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Polémique autour de Lamine Yamal, qui a embauché des nains pour son anniversaire

FOOTBALL - Quelques jours après la célébration de son 18e anniversaire samedi 12 juillet, le joueur du FC Barcelone Lamine Yamal se retrouve au cœur d'une polémique en Espagne. Le prodige du football espagnol est en effet pointé du doigt pour avoir embauché des personnes atteintes de nanisme lors de sa soirée. Dans un communiqué publié dimanche 13 juillet, l'Association des personnes atteintes d'achondroplasie et autres dysplasies squelettiques avec nanisme (ADEE) « condamne et dénonce publiquement l'embauche de personnes atteintes de nanisme pour l'animation » de la fête d'anniversaire du jeune footballeur. Une « pratique intolérable » qui « perpétue les stéréotypes, alimente la discrimination et porte atteinte à l'image » des personnes atteintes de nanisme ou d'autres formes de handicap, estime l'association. L'organisation annonce qu'elle « engagera » des poursuites judiciaires « et sociales pour préserver la dignité des personnes handicapées ». Elle rappelle également que la pratique est interdite en Espagne. Une « pratique intolérable » D'après le média espagnol Cope, le gouvernement a également demandé l'ouverture d'une enquête afin de déterminer si la loi sur le handicap a été violée. Lors de cette soirée sur le thème de la mafia, les téléphones des 200 invités avaient tous été réquisitionnés à l'entrée. La presse espagnole rapporte aussi que des jeunes femmes ont été recrutées sur des critères physiques, afin de tenir compagnie aux invités. « Lamine Yamal voulait douze filles de compagnie pour son anniversaire », a affirmé la mannequin Claudia Calvo à la télévision espagnole dimanche. Les organisateurs « demandaient des femmes blondes, avec des poitrines très spécifiques. Ils nous ont proposés entre 10 000 et 20 000 euros pour y aller. Je ne sais pas ce qu'ils attendaient de nous, on ne pouvait pas prendre notre téléphone », a-t-elle expliqué. Lamine Yamal, qui avait par ailleurs reçu un collier en or estimé à près de 350 000 euros pour son anniversaire, de la part du chanteur dominicain El Afla, n'a pas encore répondu à la polémique.

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Avec la prise de fonction d'Olivier Cloarec, un nouveau mode de gouvernance attendu au TFC

Le nouveau président toulousain, Olivier Cloarec, qui prendra ses fonctions ce mardi, entend favoriser une gouvernance transversale. Choisi par l'actionnaire majoritaire RedBird Capital Partners pour remplacer Damien Comolli, parti à la Juventus, Olivier Cloarec (51 ans) enfilera officiellement son nouveau costume de président ce mardi, neuf mois après ses adieux douloureux à Rennes, où l'ancien président exécutif et directeur général du club breton résidait toujours. Reconnu pour « ses valeurs parfaitement alignées avec celles du TFC » par le directeur général britannique de RedBird, Neil Chugani, qui restera président du conseil d'administration, Cloarec a loué, lors de sa présentation officielle, mardi dernier, « le travail assez remarquable » effectué par le TFC, ces dernières années, « à la fois sur le terrain, mais aussi en dehors ». Sur lequel l'homme de dossiers compte s'appuyer. Du changement, il y a en aura quand même un peu. Mais plus sur la forme que sur le fond. Autour du TFC, on s'attend à ce que le nouveau patron soit « peut-être moins direct (que l'ancien) et plus coopératif ». « Ce n'est pas une personne ou un président qui développe un club. Beaucoup de paramètres doivent converger pour atteindre les objectifs. Mais surtout les hommes, les femmes », a réaffirmé l'intéressé lors de sa première prise de parole. Rencontre avec les supporters ce mardi À l'inverse de Comolli qui concentrait les pouvoirs avec sa compagne Selinay Gürgenc et dont le management, au mieux clivant, n'a pas aidé à l'épanouissement de certains, en interne, Cloarec est plus adepte d'une gouvernance transversale. « C'est comme ça que je procède depuis de nombreuses années », a-t-il rappelé, en espérant vite trouver un équilibre avec l'actuel directeur sportif par intérim - qui devrait être confirmé -, Viktor Bezhani, et l'entraîneur Carles Martinez Novell. Le mercato, de fait à l'arrêt, se dessine comme leur premier chantier, avec le départ souhaité de Zakaria Aboukhlal et les possibles ventes de Guillaume Restes, Jaydee Canvot, Charlie Cresswell ou encore Cristian Casseres. Il faudra aussi statuer sur l'importance donnée à la data, qui n'est « pas une nouveauté » pour le dernier arrivé. Le Breton veut aussi rapidement s'imprégner de son nouvel environnement. Dès ce mardi, pour l'un de ses premiers rendez-vous, Cloarec ira échanger avec les supporters. Avant d'enchaîner avec les partenaires et politiques locaux. Puis vendredi, c'est à Canet-en-Roussillon qu'il effectuera sa première sortie officielle lors du deuxième match amical de Toulouse, contre les Queens Park Rangers (D2 anglaise). Le vrai début d'une nouvelle ère.

