
L'éditorial de Vincent Trémolet de Villers : «Réarmer la France face aux prédateurs»
Lors de sa conférence de presse vendredi, le général Burkhard, en décrivant l'hostilité russe et son expression multiforme, nous a rappelé qu'à tous les niveaux la puissance est la condition de l'indépendance.
Balzac nous a prévenus : « Les événements sont des ironies en action. » Dimanche soir, les forces de l'ordre protégeront les Champs-Élysées des délinquants tentés de profiter d'un événement sportif pour mener leur sinistre besogne. Image devenue courante d'un pays fracturé à la veille d'un déploiement militaire qui montrera la force de projection de l'armée française. Petites menaces de proximité, grande menace (apparemment) lointaine : la seule réponse possible a été donnée par l'exposé sobre et précis du chef d'état-major des armées.
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Le général Burkhard, en décrivant l'hostilité russe et son expression multiforme, nous a rappelé qu'à tous les niveaux la puissance est la condition de l'indépendance. Quand la Pologne subit une pression migratoire soudaine venue de Biélorussie, elle y répond comme à une agression volontaire, très loin de notre irénisme à bras ouverts. Les guerres peuvent être conventionnelles mais épouser aussi les crises climatiques, migratoires, informationnelles…
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