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Guerre en Ukraine : c'est quoi le missile de croisière « Flamingo », produit « en masse » et capable de frapper à 3000 km ?
Le sens du timing. À quelques heures de la rencontre entre le président ukrainien et son homologue américain, qui aimerait pousser Volodymyr Zelensky à des concessions territoriales, le photojournaliste ukrainien Efrem Lukatsky a publié la toute première photo d'un système de missile de fabrication ukrainienne baptisé « Flamingo ». « Des missiles Flamingo, fabriqués en Ukraine, avec une portée de plus de 3 000 km, récemment lancés en production de masse, visibles depuis un atelier de Fire point, l'une des principales entreprises de défense du pays », écrit Efrem Lukatsky sur Facebook, accompagnant son texte des missiles en question. Selon le journaliste qui collabore avec l'Associated Press, ces armes ont été photographiées « dans un lieu tenu secret en Ukraine, le jeudi 14 août 2025 ». Sur l'image accompagnant ce texte, on aperçoit deux missiles montés sur une remorque équipée d'une rampe de lancement. « Il est fort probable que le premier missile (avant-plan) a vu ses ailes fixées pour la photo alors que le second Flamingo est en configuration de transport (sans les ailes fixées) », avance le site spécialisé Air&Cosmos. La forme en U de la rampe doit permettre à un booster de faire décoller le missile pour qu'il atteigne une certaine vitesse, avant que le réacteur ne prenne le relais. Des caractéristiques inconnues La grande force du missile de croisière réside dans sa portée de 3000 km. Il peut donc atteindre facilement Moscou – Kiev se trouve à quelque 750 km à vol d'oiseau de la capitale russe - et atteindre les monts Oural. Aucun détail technique n'a pour l'instant filtré. Il ressemble fortement au missile FP-5 du groupe britannique Milanion, de 6 m d'envergure, avec une vitesse de croisière de 850 à 900 km, une portée de 3000 km, une ogive d'une tonne et une charge maximale au décollage de six tonnes. Des caractéristiques qui pourraient donner des indices sur celles du « Flamingo ». Sans certitude pour l'instant. Ukraine's FP-5 'Flamingo' cruise missile has a reported range of 3,000km and a warhead of 1,000kg. This makes it much longer ranged and harder hitting than other reported types. It can logically hit targets in Russia other Ukrainian systems cannot The general concept is sensible — H I Sutton (@CovertShores) August 17, 2025 Alors que Donald Trump prend la voie du désengagement et que l'approvisionnement occidental en armes se tarit, le fait que le missile, déjà en production, soit fabriqué en Ukraine est un atout.


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Le département de la Justice va transmettre au Congrès les dossiers sur Epstein
Les documents doivent être remis à partir de vendredi à la commission de surveillance de la Chambre des représentants. (Washington) Le département de la Justice a accepté de fournir au Congrès les documents de l'enquête sur le trafic sexuel impliquant Jeffrey Epstein, a indiqué lundi un élu clé de la Chambre des représentants, annonçant une mesure qui semble éviter, au moins temporairement, un éventuel conflit lié à la séparation des pouvoirs. Eric Tucker Associated Press Les documents doivent être remis à partir de vendredi à la commission de surveillance de la Chambre des représentants, qui a émis plus tôt ce mois-ci une assignation à comparaître au département de la Justice concernant une affaire pénale qui a longtemps captivé l'attention du public, a récemment ébranlé les plus hautes sphères de l'administration du président Donald Trump et a été un pôle d'attraction constant pour les théories du complot. « Le département de la Justice détient de nombreux documents, et il faudra du temps au département pour les produire tous et garantir l'identification des victimes et la suppression de tout contenu relatif à des abus sexuels sur mineurs, a expliqué James Comer, représentant républicain du Kentucky et président de la commission, dans un communiqué. J'apprécie l'engagement de l'administration Trump en faveur de la transparence et ses efforts pour informer le peuple américain sur cette affaire. » Jeffrey Epstein a été retrouvé