
Foot : victime d'une rupture des ligaments croisés, James Maddison sera absent plusieurs mois
joueur de Tottenham, James Maddison était en pleur après sa blessure contre Newcastle ce dimanche en amical (1-1), et il est désormais facile de comprendre ce comportement. En effet, le milieu offensif souffre d'une rupture des ligaments croisés.
«Nous pouvons confirmer que James Maddison subira une intervention chirurgicale pour une rupture du ligament croisé du genou droit. Son opération aura lieu dans les prochains jours et, par la suite, James commencera sa rééducation avec notre équipe médicale», détaille le club. «Toute l'équipe souhaite à James un prompt et complet rétablissement. Nous le soutiendrons à chaque étape de son parcours.» Il sera absent pour la majorité de la saison.
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an hour ago
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« Chacun fait ce qu'il veut dans ce club » : Laurent Labit explique les raisons de son départ du Stade Français
Directeur du rugby du Stade Français jusqu'en mars 2025, Laurent Labit était parti suite aux mauvais résultats qui menaçaient le club de relégation. Dans un entretien accordé au Midi Olympique, il affirme cependant que les problèmes du club sont plus profonds. Pour la première fois depuis son départ du Stade Français, Laurent Labit a pris la parole publiquement, dans un entretien accordé au Midi Olympique, afin « d'apporter certaines précisions et de rétablir quelques vérités pour laver [son] intégrité ». Il affirme d'abord que son départ, après la défaite à Toulon (24-6, le 22 février), était de son initiative. Outre des couacs de communication dans la presse, Laurent Labit fustige « un président actionnaire absent 90 % du temps ». « Il n'y a pas de patron au quotidien, déplore-t-il. Et, nombreux sont ceux qui profitent de cette situation. Rares sont ceux qui sont là pour les bonnes raisons, c'est-à-dire dans l'intérêt du club. Pour gagner. » Les Bleues surclassées par l'Angleterre à deux semaines du Mondial Au-delà de l'absence de patron et du manque de communication entre les différents responsables, Laurent Labit décrit un manque de synergie entre le groupe professionnel, le centre de formation et l'association. « Chacun fait ce qu'il veut dans ce club », résume l'ancien entraîneur des lignes arrières de l'équipe de France. Sur le recrutement aussi, il estime que le club avait du retard sur ses rivaux : « Lorsque je suis arrivé, il n'y avait personne pour travailler sur la détection ou la relation avec les clubs partenaires. (...) Le comble, c'est que de jeunes joueurs évoluant dans nos clubs partenaires signaient dans d'autres clubs de Top 14 parce que personne ne les connaissait. » « On survolait les sujets, il n'y avait rien de construit. » Laurent Labit dans un entretien accordé au Midi Olympique Au moment d'aborder le bilan, il reconnaît qu'il est arrivé « trop confiant » mais affirme que « les conditions pour réussir n'étaient pas réunies ». Il admet aussi que l'organisation qu'il avait mise en place, avec un directeur du rugby (lui-même) et un entraîneur principal (Karim Ghezal puis Paul Gustard depuis octobre 2024), « n'était pas la bonne organisation pour mener à bien le projet », mais se défend des supposées critiques de sa direction sur la gestion de la masse salariale, n'ayant « aucun souvenir d'une discussion sur ce sujet ». « De toute façon, il n'y a jamais eu de réelles réunions de travail entre le président, le directeur général et le directeur sportif, raconte-t-il. Quand il y en avait une, c'était toujours à la va-vite quand le président était de passage. On survolait les sujets, il n'y avait rien de construit. »Devenu consultant pour Canal + depuis, Laurent Labit ne se voit pas rejoindre un autre club dans l'immédiat, mais se félicite de certaines réussites avec le Stade Français, dont l'installation au Camp des loges et « un travail de fond » sur la formation, avec le retour de l'équipe espoirs au niveau élite.

