
Seine-et-Marne : 35 ans après la loi Besson, le casse-tête de l'accueil des gens du voyage perdure
celui de Nevoy (Loiret)
du 11 au 18 mai, s'arrache les cheveux. « C'est un casse-tête », résume-t-il.
En Seine-et-Marne,
le compte n'y est pas
. Voici trente-cinq ans que la loi sur le droit au logement, dite loi Besson, impose à chaque préfecture d'établir et appliquer un schéma des aires d'accueil des personnes « dont l'habitat traditionnel est constitué de résidences mobiles ». Les communes de plus de 5 000 habitants y figurent de facto. Une compétence de réalisation transférée aux intercommunalités depuis le 1er janvier 2017.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
33 minutes ago
- Le Parisien
Maine-et-Loire : un adolescent de 16 ans meurt lors d'un stage dans une exploitation agricole
Le drame s'est noué vendredi. Alors qu'il effectuait un stage dans une exploitation agricole à Vivy (Maine-et-Loire), un jeune homme de 16 est mort. Il aurait été mortellement percuté par le godet d'un engin agricole, relate Ouest-France . Une vingtaine de pompiers ont été déployés sur les lieux, mais l'adolescent avait déjà succombé à ses blessures. En état de sidération, le conducteur de l'engin agricole en question a été pris en charge par les secours. À ce stade, les circonstances de l'accident restent inconnues. Une enquête a été ouverte par le parquet de Saumur pour faire la lumière sur cet événement. Le 18 juin déjà, un lycéen avait perdu la vie sur le lieu de son stage , à Saint-Lô (Manche). gé lui aussi de 16 ans, il avait été touché par la chute d'une marchandise d'un chariot élévateur. Les faits étaient survenus dans un magasin de décoration et d'ameublement. Selon « Accident du travail : silence des ouvriers meurent », compte X (ex-Twitter) au plus de 50 000 abonnés, 141 personnes sont décédées sur leur lieu de travail en 2025. 285 accidents mortels ont été recensées l'an passé.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
« Un plafond de verre » : chez Safran HE, près de 500 femmes auraient souffert de discrimination salariale
C'est en 2022 que la situation est apparue au grand jour. Après avoir épluché fiches de paie et bilans sociaux sur l'évolution des revenus au sein de l'entreprise Safran HE, leader mondial des hélicoptères , implanté sur les sites de Bordes (Pyrénées-Atlantiques), Tarnos (Landes) et Buchelay (Yvelines), le syndicat CFE-CGC dresse un constat sans appel sur les évolutions de carrière. « C'était frappant : 90 % des femmes embauchées par l'entreprise ont vu leur emploi sous-évalué et leur carrière buter contre un plafond de verre : impossible d'aller au-delà alors que les hommes pouvaient passer agent de maîtrise, technicien, avec des responsabilités beaucoup plus importantes, résume Me Anne-Marie Mendiboure, avocate spécialiste en droit du travail qui a pris en charge le dossier. Ce sont des femmes brillantes, qui ont des entretiens professionnels très positifs mais qui sont bloquées. Ne pas être traitée à sa juste valeur est une souffrance morale. »

L'Équipe
an hour ago
- L'Équipe
Six raisons de passer ses vacances en montagne quand on est jeune
Ecolo et fun, les sommets ont plus que jamais la cote chez les jeunes, qui y trouvent une opportunité économique de se dépayser dans des paysages très instagramables. Du Jura aux Alpes, des Vosges aux Pyrénées, en passant par le Massif central, la montagne attire de plus en plus les jeunes. Selon l'ANMSM (Association Nationale des Maires des Stations de Montagne), près de 34 % des vacanciers estivaux en altitude ont moins de 35 ans. La montagne coche toutes les cases : effort physique, déconnexion mentale, grands espaces, bon plan anti-canicule... et budget maîtrisé. Bivouac gratuit, auberges de jeunesse, séjours UCPA tout compris et petits trains régionaux minimisent le coût de l'ascension. Et avec cinq massifs principaux, plus de 20 000 km de sentiers balisés, une centaine de stations ouvertes l'été et des sommets qui culminent à 4 810 mètres, la France offre un terrain de jeu XXL pour les amateurs de pleine nature. Six bonnes raisons de prendre de la hauteur. 1) Le goût de l'aventure et du dépassement Pour les jeunes, chaque sentier est une promesse d'effort et chaque sommet, une victoire sur soi. Ils viennent chercher du physique, pour sortir de leur zone de confort, loin des machines de la salle de sport. Autour du lac d'Annecy ou dans les grandes forêts des Vosges, on s'initie au trail, grisé par la sensation de vitesse sur fond de carte postale. La via ferrata est la voie royale pour tutoyer le vertige en toute sécurité, et la plupart des stations "douces" s'y sont mises dans tous les massifs. Pour l'escalade, on fonce à la Bérarde, au coeur mythique de la vallée des Ecrins. Les fondus d'action s'éclatent en VTT sur les pistes de Serre Chevalier ou en mountain bike aux Gets, station de calibre Olympique. À la clé, du frisson dans un décor à grand spectacle. Exemple : stage trail ou escalade à Chamonix, dans le massif du Mont-Blanc, à partir de 330 € les 4 jours (sans transport) avec l'UCPA. 2) Des expériences instagrammables Aujourd'hui, la belle aventure se vit... et se partage ! La montagne est championne des photos aux couleurs saturées et graphiques, offrant des visions idylliques d'espaces nature synonymes de pureté. Sommets enneigés et pâturages paisibles garantissent le post qui fera le buzz et la story à clics. Au-delà du beau cliché, la montagne chouchoute aussi l'image de celui qui publie, en affichant des valeurs actuellement en hausse, telles que le goût de la nature, la décroissance et l'écologie. Parmi les nombreux lieux devenus célèbres grâce aux réseaux sociaux, citons le lac de Gaube et le parc de Néouvielle, où lacs se succèdent, reflets parfaits d'un ciel limpide. Ou encore le Mont Aiguille, dans le Trièves en Isère, sans parler de l'incontournable Mont Blanc. Exemple :Tour du Queyras, randonnée en autonomie de 7 jours entre hameaux traditionnels et paysages iconiques, en demi-pension. À partir de 570 €. 