - Le journal dénonce une « entrave à la liberté de la presse ». La France insoumise (LFI) a refusé d'accréditer pour ses universités d'été le journaliste du Monde en charge de la gauche, Olivier Pérou. Il est le co-auteur du livre La meute qui relate le fonctionnement interne du mouvement et dépeint Jean-Luc Mélenchon en gourou tout-puissant. « Nous élevons la plus vive protestation contre cette entrave caractérisée à la liberté de la presse et à l'accès à l'information », écrit ce jeudi 21 août le directeur du quotidien, Jérôme Fenoglio, dans un billet mis en ligne sur son site. Les universités d'été de LFI, les « AmFis d'été », ont lieu du 21 au 24 août à Châteauneuf-sur-Isère, près de Valence, dans la Drôme. Au Monde, Olivier Pérou suit les partis de gauche, avec Sandrine Cassini. LFI accuse le journaliste de l'avoir « lourdement diffamé » Selon Jérôme Fenoglio, « aucune formation, quel que soit son bord politique, n'avait jusqu'à présent prononcé une telle mesure d'éviction » contre un journaliste du Monde « à l'occasion d'un événement de ce type ». Dans une réaction transmise à l'AFP par son service de presse, LFI a répliqué que « les principes qui régissent la liberté d'information sont assortis de règles déontologiques (respect du contradictoire, protection de la vie privée, rigueur, sources multiples) ». « Celles-ci ont été largement bafouées dans l'ouvrage que monsieur Pérou a consacré à la France insoumise », a poursuivi le mouvement, accusant le journaliste de l'avoir « lourdement diffamé » et d'avoir « inventé de fausses informations » sur sa vie interne. « Contrairement à ce que la direction du Monde indique, cela n'empêche nullement ce journal d'être représenté pour nos universités d'été. La rédaction du Monde est tout à fait la bienvenue pour couvrir cet événement », a conclu LFI. « C'est un précédent assez grave » « Nous ne transigerons pas sur notre liberté de choisir nos journalistes pour couvrir rubriques ou événements, qui fait partie intégrante de notre indépendance éditoriale », insiste pour sa part Jérôme Fenoglio, en saluant « le sérieux et le professionnalisme d'Olivier Pérou et de Sandrine Cassini ». Sollicitée par l'AFP, la Société des rédacteurs du Monde (SRM) a jugé la décision de LFI « indigne » et contraire à « la liberté de la presse ». « C'est un précédent assez grave », a déclaré la journaliste Isabelle Mandraud, vice-présidente de la SRM. Paru début mai, La meute a été coécrit par Charlotte Belaïch (Libération) et Olivier Pérou. Ce livre-enquête décrit une formation totalement organisée autour de la personnalité de Jean-Luc Mélenchon, où intimidations et menaces sont monnaie courante. Lors de la parution, LFI avait rejeté en bloc les affirmations du livre.


Le Parisien
6 hours ago
- Le Parisien
Mystère des quatre cadavres à Choisy-le-Roi : le squat en bord de Seine au cœur des investigations
On avait pu y jeter un œil avant qu'il ne soit placé sous scellés. Et on n'avait pas envie de s'y attarder. Un ancien local technique du conseil départemental dont la porte avait été forcée par des squatteurs. À l'extérieur, des préservatifs usagés et deux chaises de jardin recouvertes d'une couverture. À l'intérieur, une tente de fortune, des sacs de supermarchés, des détritus et une bonne dizaine de paires de chaussures dont on se demande forcément si quelques-unes appartenaient aux quatre hommes repêchés la semaine dernière dans la Seine, à quelques dizaines de mètres de là.