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Le carnet de notes de la mi-saison : Piastri et Norris dominent, Hadjar surprend, Hamilton a le blues tandis que Gasly garde la face
Qui a brillé durant les 14 premiers Grands Prix l'année ? Qui s'est loupé ? Retrouvez le carnet de notes de cette première partie de saison, marquée par le duel interne chez McLaren, les difficultés d'Hamilton chez Ferrari, la surprise Sauber, les révélations Hadjar et Antonelli, ou les déboires d'Alpine. Piastri et Norris : 9/10 On le sentait venir avec leurs performances de l'an dernier, on n'est donc pas étonnés de voir Oscar Piastri et Lando Norris à ce niveau cette saison. Les résultats de l'Australien, moins expérimenté, moins aguerri, sont peut-être un peu plus surprenants, mais on a choisi de donner la même note aux deux pilotes McLaren. Car après 14 courses, ils ne sont séparés que par 9 points, et ont donc quasiment fait jeu égal. Cela donne 284 points, 6 victoires et 4 poles pour Piastri ; 275 points, 5 succès et 4 poles pour Norris. C'est presque bonnet blanc et blanc bonnet pour les deux rivaux, largement dominateurs cette saison, portés par la meilleure monoplace du plateau, et qui ont pour le moment le droit de se battre en piste. Cela a occasionné un seul accrochage, au Canada. Jusqu'ici, tout se passe plutôt bien dans la maison papaye, et on sait gré à ces deux futurs champions de nous animer la saison. Alors, faites vos jeux, pour le titre : Piastri ou Norris ? Sauber : 8/10 On était tellement habitués, ces dernières années, à voir Sauber au fond du classement qu'on ne peut être que surpris des performances de l'écurie suisse, 7e avec déjà 51 points après les 14 premières courses (elle n'en comptait que 6 après 8 Grands Prix). Cela sonne comme un renouveau pour Sauber, et comme une mise en bouche agréable pour Audi, qui prendra le contrôle total la saison prochaine. Le principal fait d'armes de l'équipe, c'est bien sûr la 3e place de Nico Hülkenberg à Silverstone, le premier podium de l'Allemand dans sa carrière en F1, après 239 départs. L'intégration et l'adaptation de Gabriel Bortoleto sont également à souligner. Le rookie brésilien a mis un peu de temps à se mettre dans le rythme, mais il vient d'obtenir trois top 10 en quatre courses, dont une 6e place en Hongrie. Isack Hadjar : 7/10 Si les débuts en F1 d'Isack Hadjar ont été pour le moins catastrophiques, avec son accident lors du tour de formation en Australie sous la pluie, le pilote Racing Bulls a rapidement fait oublier cette mésaventure pour s'imposer comme le plus impressionnant des rookies. Le Français s'est très vite adapté à la F1, à ses difficultés et ses contingences, tout en restant lui-même, assez frais et honnête dans ses interventions, après avoir réussi, ou manqué une course d'ailleurs. Il a fini 5 fois dans les points et a notamment connu un très bon passage, entre Imola et Barcelone, avec en exergue sa 6e place à Monaco. Il marque cependant le pas depuis quelques Grands Prix, alors que son coéquipier Liam Lawson se montre de plus en plus compétitif. Kimi Antonelli : 6/10 Placé dans un top team, à 18 ans, pour ses débuts en F1, Kimi Antonelli a dû effectuer un sacré plongeon dans le grand bain en prenant la relève de Lewis Hamilton chez Mercedes. Et l'Italien s'en sort globalement bien, même si son irrégularité ne lui permet pas (encore ?) de rivaliser avec son coéquipier George Russell. Mais sa 4e place en Australie, alors qu'il était 16e sur la grille, sa pole du sprint à Miami et bien sûr sa 3e place au Canada parlent en sa faveur. Il a aussi commis quelques erreurs en piste et a connu quelques week-ends difficiles, mais son patron, Toto Wolff, se veut tolérant à son égard : « Malheureusement, notre voiture manque de régularité, ce qui complique son adaptation. » Alex Albon : 6/10 Discrètement, Alex