L'Équipe

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« Nous, on a des ambitions, on sait où on veut aller, ce qu'on veut faire » : les Bleues affichent leur motivation avant leur quart face à des Allemandes, qu'elles n'ont battues qu'une fois en compétition officielle

La France et l'Allemagne vont se retrouver pour la sixième fois en compétition officielle, samedi, lors du quart de finale de l'Euro. Les Bleues n'ont gagné qu'une fois, la dernière, en Ligue des nations, en février 2024. De quoi leur donner l'espoir de faire de nouveau chuter leur bête noire. Griedge Mbock, la capitaine de Bleues, ne semblait pas forcément d'accord, lundi, quand un confrère a souligné que l'Allemagne était la bête noire de l'équipe de France. « Vous oubliez la Ligue des nations », a-t-elle malicieusement glissé. En effet, le 23 février 2024, les Bleues avaient réussi une performance historique en battant les Allemandes pour la première fois en six confrontations officielles, à Lyon (2-1) en demi-finales de la Ligue des nations, au Groupama Stadium de Décines. Avant cette rencontre, les Bleues avaient chuté à cinq reprises. Elles semblaient avoir développé un vrai complexe d'infériorité. « On n'en a pas forcément, a balayé Mbock. C'est vrai qu'elles sont multiples championnes d'Europe, qu'elles ont gagné des Coupes du monde et qu'elles ont un palmarès qui fait qu'elles sont une grande nation, qu'elles sont favorites aussi. Mais nous, on a des ambitions, on sait où on veut aller, ce qu'on veut faire. À nous de faire en sorte de nous qualifier pour la demi-finale et de faire un match plein pour les battre. » Nation la plus titrée à l'Euro (huit trophées), l'Allemagne a aussi longtemps été une référence en club avant d'être détrônée par l'Olympique Lyonnais. Avant l'avènement de l'OL, en 2011, les clubs allemands avaient remporté six des neuf Coupes d'Europe féminines. Avec quatre Ligues des champions à son palmarès, le FFC Francfort est d'ailleurs la deuxième équipe la plus titrée derrière l'OL (8 victoires). Samedi soir, il s'agira donc des retrouvailles entre des joueuses qui se connaissent par coeur et qui s'affrontent depuis les équipes de jeunes, comme l'a souligné Mbock, qui va retrouver son ancienne partenaire à Lyon, Sara Däbritz. « J'ai pu la côtoyer à OL Lyonnes, c'est une joueuse très élégante à voir jouer, rappelait-elle lundi. J'ai toujours eu de bons rapports avec Sara, contre qui j'ai souvent joué en sélections de jeunes, et que j'affronte maintenant en A. C'est une très bonne personne avec laquelle je m'entendais très bien. Je lui souhaite plein de bonnes choses, mais pas la victoire samedi. » Thiniba Samoura, venue en conférence de presse au côté de Mbock, s'est souvenue de son seul match en sélection contre l'Allemagne, qu'elle avait perdu en demi-finales de l'Euro U19 en juillet 2023 (2-3, a.p.). « Ce n'est pas pour autant que cela me met une pression de jouer contre elles, on a confiance en nos qualités », a assuré la Parisienne. Bonadei et « un petit goût de revanche » Si la rivalité semble moins accentuée que chez les hommes, jouer contre la Frauen Nationalmannschaft revêt quand même une saveur particulière, comme l'a souligné Laurent Bonadei, le sélectionneur, après la victoire contre les Pays-Bas, synonyme de première place et donc de retrouvailles avec les Allemandes. « C'est une première manche avant notre demi-finale aller-retour en Ligue des nations (les deux sélections s'affronteront de nouveau en octobre pour l'édition 2025), a-t-il tout d'abord noté. On va appréhender ce match avec la confiance que l'on a, offrir du spectacle aux supporters. France-Allemagne, ça me rappelle des souvenirs d'adolescence, pas forcément de bons souvenirs en 1982. Qu'un petit goût de revanche vienne nous stimuler, ce n'est pas plus mal. » Le compte à rebours est bel et bien lancé. À lire aussi Team Uno ou Team belote ? Comment les jeux de cartes soudent les Bleues durant l'Euro Les Bleues pleine balle Lamine Yamal face au défi de la majorité Pourquoi Feio n'est (déjà) plus l'entraîneur