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Vik, la nouvelle météorite du vin chilien

Vik, la nouvelle météorite du vin chilien

Les Echos13 hours ago
Il n'a même pas vingt ans et fait déjà partie des meilleurs du monde. En plein coeur de la vallée de Colchagua, au sud de Santiago du Chili, le vignoble Vik enchaîne les records. En décembre 2024, le domaine, créé par le couple d'entrepreneurs norvégiens Alexander et Carrie Vik, est arrivé deuxième dans le classement des meilleurs domaines viticoles du monde, établi par la World's Best Vineyards Academy. Et, quelques jours auparavant, le critique américain de vin James Suckling avait octroyé sa note la plus haute, 100 points, au millésime 2021 de la grande cuvée du vignoble chilien, un assemblage de cabernet franc et de cabernet sauvignon décrit comme étant « d'une grande intensité, avec des tanins soyeux qui se développent sur le palais et une grande longueur qui se prolonge pendant des minutes ».
Une ascension fulgurante pour un vignoble dont la première production date seulement de 2007. Mais rien d'étonnant pour Alexander Vik, propriétaire de nombreux hôtels en Amérique latine, dont l'ambition était claire : créer un vin qui s'élèvera au rang des meilleurs du monde. Pour cela, il explore, dès 2004, plusieurs continents afin d'y trouver un terroir sur lequel développer une activité vinicole.
L'évidence chilienne
France, Espagne, Uruguay, Argentine, son choix s'arrête finalement sur le Chili, pays de longue tradition oenologique. Le pays est actuellement principal producteur et exportateur de vin en Amérique latine. « 80 % de la production de vin chilien est exportée, surtout au Brésil, en Chine et aux Etats-Unis. Il s'agit principalement d'une exportation de vins bon marché à environ 30 dollars la caisse », détaille Marcos Mora, professeur d'agronomie à l'université du Chili.
Malgré la variété de ses vignobles, le marché chilien du vin reste très concentré. Santa Rita, San Pedro et surtout Concha y Toro, « il y a environ quatre - cinq entreprises qui contrôlent 70 % du marché », explique le spécialiste.
Maipo, Casablanca, Elqui : parmi toutes les grandes vallées viticoles du Chili, la famille Vik choisit, elle, de s'implanter à Millahue, dans la vallée de Colchagua. « Depuis les années 2000, c'est une zone reconnue internationalement pour son excellence dans la production de vin », précise Marcos Mora. Bordée de citronniers et d'oranger, la vallée s'étale sur 120 kilomètres entre la cordillère de la côte, bordant le Pacifique, et la majestueuse Cordillère des Andes qui, en cette fin du mois de mai, est déjà enneigée.
Formation à la française
Après deux heures de route depuis Santiago du Chili, on arrive dans le petit village de Millahue, qui signifie « lieu de l'or » en mapudungún, la langue des mapuches, une population indigène qui habitait la zone avant l'arrivée des colons espagnols. Le territoire ne contient pas de ce métal précieux mais a été nommé ainsi pour la richesse de sa biodiversité, composée de lacs, de forêts et de collines, en tout 72 sols différents.
C'est à cet endroit que le domaine VIK a choisi d'installer ses parcelles, sur un terroir de… 4.300 hectares. « C'est plus grand que pomerol », signale Cristian Vallejo en référence au célèbre vignoble bordelais. L'oenologue en chef de Vik a en partie été formé en France, dans de grands domaines de Bordeaux parmi lesquels Château Margaux, Léoville Poyferré à saint-julien ou encore Château Berliquet à saint-émilion.
Depuis, pour et avec la nature
C'est à Cristian Vallejo que la famille Vik confie donc son projet de vignoble en 2007 avec un objectif : faire un vin complexe et riche qui s'implante parfaitement dans son terroir. A première vue, la démarche de Vik n'est pas d'une grande originalité, mais le vignoble prend très au sérieux son lien avec le territoire. « Nous faisons du vin seulement avec ce que nous avons sur ce lieu », explique l'oenologue. Pour cela, le domaine se réclame de l'oenologie circulaire dans lequel tout le savoir-faire autour du vin doit venir de la zone et doit revenir à la nature.
A commencer par la sélection des levures qui servent à la fermentation du raisin. « On s'est rendu compte que les fleurs sauvages du terrain possédaient des molécules utiles à la fermentation malolactique. C'est comme ça qu'est né le projet « fleuroir », contraction de « fleur » et « terroir » », détaille Cristian Vallejo. Sur les 80 variétés de fleurs présentes sur le domaine Vik, l'équipe d'oenologue en a sélectionné une douzaine dont l'odeur, la couleur et le goût n'altèrent pas la qualité du vin. Une fois récoltées, les fleurs sont séchées puis réhydratées lorsqu'elles entrent en contact avec le jus de raisin.
Le vin chilien en chiffres
1850 : date de la création de la vigne la plus ancienne du Chili, le vignoble Carmen.
4e : le Chili est le quatrième exportateur mondial de vin avec 780 millions de litres envoyés à l'international en 2024. Le pays se situe après la France, l'Italie et l'Espagne.