Albon est en train de réussir sa meilleure saison, et de loin, depuis son arrivée chez Williams en 2022. Le Thaïlandais compte déjà 54 points, soit plus que la somme de ses trois années précédentes avec l'écurie britannique. Albon profite évidemment d'une monoplace qui ne cesse de progresser, mais il fait aussi bien mieux que son nouveau coéquipier, Carlos Sainz, qui, comme son successeur chez Ferrari Hamilton, a du mal à s'adapter dans sa nouvelle équipe et sa nouvelle voiture. L'ancien pilote Red Bull surfe notamment sur un début de saison impressionnant, avec trois cinquièmes places (Melbourne, Miami et Imola), et il a manqué de peu le podium en Émilie-Romagne. À 29 ans, il semble arrivé à maturité, et pourrait attirer les regards d'écuries plus huppées. Lewis Hamilton : 4/10 Forcément, l'association entre le pilote et l'écurie, représentant le transfert du siècle en F1, faisait saliver et espérer des lendemains qui chantent. Mais, à part quelques exceptions, comme la victoire sur le sprint en Chine ou quelques 4es places (Imola, Spielberg et Silverstone), la première saison de Lewis Hamilton chez Ferrari n'est pour le moment pas un succès, sur le plan sportif. Charles Leclerc, qui pouvait craindre qu'on lui mette un septuple champion du monde dans les pattes, arrive jusqu'à présent à dominer le Britannique, qui a de plus en plus de mal à cacher son mal-être. « Il est frustré mais pas démotivé » : Vasseur au soutien d'Hamilton Son : « Je suis absolument inutile » après sa 12e place en qualifications en Hongrie a beaucoup fait parler. Hamilton commence à traîner sa peine dans le paddock, comme c'était par moments le cas l'an dernier avec Mercedes. Il n'arrive pas à entrer en osmose avec sa monoplace, et ne parvient donc pas à en tirer le meilleur. Mais d'où vient le problème, du pilote ou de la machine ? Red Bull : 3/10 La note est évidemment injuste pour Max Verstappen, qui fait ce qu'il peut au volant d'une monoplace rétive qui semble de plus en plus difficile à piloter à chaque course, et a tout de même réussi dans ce marasme a signé quelques coups d'éclat, notamment deux victoires, à Suzuka et Imola. Mais elle vient sanctionner une écurie dont l'histoire aura été quoi qu'il arrive marquée par cette saison 2025, avec l'éviction de son Team Principal de toujours, Christian Horner. Horner remercié par Red Bull La guerre des clans semble de plus en plus intense chez Red Bull et cela a des conséquences, avec la fuite des cerveaux, et des performances en berne. Sans parler du problème du deuxième pilote : le pauvre Liam Lawson a été dégagé après deux courses, son remplaçant Yuki Tsunoda est en train de couler (aucun top 10 sur les sept dernières courses). On espère juste pour Hadjar qu'il ne sera pas promu avant la fin de la saison dans cette équipe en complète perte de repères, et qui risque fort de finir 4e du Championnat, ce qui ne lui était plus arrivé depuis 2015. Alpine : 2/10 Saison après saison, Alpine semble creuser encore un peu plus profond. Et on voit mal comment l'écurie française pourrait éviter la dernière place du Championnat cette année, alors qu'elle avait fini 6e en 2024. Alors que ses rivales progressent, notamment Sauber et Racing Bulls, Alpine régresse. Dans les coulisses, c'est toujours aussi complexe, avec la prise en main de Flavio Briatore, l'arrivée d'un nouveau directeur, Steve Nielsen, et pas mal d'incertitudes sur l'avenir de l'écurie. Sur la piste, l'A525 est encore moins performante que sa devancière, Jack Doohan a été évincé après six courses et remplacé par Franco Colapinto, qui n'est pas plus rapide. Et Pierre Gasly fait, lui, tout ce qu'il peut pour que son écurie ne se noie pas totalement. Il a inscrit tous les points d'Alpine (20), garde la tête haute lors des interviews mais doit commencer à sérieusement trouver le temps long.