mort dans sa cellule de prison new-yorkaise quelques semaines après son arrestation en 2019, ce que les enquêteurs ont qualifié de suicide. Son ex-compagne, Ghislaine Maxwell, a été condamnée en 2021 pour avoir aidé à attirer des adolescentes afin qu'elles soient victimes d'abus sexuels par Epstein et purge une peine de 20 ans de prison. L'assignation à comparaître de la commission de la Chambre des représentants visait à obtenir tous les documents et communications des dossiers d'Epstein et de Maxwell. Elle exigeait également des documents sur les communications entre l'administration du président démocrate Joe Biden et le département de la Justice concernant Epstein, ainsi que des documents relatifs à une précédente enquête fédérale sur Epstein en Floride, qui avait abouti à un accord de non-poursuite. On ne savait pas exactement quels documents ni combien seraient produits, ni si la coopération avec le Congrès reflétait un changement de position plus large depuis le mois dernier, lorsque le FBI et le département de la Justice ont annoncé brusquement qu'ils ne divulgueraient aucun autre document de l'enquête Epstein après avoir constaté qu'aucune « divulgation supplémentaire ne serait appropriée ou justifiée ». Cette annonce a placé l'administration Trump sur la défensive, les responsables s'efforçant depuis lors d'apaiser les questions de la base présidentielle et de faire preuve de transparence. Le procureur général adjoint, Todd Blanche, a interrogé Maxwell dans un tribunal de Floride pendant deux jours le mois dernier – bien qu'aucun compte rendu de ces conversations n'ait été rendu public – et le département de la Justice a également cherché à obtenir les transcriptions du grand jury dans les affaires Epstein et Maxwell, mais ces demandes ont été rejetées jusqu'à présent. Un porte-parole du département de la Justice a refusé de commenter lundi. La commission de surveillance de la Chambre des représentants a publié séparément des assignations à comparaître à huit anciens responsables des forces de l'ordre, ainsi qu'à l'ancien président démocrate Bill Clinton et à l'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton. Bill Clinton faisait partie des nombreuses personnalités qui connaissaient Epstein avant que l'enquête criminelle menée contre lui en Floride ne soit rendue publique il y a deux décennies. M. Clinton n'a jamais été accusé d'actes répréhensibles par aucune des femmes qui accusent Epstein d'agression.


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Un contraste saisissant avec la rencontre précédente
La rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à Washington s'est particulièrement bien déroulée, lundi. Un contraste saisissant avec l'humiliation publique qu'a subie le président ukrainien dans le même bureau Ovale, le 28 février dernier. Décryptage avec Justin Massie, professeur de science politique de l'Université du Québec à Montréal. Une tenue à la hauteur des attentes « [Volodymyr Zelensky] a clairement eu un très bon coaching », note Justin Massie. Volodymyr Zelensky avait particulièrement soigné son habillement, troquant son habituelle tenue d'inspiration militaire – jugée trop décontractée par Donald Trump en février dernier – pour une veste de costume et une chemise noires. Pendant les questions des journalistes, l'animateur de la chaîne Real America's Voice, Brian Glenn, a d'ailleurs lancé à Volodymyr Zelensky : « Vous êtes magnifique dans ce costume. » « Je lui ai dit la même chose ! », s'est exclamé Donald Trump, en tapotant l'épaule du président ukrainien. « C'est lui qui vous a attaqué la dernière fois », a-t-il ensuite dit à Volodymyr Zelensky. Ce dernier a répondu, avec un petit sourire : « Je me souviens. » Puis, pince-sans-rire, il s'est directement adressé à Brian Glenn : « Vous portez le même costume. Je me suis changé. » Une pique qui a beaucoup amusé le président américain. La délégation ukrainienne aux petits soins Au début de la réunion, M. Zelensky a remis au président américain une lettre de son épouse, Olena Zelenska, à l'épouse de M. Trump, Melania. « C'est le genre de chose que Trump aime beaucoup », souligne Justin Massie. Le président ukrainien a également été peu avare en