
L'été du polar : des adaptations en série
Les romans que vous allez dévorer cet été ont de fortes chances de connaître une seconde vie sur le petit écran. Les auteurs de thrillers à succès, français comme étrangers, ont les faveurs des producteurs et diffuseurs – chaînes ou plateformes. Michel Bussi, dont TF1 diffusera prochainement la minisérie tirée de Rien ne t'efface. Harlan Coben, signataire d'un contrat avec Netflix pour l'adaptation de 14 de ses romans. Olivier Norek, avec Les Invisibles et très bientôt Surface sur France 2. Michael Connelly, avec Harry Bosch et son spin-off Ballard, disponible depuis le 9 juillet sur Prime Video. Stephen King et L'Institut, qui s'annonce comme la grosse série de l'été de Max, en ligne depuis le 13 juillet. Melissa Da Costa, cette autrice de 34 ans dont chaque livre frise le million d'exemplaires (après Tout le bleu du ciel sur TF1, Les Femmes du bout du monde et Tenir debout ont fait l'objet d'options). Citons aussi Jean-Christophe Grangé (Les Rivières pourpres), Franck Thilliez (Syndrome E)
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Le Figaro
32 minutes ago
- Le Figaro
Notre critique de Karate Kid: Legends, kung-fu pas fou
CRITIQUE - Vieux maîtres, jeune élève et formation express. Le nouvel épisode de la franchise se repose sur ses acquis. Hollywood recycle sans vergogne. Dinosaures (Jurassic World, Renaissance ), super-héros (Superman, Les 4 Fantastiques ), petits bonhommes bleus (Les Schtroumpfs, le film) et autres dragons, rien n'échappe à l'industrie du remake, reboot et suite à gogo. La franchise Karate Kid est peut-être moins spectaculaire, elle n'en est pas moins féconde. Depuis 1984, cinq films et une série télévisée (Cobra Kai) ont fait de Daniel, jeune américain orphelin de père formé par M. Miyagi aux arts martiaux, et ses avatars, des héros populaires. Le héros de Karate Kid : Legends a un profil et une histoire à peu près similaires, sauf qu'il est chinois – préservant ainsi le film de toute critique d'appropriation culturelle. Li Fong (Ben Wang) quitte Pékin pour New York avec sa mère. Un nouveau départ après la mort de son frère, tué lors d'une rixe. Un traumatisme qui le pousse à renoncer à se battre. C'est compter sans Connor, bad boy champion de karaté, ex de sa nouvelle amie, Mia, tenant du titre du tournoi des 5 Boroughs. À lire aussi De Karaté Kid à Cobra Kai sur Netflix, le choc des générations Publicité Pour les fans Pour l'affronter, Li Fong se forme avec deux maîtres : son oncle Han (Jackie Chan, génial acrobate avec de beaux restes) et Daniel (Ralph Macchio, aussi expressif qu'un ficus), l'ancien apprenti devenu sensei (et producteur de la saga). Les préceptes (« Tout est kung-fu », « Deux branches, un arbre », « Piéger le tigre avec l'attaque du dragon » - quid du panda ?) accompagnent toujours les exercices. Li Fong, synthèse du Marty McFly de Retour vers le futur et du Peter Parker de Spiderman, se montre un élève doué et appliqué. À lire aussi Box-office : le dernier Mission Impossible et le nouveau Karate Kid s'inclinent devant la sensation Lilo & Stitch Le film s'adresse aux fans de la première heure, adolescents dans les années 1980, et à leurs enfants nés dans les années 2010, génération habituée à scroller les écrans domestiques et réputée incapable de maintenir son attention plus de deux minutes. Le réalisateur Jonathan Entwistle semble avoir donné comme consigne à son monteur de ne pas faire durer chaque plan plus de deux secondes. Les séquences s'enchaînent à toute vitesse. L'intrigue cousue de fil blanc est pliée en une heure et demie et des poussières. Si Karate Kid : Legends se regarde sans déplaisir, il n'imprime pas plus qu'une bande-annonce avalée aussi vite qu'un seau de pop-corn. La note du Figaro: 2/4


Le Figaro
32 minutes ago
- Le Figaro
Le prince Harry et Meghan Markle revoient à la baisse leur engagement avec Netflix
Le couple continuera de développer des projets de films, séries, documentaires et docuréalités pour le géant du streaming mais dans un cadre plus ciblé et plus limité. Le prince Harry et Meghan Markle vont continuer à développer des projets de films et séries avec Netflix, mais dans des conditions plus limitées, a annoncé lundi le géant du streaming. La plateforme, avec qui le couple avait signé un contrat exclusif en 2020, aura désormais la possibilité d'accepter ou de refuser un projet avant qu'il ne soit proposé à d'autres studios. Cet accord, dont les conditions financières n'ont pas été dévoilées, est considéré comme moins lucratif, bien qu'il permette plus de flexibilité aux producteurs. Dans un communiqué, Bela Bajaria, directrice générale du contenu Netflix a décrit le couple comme des «voix influentes dont les histoires trouvent un écho avec le public partout». À lire aussi Notre critique de «With Love, Meghan» sur Netflix : beaucoup de bruit pour rien Publicité Meghan Markle s'est, elle, dite «fière» de prolonger son partenariat avec Netflix. Le prince et sa femme ont signé un premier contrat avec Netflix en 2020 pour un montant estimé à 100 millions de dollars, un chiffre qui n'a jamais été confirmé. Beaucoup de bruit pour rien? Dans ce cadre, ils ont produit la docu-série «Harry & Meghan», narrant leur rupture avec la famille royale britannique. Une série à succès, faisant 23 millions de vues dans les quatre premiers jours après sa sortie, un record pour un documentaire Netflix. Le couple a également produit «With love, Meghan», série lifestyle présentée par Meghan Markle raillée par la presse anglo-saxonne, qui a pourtant fait cinq millions de vues dans la première moitié de 2025. Elle est devenue l'émission culinaire la plus visionnée de la plateforme. Ce nouveau contrat prévoit également une deuxième saison de «With love, Meghan», ainsi qu'un épisode spécial qui sera diffusé en décembre, a annoncé Netflix. Le couple s'est marié en 2018, avant de rompre avec la famille royale et de déménager en Californie.