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« Il était mort pour le hand » : de retour après de graves soucis cardiaques, Hugo Brouzet veut renouer le fil de sa carrière
Stoppé la saison dernière par une myocardite, Hugo Brouzet a rejoué un match de préparation, vendredi. À 26 ans, le pivot d'Aix-en-Provence espère en avoir fini avec ses ennuis. D'ordinaire, Hugo Brouzet ne passe pas inaperçu : avec ses 2,10 m pour 110 kg, le pivot attire les regards. Mais vendredi dernier, il a surtout récolté les louanges des spectateurs à l'issue de la rencontre. Discussions, photos, autographes : les sollicitations se sont enchaînées pour mesurer pleinement ce que le joueur du PAUC (Pays d'Aix Université Club Handball) venait de réaliser lors de ce premier match de préparation face aux voisins istréens (29-26). Des yago (une combinaison croisée entre le pivot et le demi-centre) en pagaille, deux buts et quelques contres. De prime abord, pas de quoi s'enflammer. Sauf qu'il a joué 30 minutes, une durée qu'il n'aurait jamais dû pouvoir atteindre. Présenté comme l'une des recrues phares à l'été 2024, l'ex-Chambérien avait commencé la saison sous les meilleurs auspices. D'entrée, il avait engrangé du temps de jeu avec de solides performances, dont un 6/6 face au Montpellier de Rémi Desbonnet et Charles Bolzinger pour la 5e journée de Championnat. Pour autant, quelque chose déraille doucement avec Brouzet, qui tire la langue de plus en plus tôt dans les rencontres. Jusqu'au match contre Toulouse, le 19 octobre. Au bout de seulement dix minutes, le pivot est contraint de s'allonger derrière le banc, le souffle court. Le club annonce alors que son joueur « sera éloigné pour quelque temps en raison de soucis de santé ». « Je suis passé par toutes les émotions : les faux espoirs, où on te dit "tu vas reprendre", et finalement tu ne reprends pas. A "tu ne reprendras jamais" Hugo Brouzet Il ne reviendra pas de la saison. De Marseille à Bordeaux, les examens se multiplient sans qu'un diagnostic ne soit posé : infection, bactérie, Covid long... Si ce n'est celui de son avenir. « Il était mort pour le hand », se rappelle Philippe Gardent, devenu directeur sportif du PAUC. En novembre, on lui trouve une myocardite, une inflammation du coeur pouvant causer une mort subite. Brouzet n'a plus le choix et est contraint d'arrêter sa carrière à seulement 25 ans car « jouer avec la maladie, qu'on a détectée très tard, était hyper dangereux. Surtout après ce qu'il s'est passé contre Toulouse ». S'ensuivent des mois de questionnements, même si l'espoir de retrouver le terrain persistait. Premier supporter de son équipe, il ne manque pas un entraînement ni un match à domicile. Son entraîneur, Éric Forest, assure qu'il « était le moteur du groupe. Ça donne une bonne idée de qui est le personnage. Il était toujours optimiste, bien qu'il rongeait son frein, de voir ses coéquipiers jouer sans lui ». Un constat partagé par Graham Sinclair, directeur général du club : « Il a toujours gravité autour du groupe, jamais un mauvais jour, toujours la banane. » Bien caché derrière son sourire, le fils d'Olivier Brouzet, ancien joueur du quinze de France, et petit-fils du lanceur du poids, Yves Brouzet, confie avoir connu des moments « très sombres ». « Je suis passé par toutes les émotions : les faux espoirs, où on te dit "tu vas reprendre", et finalement tu ne reprends pas. À "tu ne reprendras jamais", et donc devoir se mettre en tête que tu vas devoir trouver autre chose que le hand. Ce qui m'a tenu, c'est l'équipe. Je suis toujours resté au contact de ces mecs super. » Jusqu'à la délivrance, mi-juin 2025. Brouzet trouve finalement de nouveaux médecins qui lui permettent « de refaire de nouveaux examens et qui, avec un oeil nouveau, ont vu que ça s'était amélioré. Et c'est avec un rythmologue (spécialiste des anomalies du rythme cardiaque) sur Marseille que j'ai conclu le truc », et qu'il reçoit le feu vert pour reprendre. Cette nouvelle ravit le club mais impose au joueur de retrouver le rythme avec un lourd travail, sans omettre l'aérobie. « L'année dernière, il était dans les premiers (sur les tests physiques), explique son entraîneur. Cette saison, il est toujours dans le haut de tableau, alors c'est bon. » Pas de traitement de faveur si ce n'est une écoute plus importante et, parfois, de tempérer ses ardeurs. « Il se connaît très bien et on a confiance en son jugement lorsqu'il dit "stop". » Brouzet « se sent bien » et veut mener Aix dans la lutte pour les places européennes du Championnat qui débutera dans un mois. Mais surtout, il peut « enfin respirer ».