219 : nombre de vignes ouvertes à l'activité touristique en 2024, en hausse de 5 % par rapport à 2023.
1,6 milliard de dollars : montant des ventes de vin chilien à l'international en 2024. Le Brésil est son premier acheteur, suivi des Etats-Unis et de la Chine.
11 : nombre de cépages présents au Chili. Le pays produit principalement du vin rouge à base de cabernet sauvignon.
Même logique pour la vinification. Les cuves d'argiles, ainsi que les tonneaux dans lesquels repose le vin, sont fabriquées sur place. « On continue d'importer du bois de chêne français, mais nous assemblons les pièces ici », détaille Cristian Vallejo. Une fois les barriques construites, des maîtres tonneliers s'occupent de les « toaster » en y brûlant les chênes chiliens du domaine. Un processus permettant à Vik de contrôler précisément la chauffe des tonneaux dans lesquels ses vins reposeront. Si habituellement les vignobles achètent des barriques déjà fabriquées, « nous sommes l'unique vigne en Amérique du sud qui fait ses propres tonneaux », se réjouit l'oenologue.
Vinification en pleine forêt
Fleurs, tonneaux, cuves, au-delà du matériel, Vik pousse aujourd'hui le lien avec le terroir encore plus loin. Début 2023, ils lancent le projet Stonevik, un vin naturel dont le processus de vinification se fait non pas dans les caves mais en pleine nature. « Lorsqu'on a cherché une forêt pour installer nos cuves, nous nous sommes rendu compte qu'à certains endroits les arbres formaient un cercle parfait », décrit Cristian Vallejo. Intrigués, ils font appel à un géologue et un astrologue afin de mieux comprendre la formation géologique de la zone.
« Il se trouve qu'à l'endroit précis, il existe une fracture sous terre qui génère une résonance magnétique. On a donc décidé de disposer nos cuves autour de ce point d'énergie exactement comme les dolmens sont situés à Stonehenge en Angleterre », explique l'oenologue chilien. Si les autres vins rouges de la production restent habituellement plus de 20 mois en tonneaux, Stonevik reste seulement 8 mois « car son processus de vinification est accéléré par la nature, les vibrations du sol et l'altitude », explique Cristian Vallejo.
Les grands vignobles latino-américains
Santa Rita (Vallée de Maipo, Chili) : fondée en 1880, il s'agit d'une des plus anciennes vignes chiliennes. A partir de cépages rapportés de France, le vignoble a développé une large gamme de vins composée principalement de merlot et cabernet sauvignon.
Concha y Toro (Vallée de Cachapoal, Chili) : principale vigne productrice et exportatrice de vins latino-américains. Sa production Casillero del Diablo est connue internationalement et son Don Melchor 2021 a été élu meilleur vin du monde en 2024.
Finca Victoria (Lujan de Cuyo, Argentine) : cave familiale développée par les frères Durigutti. Le vignoble argentin propose de nombreuses visites pour mieux connaître l'histoire du malbec dont l'histoire a commencé dans cette vallée à quelques kilomètres de Mendoza.
El Enemigo (Vallée d'Uco, Argentine) : grand vignoble de malbec argentin situé au sud de Mendoza, au pied de la Cordillère des Andes. Son vin, As Bravas, figure parmi les 20 meilleurs crus du monde.
Bodega Bouza (Montevideo, Uruguay) : ce vignoble est devenu spécialiste de la production de vin rouge de Tannat, cèpe originaire du sud de la France. Ce cépage est devenu l'emblème de l'excellence vinicole en Uruguay.
Une démarche d'innovation pure qui apporte une vraie valeur ajoutée au vignoble. Pour Marcos Mora, la vigne Vik se distingue par son grand respect des ressources naturelles en laissant toute sa place à la biodiversité. « Leurs techniques sont très originales et leur gestion de la nature très intéressante. Cette approche permet d'avoir des vins de très haute qualité », souligne le professeur d'agronomie.
Vins récompensés
Aujourd'hui, le vignoble propose une variété de sept vins différents allant de 20 à 170 euros. Des vins complexes reconnus par les plus grands spécialistes mondiaux. Mais, au-delà, le domaine met également l'art au centre de l'expérience. Depuis 2015, le site possède trois restaurants ainsi qu'un hôtel de luxe qui accueille des passionnés du monde entier. Dans la cave, au restaurant, à l'hôtel, la famille Vik a fait appel à des artistes latino-américains comme l'architecte chilien Smiljan Radic ou le peintre argentin Javier de Aubeyzon pour décorer le lieu.
Désormais multirécompensée, la vigne Vik cherche à consolider son implantation dans le paysage vinicole chilien et mondial. Au programme prochainement, la production d'un vin blanc sur ses parcelles chiliennes. « Ce ne sera pas du sauvignon, ni du chardonnay, on aimerait faire un vin très complexe avec un mélange de cinq cépages méditerranéens », avance Cristian Vallejo. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Voilà qui pourrait résumer l'expérience Vik.

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