Espagne : malgré les scandales, Pedro Sánchez affirme qu'il ne va pas «jeter l'éponge»
Dans une allocution solennelle aux députés, Pedro Sánchez, qui fait face à la plus grave crise depuis son arrivée au pouvoir en 2018, a dit avoir «envisagé» de démissionner et de convoquer des élections anticipées après les révélations ayant abouti au placement en détention provisoire de l'ex-N.3 du Parti socialiste, Santos Cerdán.
Il a également annoncé lors de son allocution le lancement d'un «plan anticorruption» élaboré avec l'OCDE. Parmi les mesures énumérées figurent la mise en place d'une «agence d'intégrité publique indépendante», l'utilisation de l'intelligence artificielle pour détecter des «indices de fraude» dans la plateforme d'attribution des contrats publics, des contrôles de patrimoine aléatoires des hauts fonctionnaires ou encore un renforcement des mesures de protection des lanceurs d'alerte.
Publicité
Le leader du principal parti d'opposition espagnol a lui rejeté les arguments du Premier ministre socialiste Pedro Sánchez, après la présentation mercredi d'un plan anticorruption, comparant le Parti socialiste à «une organisation criminelle». «Durant toutes ces années, ils se sont comportés comme une organisation criminelle», a lancé au Parlement Alberto Nuñez Feijoó.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le HuffPost France
5 hours ago
- Le HuffPost France
Sur l'« islamo-gauchisme », Élisabeth Borne tape sur les doigts du ministre de l'Enseignement supérieur
POLITIQUE - Elle fustige « l'un des combats que mène LFI ». La ministre de l'Éducation nationale, Élisabeth Borne a recadré ce dimanche 13 juillet son collègue chargé de l'Enseignement supérieur, Philippe Baptiste, pour avoir estimé que l' « islamo-gauchisme » est une notion qui « n'existe pas ». « Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l'université », a, elle, affirmé Élisabeth Borne sur radio J. Lundi sur LCP, Philippe Baptiste avait estimé que « ce terme n'existe pas en tant que terme universitaire, il n'est même pas bien défini, donc cette notion n'existe pas ». Il y a certes « des abus » mais « se dire qu'il y a un mouvement islamo-gauchiste qui serait là à vouloir prendre le pouvoir au sein de telle ou telle université, non, je ne crois pas que ce soit la réalité », avait-il ajouté. Interrogée dimanche sur sa définition du terme, Élisabeth Borne a estimé que « ce sont des gens d'extrême gauche qui considèrent que les musulmans sont une force électorale, qui les courtisent en encourageant le communautarisme et en banalisant l'islamisme radical ». Vives réactions à droite « Il y a à la fois des personnalités et des partis politiques, je pense notamment à LFI, qui portent une idéologie d'extrême gauche qui instrumentalise l'islam, qui banalise l'islamisme radical, et qui encourage le communautarisme », a affirmé la ministre de l'Éducation. « Ça fait partie des combats que mènent LFI, notamment pour faire entrer ces idéologies au sein de l'université et ils ne s'en cachent pas » puisqu'' « ils font le tour pour certains d'entre eux de toutes les universités de France, donc je pense que leur combat est assez clair », a-t-elle ajouté. Les déclarations de Philippe Baptiste avaient suscité de vives réactions à droite. « Nier la présence de l'islamo-gauchisme dans les universités, c'est jouer le jeu de l'entrisme à un moment où nous devons être intraitables face à ce fléau », avait ainsi affirmé le secrétaire général de LR Othman Nasrou. « Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est un peu comme dire que la Terre n'est pas ronde », avait estimé l'ancien ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer. La position de Philippe Baptiste contraste avec celle de ses prédécesseurs : en 2021 la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal avait voulu demander une enquête sur « l'islamo-gauchisme » à l'université, suscitant une polémique.


Le Parisien
6 hours ago
- Le Parisien
« Pour être craint, il faut être puissant » : Macron sonne la mobilisation générale dans son discours aux Armées
Un effort budgétaire sans précédent, qui reposera sur la « force d'âme » des Français et sur un « élan patriotique » des entrepreneurs : voilà ce qu'a annoncé ce dimanche soir le président Emmanuel Macron , chef des armées auxquelles il s'est adressé dans son traditionnel discours de veille du défilé du 14 Juillet , dans les jardins surchauffés de l'Hôtel de Brienne. Un discours d'une exceptionnelle gravité, en apogée d'une dramatisation marquée ce vendredi par la rare prise de parole publique du chef d'état-major , le général Thierry Burkhard, mais entamée par Emmanuel Macron dès son intervention télévisée du 5 mars, avec sa sortie sur la « menace existentielle » de la Russie .


Le Parisien
6 hours ago
- Le Parisien
Discours aux Armées de Macron : le virage stratégique de la France, casse-tête budgétaire en vue pour Bayrou ?
Au moment où François Bayrou apporte la touche finale à son plan de redressement des finances publiques, qu'il doit dévoiler ce mardi 15 juillet , le président de la République, Emmanuel Macron, qui prononçait ce dimanche son discours aux Armées , vient de corser un peu plus sa tâche. Elle était déjà ardue, trouver 40 milliards d'euros d'économie pour le budget 2026. Elle pourrait virer à la mission impossible puisque le Premier ministre va devoir s'activer sur deux fronts : redresser les comptes publics plus que dans le rouge, tout en finançant l'effort de mise à niveau et de transformation des forces armées.