3) Un antidote à la pression urbaine Avec l'altitude, on s'éloigne des villes et du bruit des vallées. Très vite, le charme des hameaux et des alpages opère, préludant au silence des forêts de pins ou le vertige des cimes. Plus on monte, plus le calme apaise en profondeur. La vie se simplifie, devient plus sensorielle. L'écoute des pas, du souffle, le chuchotement d'une cascade ou la fraîcheur d'un lac font redécouvrir des luxes rares : marcher, contempler et ressentir. Sur les plateaux du Vercors, dans les forêts du Jura ou la vallée de la Clarée, partout règne un autre tempo. Le stress quotidien s'éloigne, dissous par l'effort physique et le grand air. Certains retrouvent un sommeil qu'ils avaient perdu. Selon les bons vieux principes de Montaigne, le corps se dénoue, et l'esprit suit. La pression du monde numérique se relâche aussi, tantôt imposée par l'action elle-même, ou le manque de couverture 4G dont bénéficient entre 20 et 25 % des massifs montagneux. Exemple : séjour rando-yoga dans le Val d'Azun dans les Pyrénées, 7 jours en pension complète à partir de 995 €. La Balaguère. 4) L'éveil à une conscience écologique La montagne et ses vastes sanctuaires naturels offrent une leçon vivante d'écologie sur le terrain. Des espaces vierges qui nous touchent invitent à davantage de respect - difficile de laisser emballages ou mégots dans ces alpages plus que parfaits que foulent les bouquetins et autres chamois-. Sous la houlette de guides naturalistes, des enfants du pays, on apprend à reconnaître le vol d'un gypaète ou la corolle blanche d'un edelweiss. La beauté de ce monde fragile émeut et force le respect. Ces terrains de jeux sont si nombreux qu'on a l'embarras du choix, entre les parcs nationaux (5 sont situés en montagne), les parcs naturels régionaux (plusieurs dizaines), et les très nombreuses réserves naturelles. Avec l'ardeur de castors Juniors, on y apprend de nouveaux gestes grisants : monter un bivouac sans laisser de traces, cuisiner avec le minimum. Pour une immersion totale, on deviendra même bénévole dans une ferme d'altitude pour s'initier à la permaculture ou aux soins des brebis. Exemple : wwoofing (éco volontariat) dans une ferme d'altitude, séjours gratuits d'une semaine minimum en échange de 25H de travail hebdomadaire. 5) La force du collectif Via ferrata, escalade et randonnées en montagne ont un point commun : elles se pratiquent en groupe, sécurité oblige. L'altitude expose à des risques et des changements brusques de météo qu'on préfère affronter à plusieurs. Mais l'aventure a bien d'autres bienfaits : rien de tel qu'une cordée pour dynamiser l'esprit de coopération et s'entraider sur les passages techniques. Bivouaquer est l'occasion de partager ses compétences, dans un esprit collaboratif, qui cette fois n'a plus rien de virtuel. La montagne offre aussi une école de la vie, où l'écoute du guide régule les ego de chacun. Pour une fois, c'est la loi du plus faible qui prime : on attend les plus lents, en oubliant la compétition. C'est l'union qui fait la force : une nouvelle douceur de vivre est à l'oeuvre, garante de grands souvenirs. Exemple : À Bessans - Bonneval sur Arc, mini-stages d'initiation ou de perfectionnement à l'alpinisme encadrés par un guide diplômé. À partir de 150 € les deux journées, sans l'hébergement en refuge. Terre d'alpinisme. 6) La montagne, c'est économique Pas besoin d'un gros budget pour partir en montagne : l'été, la plupart des stations adoptent des prix doux, surtout si l'on évite les stations les plus célèbres, et les prix sont partout plus bas qu'en bord de mer. Les jeunes trouvent des bons plans à chaque étage d'altitude. Les auberges de jeunesse FUAJ (Fédération Unie des Auberges de Jeunesse) accueillent dans des lieux stratégiques comme Chamrousse ou La Bresse, dans les Alpes, ou le Mourtis et la sublime vallée de Saint-Béat dans les Pyrénées (beaucoup d'autres options dans les Vosges et le Jura). Pour explorer un massif en liberté, entre 200 et 300 refuges accueillent avec le gîte et parfois le couvert pour un prix très raisonnable (nuitées en dortoir à prévoir). Et surtout, il reste le bivouac. Dans de nombreuses vallées, dormir sous la tente est autorisé et gratuit : matériel simple, cuisine au réchaud, vue imprenable au réveil. Côte transport, privilégier les TER, et les bus locaux (assez nombreux en période de vacances scolaires), sachant que l'essentiel du voyage peut ensuite se faire à pied ! Exemple : séjour multi-activités à Métabief dans le Jura. À partir de 354 € la semaine en demi-pension.