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Documentaire It's Never Over, Jeff Buckley

Documentaire It's Never Over, Jeff Buckley

La Presse4 days ago
Étoile filante de la musique des années 1990, l'auteur-compositeur Jeff Buckley est le sujet d'un documentaire à la forme classique, mais à la manière délicate. It's Never Over, Jeff Buckley jette ainsi une lumière douce sur un destin funeste.
Un artiste culte
Près de 30 ans après sa mort, Jeff Buckley demeure une étoile à l'aura mystérieuse, qui brille surtout en raison d'une chanson qu'il n'a pas écrite : Hallelujah, l'hymne universellement connu de Leonard Cohen, qu'il a repris avec une ferveur inégalée.
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Sa version est devenue une référence et contribue à nourrir le culte dont l'Américain fait l'objet depuis le milieu des années 1990, en particulier depuis sa mort, en mai 1997, lorsqu'il s'est noyé en se baignant tout habillé à Memphis, au Tennessee. Il avait 30 ans.
Qui est Jeff Buckley ?
Chanteur à la voix exceptionnelle, Jeff Buckley est le fils d'un autre artiste respecté, lui aussi disparu prématurément : Tim Buckley. Il a peu connu son père. Or, c'est à un concert à la mémoire de Tim Buckley, tenu à New York en 1991, qu'il se fait remarquer. Il est accompagné de Gary Lucas, guitariste qui s'était fait connaître au sein du groupe rock expérimental Captain Beefheart.
Les deux continueront à collaborer et écriront ensemble quelques-unes des chansons de Grace, unique album studio de Jeff Buckley, paru en 1994, considéré aujourd'hui par différentes publications comme un des plus grands disques de la musique pop et rock occidentale.
Extrait de Grace, de Jeff Buckey
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Devant la caméra
It's Never Over, Jeff Buckley, documentaire biographique de la réalisatrice Amy Berg, adopte une structure classique : il raconte la trajectoire du musicien de manière chronologique, de l'enfance à ses débuts en musique, puis aux années de tournées incessantes jusqu'à sa mort. La force du film tient à son ton intime. Amy Berg a en effet choisi de raconter Jeff Buckley principalement à travers les témoignages de trois femmes qui ont été importantes pour lui : sa mère, qui l'a eu à 17 ans et l'a élevé sans son père, et deux de ses anciennes amoureuses.
PHOTO FOURNIE PAR MAGNOLIA PICTURES ET FILMS WE LIKE
Jeff Buckley et sa mère, Mary Guibert
L'affection profonde de ces trois femmes donne une impression de proximité avec le sujet et, surtout, creuse son âme au-delà de la surface. À travers elles, et d'anciens collaborateurs, elle fait le portrait d'un jeune homme intense, profondément marqué par l'absence de son père et animé par une quête d'absolu.
Corps, âme et musique
Ce que raconte le film d'Amy Berg, c'est d'abord l'histoire d'une voix. Jeff Buckley a été fasciné par le jeu du guitariste Al Di Meola pendant sa jeunesse, mais ce qui l'a surtout marqué, ce sont des voix singulières qui l'ont habité par la suite, en particulier celles de Nina Simone et de Nusrat Fateh Ali Khan, chanteur pakistanais que l'Occident a pu découvrir au tournant des années 1990.
Il est d'ailleurs fascinant d'entendre le jeune Américain né en Californie interpréter une chanson dans la langue du roi du qawwali. Or, il y a un lien entre cette musique soufie et l'art de Jeff Buckley : la quête d'une connexion à la fois humaine et spirituelle. L'art, la création et la vie formaient une chaîne indissociable pour Jeff Buckley, qui avait bien du mal avec les impératifs commerciaux de sa maison de disques.
It's Never Over, Jeff Buckley touche en mettant l'accent sur l'humanité de ce créateur et sa santé mentale fragile, sans aucune forme de sensationnalisme.
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