
« Je ne vais pas me ridiculiser » : le Premier ministre belge refuse de dire « Vive la Belgique » le jour de la fête nationale
leader du nationalisme flamand
, a participé pour la première fois en tant que Premier ministre du Royaume aux célébrations du 21 juillet, jour de la fête nationale en Belgique. Cette participation était particulièrement attendue et scrutée, étant donné ses positions peu amènes sur la question institutionnelle belge — son parti milite pour l'émancipation de la Flandre.
De Wever a participé au « Te Deum » en matinée, une cérémonie religieuse traditionnelle, et a assisté plus tard au défilé militaire sur la place des Palais, à Bruxelles. Cependant, il a choisi de ne pas s'associer aux autres événements festifs de la journée, tels que la fête du parc ou le spectacle de feux d'artifice, marquant ainsi une certaine distance avec l'événement.
Interrogé sur son engagement lors de cette journée symbolique, Bart De Wever a réaffirmé ses convictions en déclarant : « Vous connaissez mes convictions institutionnelles qui sont inchangées, mais je fais mon devoir. » Une déclaration stratégique tout en assumant ses responsabilités en tant que chef du gouvernement.
Lorsqu'un journaliste lui a demandé s'il pouvait dire « Vive la Belgique », Bart De Wever a répondu : « Non, car je respecte les convictions de tout le monde, mais il faut respecter les miennes aussi, et je ne vais pas me ridiculiser pour personne. » Il a jugé la question « ridicule », exprimant vivement son mécontentement face à ce « piège » politique.
Plus tôt dans cette journée de célébrations nationales, Théo Francken, le ministre de la Défense et également membre du mouvement nationaliste flamand, avait été questionné sur sa participation à la fête nationale. Ce dernier avait répondu avec le même pragmatisme que son « compatriote » : « Je fais mon job. Je suis ministre de la Défense nationale. Je suis professionnel. »
Bien qu'il ait reconnu connaître quelques paroles de la Brabançonne, l'hymne national belge, il a refusé de le chanter.
Lorsqu'on lui a demandé de dire lui aussi « Vive la Belgique », il a préféré dire « Vive la Défense », dans une pirouette appuyant sur son rôle au sein du gouvernement. Il a expliqué : « Moi, je suis nationaliste flamand, OK ? Je suis élu. La Belgique, c'est le pays où je suis élu. Alors, je fais mon job, ma profession, comme le Premier ministre, et j'essaie de faire de mon mieux », a-t-il commenté auprès des médias francophones,
comme La Libre Belgique
.
Ces déclarations et comportements illustrent la complexité des identités et formations politiques en Belgique, où les tensions entre les différentes communautés linguistiques et culturelles, notamment flamandes et wallonnes, continuent de façonner le paysage politique plus que complexe.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
8 hours ago
- Le Figaro
L'armée israélienne sommée «d'exécuter» les prochaines décisions sur Gaza, affirme le ministre de la Défense
Alors que des voix s'élèvent contre une intensification des opérations militaires à Gaza au sein de l'armée israélienne, Israël Katz a rappelé ses troupes à l'ordre ce mercredi. L'armée israélienne devra «exécuter» les décisions politiques sur la guerre dans la bande de Gaza, a affirmé mercredi le ministre de la Défense, à la veille d'un arbitrage gouvernemental attendu sur une nouvelle phase des opérations, qui suscite des réserves au sein de la hiérarchie militaire. Selon la presse, qui agite la perspective d'une occupation totale du territoire palestinien, le premier ministre Benyamin Netanyahou doit présider jeudi en fin d'après-midi une réunion du cabinet de sécurité, en charge des questions militaires. Alors que Benyamin Netanyahou a affirmé mardi qu'Israël devait vaincre «totalement» le Hamas et ramener les otages israéliens retenus à Gaza, les médias se font l'écho des réserves, voire de l'opposition du chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir. Selon la télévision publique Kan 11, il a mis en garde au cours d'une réunion mardi contre le «piège» que serait une occupation totale de Gaza. Sur la foi de ses sources gouvernementales, la presse israélienne est unanime à prédire une extension des opérations militaires y compris dans les zones où pourraient être retenus les otages et dans les secteurs les plus densément peuplés. Dans la bande de Gaza assiégée et bombardée, où se pressent chaque jour des milliers de Palestiniens autour des points de distribution de nourriture, la Défense civile a annoncé mercredi que 20 personnes avaient été tuées quand un camion chargé de vivres s'est retourné sur la foule. Publicité L'armée s'exécutera «avec détermination et professionnalisme» Une responsable de Médecins sans frontières, Caroline Willemen, a décrit une situation humanitaire «dévastatrice» dans le territoire, où persiste «la crise de la faim». Et «nous continuons de voir des patients se faire tirer dessus ou écraser sur les sites de distribution d'aide», a-t-elle ajouté sur les réseaux sociaux. Les agences de l'ONU et les ONG ont appelé les autorités israéliennes à «abroger l'exigence introduite le 9 mars les obligeant à partager des informations personnelles sensibles sur leurs employés palestiniens, sous peine de devoir cesser leurs opérations humanitaires dans la bande de Gaza et en Cisjordanie» occupée d'ici septembre. Selon le quotidien Maariv, le général Zamir a averti mardi «qu'une décision d'intensifier les combats pourrait entraîner la mort des otages encore en vie» et aurait réitéré «son opposition à une décision de conquérir entièrement la bande de Gaza», déjà occupée par Israël entre 1967 et 2005. «C'est le droit et le devoir du chef d'état-major d'exprimer sa position dans les forums appropriés», a commenté le ministre de la Défense, Israël Katz. «Mais après que des décisions sont prises par l'échelon politique, l'armée les exécutera avec détermination et professionnalisme (...) jusqu'à ce que les objectifs de la guerre soient atteints», a-t-il souligné sur X. Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a indiqué avoir rencontré mercredi le Premier ministre et jugé qu'«occuper Gaza est une très mauvaise idée» sur «le plan opérationnel, moral et économique». En guerre contre le Hamas depuis l'attaque du 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L'opinion israélienne s'alarme du sort des 49 otages toujours retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l'armée, tandis qu'à l'international de plus en plus de voix s'élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacés de «famine généralisée» selon l'ONU. Assouplissement du blocus humanitaire Ces derniers jours, la pression a encore grandi sur le premier ministre après la diffusion par le Hamas et le Djihad islamique de vidéos de propagande montrant deux otages israéliens, Evyatar David et Rom Braslavski, très affaiblis et très amaigris, qui ont suscité colère et émotion en Israël et à l'étranger. Israël a assoupli fin mai le blocus humanitaire qu'il avait imposé début mars au territoire palestinien mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l'ONU. Après 22 mois de guerre, seules 1,5% des terres agricoles de Gaza sont désormais cultivables, selon un nouveau bilan satellitaire de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO). L'armée israélienne a appelé mercredi la population à évacuer deux quartiers de Khan Younès (sud), où elle va élargir «le champ de ses opérations de combat», ainsi que plusieurs blocs d'immeubles du quartier d'Al-Zaytoun de la ville de Gaza. L'armée a par ailleurs indiqué à l'AFP avoir procédé à l'élimination d'une «cellule terroriste» de 10 personnes à Daraj Tuffah, et éliminé plusieurs «terroristes» dans le sud du territoire.


Le Parisien
10 hours ago
- Le Parisien
Isère : le maire de Villeneuve-de-Marc en urgence après avoir été agressé dans sa commune
Gilles Dussault a été hospitalisé en urgence absolue. Le maire de Villeneuve-de-Marc, un village isérois de moins de 1 200 habitants, a été agressé ce mercredi dans sa commune. L'édile de 63 ans a été frappé peu avant 17 heures avec un objet contondant par une personne non identifiée, alors qu'il circulait à pied dans une rue de la localité avec son fils de 28 ans, ont indiqué les pompiers à l'Agence France-Presse (AFP). Le maire a été pris en charge à l'hôpital Édouard-Herriot de Lyon tandis que son fils a été transporté à l'hôpital de Vienne en urgence relative, selon la même source. L'auteur présumé en fuite L'auteur présumé de l'agression a pris la fuite en véhicule qu'il a abandonné après avoir heurté un mur, et s'est échappé à pied, ont ajouté les pompiers. Les gendarmes sont toujours à sa recherche. Interrogée par l'AFP, la préfecture de l'Isère a simplement confirmé « l'agression du maire ». Sur X, le ministre de l'Aménagement du territoire, le socialiste François Rebsamen, s'est dit « très choqué et ému par la violente agression du maire de Villeneuve-de-Marc et de son fils ». « Un élu de la République et sa famille attaqués : c'est intolérable. L'agresseur doit être retrouvé et sanctionné avec la plus grande fermeté », a-t-il ajouté. Très choqué et ému par la violente agression du maire de Villeneuve-de-Marc et de son fils. Un élu de la République et sa famille attaqués : c'est intolérable. L'agresseur doit être retrouvé et sanctionné avec la plus grande fermeté. — François Rebsamen (@frebsamen) August 6, 2025


Le Figaro
10 hours ago
- Le Figaro
En Isère, un maire en urgence absolue après avoir été agressé dans sa commune
L'auteur présumé de l'agression a pris la fuite à bord d'un véhicule qu'il a abandonné après avoir heurté un mur, avant de s'échapper à pied. Il est en urgence absolue. Gilles Dussault, 63 ans, maire de Villeneuve-de-Marc, un village de l'Isère de moins de 1200 habitants, a été hospitalisé mercredi 6 août, après avoir été agressé dans sa commune par une personne armée d'un objet contondant. L'édile a été frappé peu avant 17 heures avec une arme contondante par une personne non identifiée, alors qu'il circulait à pied dans une rue de la localité avec son fils de 28 ans, ont indiqué les pompiers à l'AFP. Gilles Dussault a été hospitalisé en urgence absolue à l'hôpital Édouard Herriot de Lyon tandis que son fils a été transporté à l'hôpital de Vienne en urgence relative, selon la même source. Publicité Agresseur en fuite L'auteur présumé de l'agression a pris la fuite en véhicule qu'il a abandonné après avoir heurté un mur, et s'est échappé à pied, ont ajouté les pompiers. Les gendarmes sont toujours à sa recherche. Interrogée par l'AFP, la préfecture de l'Isère a simplement confirmé «l'agression du maire». Sur X, le ministre de l'Aménagement du territoire, le socialiste François Rebsamen, s'est dit «très choqué et ému par la violente agression du maire de Villeneuve-de-Marc et de son fils». «Un élu de la République et sa famille attaqués : c'est intolérable. L'agresseur doit être retrouvé et sanctionné avec la plus grande fermeté», a-t-il ajouté.