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Pluie et inondation : onze départements du Nord-Est et du Centre-Val-de-Loire placés en vigilance orange

Pluie et inondation : onze départements du Nord-Est et du Centre-Val-de-Loire placés en vigilance orange

LeMondea day ago
Onze départements du nord-est du pays jusqu'au Centre-Val-de-Loire sont placés en vigilance orange pluie inondation à partir de 9 heures, mercredi 20 août, annonce Météo-France dans son bulletin matinal.
Cette vigilance orange concerne les départements de la Nièvre, de l'Yonne, du Doubs, de la Haute-Saône, du Territoire-de-Belfort, des Vosges et du Haut-Rhin ainsi que Loiret, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher et Cher.
Sur le Centre-Val-de-Loire et l'ouest de la Bourgogne, l'épisode devrait se terminer mercredi soir mais le Grand-est et la Franche-Comté pourraient recevoir jusqu'en fin d'après-midi jeudi des pluies faibles continues résiduelles.
11 départements en vigilance orange
Cette carte montre le niveau de vigilance météorologique et les risques de crues par département.
Mise à jour le 20 août 2025 à 6 heures, valable jusqu'au 21 août 2025 à minuit.
Couleurs adaptées aux daltoniens
Situation susceptible d'évoluer. Si la période couverte pour cette carte n'est plus valide, consultez le site de Météo France.
Sur l'ouest du département de la Nièvre, « il est déjà tombé entre 20 et 40 mm en l'espace de 6 heures », précise l'institut météorologique dans son bulletin de 6 heures, qui prévoit des quantités de pluie allant « jusqu'à 50 à 70 mm en l'espace de 12 heures, localement plus ».
Ces précipitations importantes pourront « provoquer localement du ruissellement et des inondations des points bas », prévient Météo-France.
Ces précipitations surviennent après onze jours d'une chaleur écrasante sur la quasi-totalité du pays, l'épisode caniculaire ayant pris fin mardi.

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L'Antarctique subit aussi les effets du surtourisme (et les voyages des scientifiques font partie du problème)
L'Antarctique subit aussi les effets du surtourisme (et les voyages des scientifiques font partie du problème)

Le HuffPost France

time12 minutes ago

  • Le HuffPost France

L'Antarctique subit aussi les effets du surtourisme (et les voyages des scientifiques font partie du problème)

ENVIRONNEMENT - De quoi aggraver la situation encore plus rapidement. Déjà frappé de plein fouet par le réchauffement climatique, l'Antarctique est également de plus en plus impacté par les effets du tourisme et de la recherche scientifique, révèle une étude publiée mercredi 20 août dans Nature Sustainability. Dans les zones d'activités humaines, la concentration de particules fines contenant des métaux lourds est dix fois plus élevée qu'il y a 40 ans, alerte cette étude. Au cours des deux dernières décennies, le nombre de touristes dans la région est passé de 20 000 à environ 120 000, selon l'Association internationale des opérateurs touristiques de l' Antarctique. « L'augmentation de la présence humaine en Antarctique suscite des préoccupations concernant les polluants issus de la combustion des véhicules, notamment les particules contenant du chrome, du nickel, du cuivre, du zinc et du plomb », indique l'étude. Lire aussi La fonte des glaces en Antarctique a révélé les restes d'un chercheur disparu il y a près de 70 ans Les navires qui transportent les touristes utilisent des combustibles fossiles à l'origine des particules fines. Celles-ci sont responsables de l'accélération de la fonte de la neige, affirme Raul Cordero, scientifique de l'Université de Groningen (Pays-Bas) et co-auteur de l'étude. « La neige fond plus rapidement en Antarctique en raison de la présence de particules polluantes dans des zones fréquentées par les touristes », a-t-il expliqué à l'AFP. « Un seul touriste peut contribuer à accélérer la fonte d'environ 100 tonnes de neige », assure-t-il. Un scientifique peut polluer jusqu'à dix fois plus qu'un touriste Une équipe de chercheurs venant de pays comme le Chili, l' Allemagne et les Pays-Bas ont parcouru pendant quatre ans environ 2 000 kilomètres en Antarctique afin de mesurer la présence de cette contamination. Les métaux lourds ont également augmenté en raison des expéditions scientifiques, dont les séjours prolongés peuvent avoir un impact jusqu'à dix fois supérieur à celui d'un touriste, souligne l'expert. L'étude reconnaît des « progrès » dans la protection de l'Antarctique, comme l'interdiction du fioul lourd, un dérivé du pétrole, et l'utilisation de navires combinant électricité et combustibles fossiles. Cependant, « pour réduire l'empreinte des activités humaines énergivores en Antarctique, il sera nécessaire d'accélérer la transition énergétique et de limiter l'usage des combustibles fossiles, en particulier à proximité des zones sensibles », affirme l'étude. L'Antarctique perd rapidement sa masse en raison du réchauffement climatique. Selon l'Administration nationale de l'aéronautique et de l'espace (NASA), le continent blanc perd 135 milliards de tonnes de neige et de glace par an depuis 2002.