remerciements. « Merci pour l'invitation et merci beaucoup pour vos efforts, vos efforts personnels pour mettre fin à la tuerie et arrêter cette guerre », a-t-il déclaré, lui qui s'était vu reprocher son ingratitude la dernière fois. Autre fait notable : plutôt que de se défendre ou d'expliquer la position ukrainienne, Volodymyr Zelensky est resté très général et est parvenu à esquiver les questions difficiles. « Ça n'a pas laissé beaucoup de munitions à Donald Trump pour l'attaquer », souligne Justin Massie. Moins de mépris côté américain Même décor, mêmes protagonistes : la rencontre dans le bureau Ovale entre les deux dirigeants avait des airs de déjà-vu. « C'était exactement la même situation qu'en février. Les médias de droite ont même tendu des perches, que Trump n'a pas saisies », note Justin Massie. Donald Trump était « fidèle à lui-même », indique-t-il. Il semblait avoir particulièrement apprécié les efforts du président ukrainien et n'a pas été agressif ou méprisant à son égard. Il a même échangé quelques rires avec Zelensky pendant la rencontre. La dernière fois, le vice-président américain, J.D. Vance, avait lancé les hostilités contre Volodymyr Zelensky en lui reprochant de ne pas avoir « dit une seule fois merci » pour les dizaines de milliards de dollars d'aide militaire des États-Unis. Également présent lors de la rencontre de lundi, il est resté cette fois silencieux. « Peut-être que ça avait été discuté en amont, ou peut-être que c'est simplement que Trump ne lui a pas ouvert la voie », avance Justin Massie. C'est que cette rencontre a été planifiée avec minutie : plusieurs appels téléphoniques ont été passés dans les jours précédents entre Trump et Zelensky, mais aussi entre le président américain et les dirigeants européens. « C'est là qu'on voit toute la finesse de la diplomatie à cet égard, note Justin Massie. Zelensky n'est pas arrivé comme un cheveu sur la soupe, ils ont vraiment préparé le terrain en amont. » Avec l'Agence France-Presse


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Etats-Unis: Les élus démocrates du Texas lèvent leur exil auto-imposé
Après deux semaines d'absence volontaire, les parlementaires texans démocrates sont de retour. Ils s'opposent à une nouvelle carte électorale. Publié aujourd'hui à 02h52 Mis à jour il y a 7 minutes Le représentant du Texas Gene Wu s'exprime lors d'une conférence de presse à Warrenville, le 4 août 2025. AFP Les élus américains démocrates au parlement du Texas ont annoncé lundi leur retour dans cet Etat, mettant fin à deux semaines d'un exil auto-imposé et ouvrant la voie à l'adoption d'une nouvelle carte électorale voulue par Donald Trump pour accroître sa majorité au Congrès à Washington. «Après avoir rassemblé les Américains pour se joindre à cette bataille existentielle pour la démocratie, nous revenons au Texas sous nos propres conditions – prêt à construire le dossier légal nécessaire pour vaincre ces cartes anticonstitutionnelles devant les tribunaux», a affirmé le groupe parlementaire des démocrates à la Chambre des représentants du Texas dans un communiqué sur X. Le parlement local était depuis début août le théâtre d'une confrontation à distance entre élus républicains et démocrates en raison de la volonté des premiers de redessiner les 38 circonscriptions électorales de cet Etat du sud, le deuxième le plus peuplé du pays. Diluer le vote afro-américain Poussés par Donald Trump, les responsables républicains du Texas veulent modifier la carte électorale de telle manière à ce que le vote démocrate soit dilué, une technique nommée «gerrymandering», et ainsi accroître de cinq membres leur contingent de 25 élus à la Chambre des représentants à Washington après les élections de mi-mandat en novembre 2026. Mais les démocrates, en minorité au parlement texan, tentent de s'opposer à l'adoption de ce redécoupage. Ils avaient fui l'Etat début août, se réfugiant à Chicago ou New York, afin qu'un quorum ne soit pas atteint. Leur départ avait empêché les républicains d'organiser un vote sur le texte. Lundi, en annonçant leur retour, ils ont dénoncé la volonté des républicains de «réduire au silence les électeurs des minorités par un +gerrymandering+ raciste». Ils estiment en effet que la