
« Qu'est-il arrivé à Lucho ? », la presse européenne s'étonne de l'attitude du coach du PSG après l'échec face à Chelsea
Le Paris Saint-Germain a lourdement chuté (3-0) face à Chelsea
en finale de la Coupe du monde des clubs, dimanche soir. Et si la presse anglaise savoure évidemment le sacre londonien, elle ne l'érige pas encore en triomphe total. Cette discrétion en dit long : la compétition créée par Gianni Infantino reste à la recherche de légitimité sur le vieux continent.
Ainsi, The Guardian met davantage l'accent sur
la victoire de Jannik Sinner à Wimbledon
et la qualification de l'équipe d'Angleterre pour les quarts de l'Euro féminin. Il faut creuser un peu pour lire que « Chelsea est au sommet du monde », notamment grâce à un Cole Palmer étincelant, auteur de « deux buts presque jumeaux, inscrits avec une facilité déroutante ».
The Sun, lui, ne se prive pas de célébrer : les Blues sont « CHAMPIONS DU MONDE », titre le tabloïd, qui décrit Palmer comme un « don » pour le football anglais. Sky Sports, de son côté, évoque une « victoire éclatante », soulignant l'incapacité du PSG à contenir « l'intensité infernale » imprimée par les hommes d'Enzo Maresca.
En Espagne, la défaite parisienne est largement couverte, surtout sous l'angle des tensions d'après-match. Marca évoque une « surprise planétaire », mais retient surtout la question qui agite les observateurs :
« Qu'est-il arrivé à Lucho ? »
,
en référence à l'altercation entre Luis Enrique et Joao Pedro
. Sport, de son côté, déplore que « la fête footballistique s'est terminée de la pire des manières » pointant des joueurs parisiens « désespérés et déstabilisés par l'humiliation footballistique subie. »
Même ton alarmé en Allemagne, où Kicker constate que « Paris est passé à côté de son sujet » et qualifie la performance des Parisiens de « très en dessous de leur niveau ». Bild fustige également « des scènes scandaleuses », en écho aux incidents ayant éclaté au coup de sifflet final.
En Italie, l'attention médiatique est largement monopolisée par la victoire historique de Jannik Sinner à Wimbledon contre Carlos Alcaraz. Mais quelques lignes sont tout de même consacrées à la démonstration de Cole Palmer, surnommé « Super Palmer » dans certaines colonnes. La Gazzetta dello Sport revient aussi sur la tension survenue à la fin du match, évoquant un « chaos final » où Luis Enrique aurait « perdu son sang-froid », une analyse partagée par Tuttosport.
Enfin, Sport et Marca s'accordent sur le fait que cette lourde défaite, bien qu'inattendue, laissera des traces.
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