
Accusé d'agression sexuelle et de viol sur mineure, Joël Chenal reconnaît avoir « fait du mal »
Le monde du ski est secoué depuis plusieurs semaines par « l'affaire Joël Chenal ». Le vice-champion olympique de géant en 2006 et entraîneur est accusé de harcèlement sexuel par au moins 12 femmes, dont deux dès l'âge de 11 ans (au moment des faits), et visé par une plainte pour agression sexuelle.
Ce lundi, le procureur de la République d'Albertville a indiqué au Dauphiné Libéré que l'ex-skieur est désormais mis en cause pour agression sexuelle et viol sur mineure. Une enquête judiciaire est en cours, précise le quotidien. Joël Chenal n'a pas encore été entendu mais cela ne saurait tarder.
Dans une interview au Dauphiné Libéré, réalisée dimanche après-midi à Moûtiers, Joël Chenal reconnaît avoir « fait du mal », sans aller dans le détail des faits, « impardonnables ». Sans sembler se remettre en question, il assure tout de même s'être rendu compte de la violence de ses agissements : « À chaque fois, je le savais. À chaque fois, je repartais dans mes travers pendant ces années. »
Rappelons que l'affaire a été dévoilée par une enquête fouillée du Monde, parue en juillet, et concerne des faits qui se seraient déroulés entre 2005 et 2021 selon un mode opératoire identique, une offre de service en tant que coach avant d'orienter la discussion vers des échanges à caractère sexuel. Tous les témoignages recueillis par Le Monde concernent des mineures.
Joël Chenal revient aussi sur l'année 2017, quand il est évincé de sa place de coach au sein de la Fédération. « Quelque part, je pense qu'ils savaient... », explique-t-il. Mais de nouveau, il récidive ailleurs. Chenal évoque aussi son départ de la structure privée Orsatus, en 2021, quand le responsable « apprend qu'une athlète a reçu une photo à caractère sexuel de sa part », selon le Dauphiné Libéré. Chenal assure avoir débuté une thérapie, ne pas avoir entraîné pendant un an. Il entraînait encore cette année au sein de la Silver ski team, avant que le ministère des Sports ne lui interdise « d'exercer » le 31 juillet.
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