Le Figaro
32 minutes ago
- Le Figaro
Notre critique de Y a-t-il un flic pour sauver le monde?, le retour réussi d'un Gaston Lagaffe à l'américaine
CRITIQUE - Plus de trente ans après la trilogie parodique des Y a-t-il un flic ? Akiva Schaffer ressuscite le lieutenant Frank Drebin et son cortège de gags potaches et irrévérencieux. Et le duo Liam Neeson-Pamela Anderson fonctionne très bien. Plus de trente ans après la première trilogie des Y a-t-il un flic ? (The Naked Gun), la franchise parodique fait son come-back, avec Akiva Schaffer à la réalisation et le dessinateur producteur (signataire des comédies Ted et Ted 2) Seth MacFarlane. Formé à l'école du Saturday Night Live, Schaffer s'en sort avec les honneurs. En ces temps de politiquement correct, post-MeToo, l'exercice pouvait être délicat. Or, cette comédie policière tordante prouve que le cinéma hollywoodien peut réussir dans le genre farce grand-guignolesque, tout en se renouvelant. On retrouve ainsi avec plaisir le lieutenant Frank Drebin, inénarrable flic maladroit de la Brigade spéciale. Exit l'ingénuité et l'imperturbable sérieux de Leslie Nielsen (1926-2010) mis à mal toutes les trente secondes par des situations incongrues. Place au flegme irlandais de Liam Neeson dans le rôle de Frank Drebin Junior. À 73 ans, l'éternel acteur de Taken abandonne sa défroque de justicier mélancolique pour se glisser dans un rôle à contre-emploi qui lui va comme un gant. À lire aussi Liam Neeson et Pamela Anderson à l'affiche de la suite de la saga culte Y a-t-il un flic... Un atout charme En reprenant la formule du « buddy movie » chère au cinéma des années 1980, Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? ressuscite le sacro-saint tandem de flics qui a fait les belles heures du polar américain. Avec son compère Ed Hocken Junior (Paul Walter Hauser), Frank Drebin Junior enquête à la fois sur un braquage de banque (parodie du Dark Knight de Christopher Nolan) où il fait irruption déguisé en fillette en jupette, et un mystérieux accident de voiture impliquant un puissant magnat industriel (Danny Huston). L'atout charme de cette pochade estivale, c'est Pamela Anderson. L'ex-naïade de la série Alerte à Malibu a opéré récemment une mue artistique plutôt réussie. Après The Last Showgirl, de Gia Coppola, l'actrice de 58 ans s'essaie à la comédie en incarnant Beth Davenport, une héroïne qui cherche à tout prix à venger la mort de son frère. Elle endosse avec naturel et un brin d'autodérision les apparats de la femme fatale hollywoodienne, doublée de la figure classique de la « Damsel in distress » popularisée dans les films noirs des années 1940. À lire aussi Liam Neeson et Pamela Anderson posent ensemble avec leurs enfants respectifs à New York Côté scénario, le héros, sorte de Dirty Harry ahuri mâtiné de Gaston Lagaffe, enchaîne les bourdes aussi vite qu'il avale des sandwichs épicés dans sa voiture. En digne héritier de Leslie Nielsen, Liam Neeson pratique un humour à froid qui contraste avec le sérieux de son personnage pour mieux souligner la loufoquerie permanente des situations dans lesquelles il se retrouve plongé. Dialogues ciselés, comique de situation et mise en scène au tempo cadencé alimentent la mécanique du quiproquo. Mis à part quelques blagues grivoises téléphonées ou des gags scatologiques un peu trop appuyés, le film s'avère une belle surprise. Dans le registre humoristique, Liam Neeson joue gagnant. Parodiant allègrement L'Arme fatale, Mission : Impossible ou Police Académie, cette comédie s'avère un sommet de grand n'importe quoi très bien orchestré et délicieusement stupide. Note du Figaro: 3/4