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Rester à l'abri, éviter de téléphoner… En cas d'incendie en cours, quels bons réflexes à adopter ?

Rester à l'abri, éviter de téléphoner… En cas d'incendie en cours, quels bons réflexes à adopter ?

Le Parisien08-07-2025
En France, comme chaque été, les feux de forêt se propagent dangereusement dans les territoires boisés. Lundi encore, un incendie d'une rare intensité a parcouru
plus de 2 000 hectares
dans les environs boisés de Narbonne. L'origine de l'incendie n'a pas encore été déterminée, mais il pourrait s'agir « d'un mégot jeté d'un véhicule », selon la préfecture de l'Aude.
Les autorités appellent à la prudence face aux flammes, alors que la fréquentation touristique amplifie les risques. Chacun peut toutefois adopter les bons réflexes afin de limiter au maximum les dangers, chez soi ou sur son lieu de vacances. Le Parisien fait le point sur ces gestes essentiels.
Premier conseil en cas de départ de feu de forêt, s'abriter à la maison. Interrogé ce mardi sur BFMTV, le préfet de l'Aude, Christian Pouget, l'assure : « On est beaucoup plus en sécurité chez soi dans une maison avec des murs que sur la route dans une voiture, à la merci des flammes ». Dès lors, « sauf ordre direct d'un gendarme ou d'un policier, il vaut mieux rester chez soi », a-t-il insisté.
Pour se protéger des fumées toxiques chez soi, il est recommandé d'occulter les aérations et les bas de porte avec des linges humides. Le portail doit en revanche rester ouvert afin de permettre un meilleur accès aux pompiers. Il est également recommandé de se couvrir le nez et la bouche d'un linge humide si les fumées gagnent l'habitation. Si vous êtes dans votre voiture, il est conseillé de ne pas sortir et d'aller se garer dans une zone dégagée.
En cas d'incendie de forêt, évitez au maximum vos déplacements. Cela évitera de saturer les routes. De même, essayer de ne pas téléphoner afin de laisser les réseaux disponibles pour les secours. Sans surprise, veillez à ne pas vous approcher de la zone d'intervention et de ne gêner en aucun cas l'action des secours. « Ne vous arrêtez pas pour prendre des photos ou des vidéos », insiste également la préfecture de l'Aude,
dans un communiqué
.
De façon générale, les habitants sont priés de se tenir informés de la situation et de ne surtout pas relayer de fausses informations sur les réseaux sociaux. Chacun peut consulter la
Météo des forêts
réalisée par Météo France. Celle-ci indique le niveau de danger des incendies établi à partir des prévisions météorologiques et l'état de sécheresse de la végétation.
Vous pouvez aussi consulter le site Internet de la préfecture de votre lieu de vacances afin de connaître les éventuelles restrictions en cours (interdiction de barbecues, accès interdit aux parcs…). Enfin, si vous voyagez à l'étranger, il est recommandé de consulter les sites de la protection civile ou celui du gouvernement du pays afin de connaître au mieux la situation actuelle.
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Ordonnances douteuses de prégabaline : un médecin nantais interdit d'exercer pendant 5 ans
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Le Parisien

time2 minutes ago

  • Le Parisien

Ordonnances douteuses de prégabaline : un médecin nantais interdit d'exercer pendant 5 ans