nouvelle carte électorale dilue les voix des électorats afro-américain et hispanique qui, en majorité, votent traditionnellement démocrate. Soutien de Trump Alors qu'il recevait au même moment le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens à la Maison Blanche, Donald Trump a posté sur sa plateforme Truth Social un message de soutien aux responsables républicains au Texas. «Il est génial de voir les républicains se battre partout pour sauver notre pays», a-t-il écrit, en remerciant le gouverneur Greg Abbott et en exhortant à adopter la nouvelle carte «dès que possible». En signe de riposte à l'initiative du Texas, plusieurs gouverneurs démocrates ont annoncé leur intention d'en faire de même, comme le Californien Gavin Newsom. Mais à l'inverse du Texas, où le processus légal permet ce redécoupage relativement facilement, les Etats démocrates ont pour beaucoup mis en place des garde-fous législatifs, voire constitutionnels. Gavin Newsom, à qui de nombreux observateurs prêtent des ambitions présidentielles, devra ainsi soumettre au referendum son projet visant à mettre fin à une commission indépendante pour le découpage électoral. Si les Californiens l'approuvent, le parlement local à majorité démocrate pourra mettre en place une nouvelle carte qui devrait leur assurer cinq sièges supplémentaires, comme au Texas. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Les violences policières dénoncées par Human Rights Watch
Des policiers font face à des manifestants durant un rassemblement à Los Angeles, en Californie, le 4 juillet 2025. (Los Angeles) Les forces de l'ordre ont fait un usage « excessif » de la force et ont délibérément « brutalisé » des manifestants et des journalistes à Los Angeles lors des manifestations en juin contre la politique anti-immigration de Donald Trump, a dénoncé lundi l'ONG Human Rights Watch. Agence France-Presse « Les forces de l'ordre ont répondu aux manifestations qui se sont déroulées entre le 6 et le 14 juin 2025 contre les raids d'immigrants en Californie » en usant d'une « force excessive et en faisant preuve d'une brutalité délibérée », a déclaré HRW dans un communiqué. « Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes, des billes au poivre, des balles en mousse dure et des grenades assourdissantes directement sur des manifestants, journalistes et d'autres observateurs, souvent à bout portant et fréquemment sans avoir été provoqués », a détaillé l'ONG qui parle de « dizaines de personnes » blessées. Le mouvement de protestation avait éclaté en réaction à une vague d'interpellations d'immigrés, en situation irrégulière selon les autorités, dans cette ville à la forte population latino-américaine. « Les raids généralisés contre les immigrants ont terrorisé les communautés de Los Angeles et poussé des milliers de personnes à descendre dans les rues pour manifester », a rappelé Ida Sawyer de HRW, citée dans le communiqué. Selon elle, la « réponse agressive » des autorités a été de « violemment réprimer le droit du public à exprimer son indignation et celui des médias à informer en toute sécurité ». Selon HRW, le chef de la police de Los Angeles, Jim McDonnell, avait assuré fin juin que ses services procéderaient à une « évaluation complète » et prendraient des mesures contre tout policier n'ayant « pas respecté » les normes établies. Largement pacifiques, les manifestations avaient toutefois été marquées par des violences parfois spectaculaires, avec des voitures brûlées, le pillage de commerces, des jets de feux d'artifice ou la coupure d'une grande voie rapide. Le président Donald Trump avait notamment déployé la Garde nationale, dans un bras de fer avec le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom. Dans l'un des dizaines de cas documentés par HRW, un policier a tiré sur trois personnes à très courte distance et aurait lancé : « Je vais te tirer dessus parce que tu m'empêches de me concentrer. » Parmi les blessures recensées figurent des fractures, des commotions cérébrales, un doigt amputé et des lésions oculaires graves. Un photographe de l'AFP a été touché en plein visage par une balle en caoutchouc tirée par les forces de l'ordre. Au moins trois autres journalistes ont également été blessés.