Accident mortel en Haute-Savoie : comment la canicule fragilise les montagnes et favorise les éboulements
Accident mortel en Haute-Savoie : comment la canicule fragilise les montagnes et favorise les éboulements

Le HuffPost France

time40 minutes ago

  • Le HuffPost France

Accident mortel en Haute-Savoie : comment la canicule fragilise les montagnes et favorise les éboulements

ENVIRONNEMENT - C'est un drame qui s'est produit mercredi 20 août sur la RN 205, près de Chamonix, en Haute-Savoie. Un homme et une femme âgés d'une vingtaine d'années sont décédés dans l'accident de la voiture dont ils étaient passagers, percutés par un bloc rocheux venu d'une paroi au bord de la route. Alors que les éboulements se multiplient dans les Alpes, en témoignent les images impressionnantes en février dernier dans la vallée de la Tarentaise, « la statistique que ça tombe sur une voiture est extrêmement faible », a mis en avant le président du département de la Haute-Savoie, Martial Saddier, évoquant un accident « dramatique ». « C'est une route très surveillée, parmi les plus sûres avec des filets de sécurité presque partout. À une seconde près, ce n'aurait été qu'un accrochage. On a vraiment affaire à un aléa de la vie, un bloc isolé qui se détache », a mis en avant auprès de BFMTV le député (Horizons) de Haute-Savoie, Xavier Roseren. Mais celui-ci a aussi affirmé que ce type d'événement « risque de se multiplier en raison de la déstabilisation du manteau rocheux avec le réchauffement climatique ». Notamment pendant les épisodes de canicule, pour des raisons diverses. La fonte des glaces, une explication directe Une première explication est à trouver directement dans la hausse des températures. Alors que les montagnes se réchauffent d'année en année, l'isotherme 0 °C, c'est-à-dire l'altitude à laquelle le thermomètre bascule dans le négatif, grimpe de façon spectaculaire durant les intenses vagues de chaleur. Le meilleur exemple s'est déroulé durant la récente canicule de ce mois d'août, avec des températures positives enregistrées... en haut du Mont Blanc, le plus haut sommet d'Europe, à plus de 4 800 mètres. Cela a de multiples conséquences, premièrement sur les glaciers qui perdent chaque été de leur épaisseur. « D'ici à 2050, on aura des glaciers qui, malheureusement, seront déjà bien retirés par rapport à la situation actuelle. Et, par rapport aux modélisations dont on dispose pour la fin du siècle, il est vraisemblable qu'il reste très peu de glaciers dans les Alpes », expliquait mi-août auprès d'ICI Haute-Savoie Ludovic Ravanel, géomorphologue et directeur de recherche au CNRS. Tout cela n'est pas sans conséquences, car les parois rocheuses autrefois maintenues par ces glaciers se retrouvent mises à nu et fragilisées. Les fortes chaleurs ont également une conséquence directe sur le permafrost, cette épaisse couche de glace présente dans et sous la montagne, qui maintient les couches de terre et de pierres entre elles. Or, qui dit températures élevées sur de longues périodes dit fonte de ce permafrost. Et donc une fragilisation notable de l'équilibre de la montagne, avec des risques d'éboulements rocheux largement accrus. La combinaison entre canicule puis fortes pluies Si ces explications sont déjà amplement suffisantes pour expliquer les risques accrus d'éboulements, un autre facteur également causé par le dérèglement climatique accroît encore davantage ce danger. Et celui-ci s'applique tout particulièrement à l'accident mortel survenu en Haute-Savoie mercredi. En effet, de fortes pluies touchaient ce jour-là le département, et notamment la RN 205, le jour du drame. Météo-France a affirmé auprès d' ICI Pays de Savoie qu'il était tombé « 13 à 15 mm » de pluie entre 18h et 19h, au moment de l'éboulement. De s « intensités [...] pas exceptionnelles » aux yeux de l'institut météorologique, mais largement suffisantes pour accentuer un phénomène particulièrement dangereux. En effet, un épisode d'intenses précipitations survenant après une canicule toute aussi intense représente une combinaison périlleuse. Les fortes chaleurs causent ainsi une dilatation des roches et l'apparition de fissures sur celles-ci. Or, « c ette pluie s'est engouffrée dans ces fissures qui ont été créées pendant la canicule », explique sur BFMTV Anthony Ferry, journaliste météo et spécialisé en géologie. « Les fissures remplies d'eau ont augmenté la pression à l'intérieur des roches et à un moment donné, lorsque la pression est trop forte, le bloc s'effondre », poursuit-il. Explication similaire pour le géomorphologue Ludovic Ravenel, qui rappelle auprès de l'AFP que le drame a eu lieu dans un « secteur très fracturé, avec une roche peu saine ». Ce facteur est venu aggraver un phénomène géologique. « La sécheresse a pour effet d'assécher les fractures au niveau des parois et, paradoxalement, les fractures sèches tiennent moins que quand elles ont une certaine humidité. Quand derrière il y a des précipitations significatives, ça produit des pressions dans les fissures qui peuvent déloger les blocs », explique-t-il. Le tout sans oublier que les épisodes de chaleur extrême assèchent profondément les sols, réduisant leur capacité à absorber de fortes précipitations. Résultat : l'eau ruisselle rapidement, forme des torrents et contribue à la déstabilisation des terrains. Et donc au risque d'éboulements.

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