Un médecin nantais a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel à deux ans de prison avec sursis, assortis d'une interdiction d'exercer pendant cinq ans, pour avoir délivré indûment des prescriptions de prégabaline, un antiépileptique détourné en drogue commercialisé sous le nom de Lyrica depuis 20 ans en France. Le médecin de 62 ans était jugé entre autres pour escroquerie, prescription non conforme d'un médicament classé comme stupéfiant et mise en danger d'autrui, soupçonné d'avoir délivré 541 prescriptions de prégabaline à 106 patients de manière indue. Il a également été condamné à une amende de 50 000 euros. Face au tribunal, le médecin généraliste a affirmé avoir délivré des ordonnances « en attendant que le patient soit pris en charge » par un addictologue : « Le sevrage brutal peut entraîner des crises convulsives », a-t-il souligné. Il a également expliqué avoir fait l'objet de menaces de la part de patients. « On sait que dans l'état de manque il y a des risques d'impulsivité. J'ai pu faire la prescription pour protéger mon intégrité physique », a-t-il affirmé, veste beige, cheveux bruns coiffés en arrière. Le médecin a regretté à la barre de ne pas avoir formulé « un appel à l'aide nécessaire » auprès des autorités. Plusieurs patients ayant reçu des prescriptions à répétition entre 2021 et 2023 ont été entendus lors de l'enquête, expliquant avoir souffert d'addiction et avoir connu ce praticien par le bouche-à-oreille. D'après l'enquête, le médecin a prescrit dans certains cas des doses deux fois supérieures à la posologie maximale. Son avocat, Me Matthieu Creach, avait demandé au tribunal de ne pas prononcer d'interdiction d'exercer, soulignant que les 541 ordonnances représentaient « une goutte dans la pratique » de ce médecin répondant présent auprès d'une patientèle défavorisée quand « les créneaux Doctolib sont pleins et les urgences débordées ». Il a déclaré à l'AFP que son client se réservait la possibilité de faire appel. Le médecin avait déjà fait l'objet de mises en garde du conseil de l'Ordre des médecins de Loire-Atlantique - partie civile au procès - quant à ses prescriptions d'un opioïde en 2011, puis d'un médicament de substitution à l'héroïne en 2017. Fin 2023, des pharmaciens nantais avaient fait part aux autorités de leurs doutes quant à la régularité d'ordonnances de prégabaline, émanant d'un même médecin. Il a été identifié par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), également partie civile, comme le plus grand prescripteur dans les Pays de la Loire de cette substance détournée pour ses effets anxiolytiques et euphorisants. Face à l'augmentation des cas d'abus, de dépendance, de mésusage et d'ordonnances falsifiées, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a restreint en mai 2021 les conditions de prescription de la prégabaline, qui fait désormais l'objet d'une ordonnance sécurisée .

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L'insecticide interdit a fait une nouvelle victime. Un enfant âgé d'un an seulement qui a été hospitalisé en urgence relative à l'hôpital de Gonesse après avoir ingéré du Sniper. Ses jours ne sont pas en danger mais les faits illustrent une nouvelle fois les risques encourus à utiliser cet insecticide dangereux et interdit à la vente . Les faits se sont produits à Sarcelles et il était 15h40 mercredi lorsque les pompiers ont été appelés pour porter secours à l'enfant dans un appartement de l'allée du 19-mars-1962. Il a été conduit à l'hôpital après avoir été examiné. Les pompiers de la cellule de risque chimique ont effectué des relevés dans l'appartement et dans l'immeuble afin de vérifier l'éventuelle dangerosité des lieux et, le cas échéant, lancer la procédure de décontamination. Début juin, une jeune femme de 24 ans avait dû être hospitalisée après avoir utilisé le produit chez elle à Garges-lès-Gonesse. Un équipage des pompiers avait pris en charge la victime avant de ressentir eux-mêmes des irritations dans la gorge et devoir évacuer les lieux. La cellule spécialisée dans les risques chimiques du Sdis 95 avait été alors mobilisée pour intervenir. Vêtus de leurs scaphandres, les pompiers avaient investi l'appartement afin d'identifier l'origine de la contamination, prélever le produit et procéder à l'aération. La jeune femme a été conduite au centre hospitalier de Gonesse en urgence relative et l'appartement avait été condamné dans l'attente de la mise en place d'un protocole de décontamination qui a été réalisé par une société privée. En décembre 2024, un homme de 38 ans qui en avait ingéré à Sarcelles a été hospitalisé en urgence absolue. Quelques mois plus tôt, à Argenteuil, une femme a échappé au pire après avoir inhalé du Sniper toute la nuit après avoir traité sa chambre. Fabriqué en Chine, ce produit potentiellement létal pour l'homme, comprenant du Dichlorvos, se vend toujours sous le manteau sur certains marchés d'Île-de-France du fait de son efficacité contre les punaises de lit, alors qu'il est interdit à la vente en France depuis 2013. En janvier dernier, les agents de la DDPP 95 (Direction départementale de la protection des populations) ont saisi un total de 45 flacons de Sniper . Deux commerçants avaient été placés en garde à vue. Plusieurs mois auparavant, toujours à Sarcelles, 78 flacons avaient été trouvés sous les stands d'un vendeur de chaussures et d'un vendeur d'articles de bazar. Plus de 1 000 sachets de Green Leaf, un insecticide contenant lui aussi du Dichlorvos ont été également saisis par la DDPP 95.

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