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Comment j'ai gagné 1 % de mon patrimoine en 20 minutes

Comment j'ai gagné 1 % de mon patrimoine en 20 minutes

La Presse5 days ago
L'été dernier, la firme canadienne de courtage Wealthsimple a offert une remise en argent de 1 % lorsqu'on transférait nos comptes placements chez elle.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais je ne parle généralement pas ici de trucs et astuces pour accumuler des points, obtenir des ristournes, trouver la meilleure carte de crédit, économiser sur l'essence, etc.
C'est que d'autres le font beaucoup mieux que moi. Ensuite, c'est que j'aime mieux m'attaquer au gros morceau des finances : celui qui se trouve entre nos deux oreilles.
Ça ne sert pas à grand-chose d'économiser 2 cents le litre d'essence si notre CELI est vide et qu'on n'a ni les repères ni l'envie de le remplir.
Mais cette semaine, je vais me transformer en « monsieur coupons », si vous le permettez, pour vous parler d'une offre dont j'ai profité l'an dernier, et d'une autre offre semblable qui revient cette année.
C'est que les banques et les firmes de courtage canadiennes se livrent une bataille pour qu'on devienne client chez elles.
Et qui dit bataille dit offres alléchantes. Quand des entreprises qui ne sont pas reconnues pour mettre de l'argent dans nos poches deviennent tout à coup très généreuses, je réponds présent.
Transfert payant
Tout ça a commencé l'été dernier, quand la firme canadienne de courtage Wealthsimple a offert une remise en argent de 1 % lorsqu'on transférait nos comptes placements chez elle.
Il suffisait d'aller dans l'application Wealthsimple, d'ouvrir différents comptes (REER, CELI, CELIAPP, CRI, etc.) et de commencer les transferts. Wealthsimple est reconnue pour sa facilité d'utilisation et ses interfaces qui ne semblent pas dater de l'époque pré-an 2000, et je dois dire que, dans mon cas, ça a très bien fonctionné.
En 20 minutes, les transferts étaient lancés. Quelques jours plus tard, j'ai vu mes placements disparaître dans la plateforme de courtage de ma banque (gulp !), puis apparaître dans mes nouveaux comptes Wealthsimple (ouf !).
Tout était là, les mêmes fonds négociés en Bourse (FNB). Rien n'a été vendu, égaré ou envoyé aux îles Seychelles. Wealthsimple a même automatiquement remboursé les frais de transfert, qui étaient de 150 $ plus taxe par compte transféré.
Une fois les transferts terminés, Wealthsimple a calculé 1 % des placements transférés. Le montant a ensuite été divisé en 12, et chaque part a été déposée dans mon compte à la même date chaque mois. Pour toucher les 12 versements de l'offre, il fallait garder les placements chez Wealthsimple pendant au moins un an.
J'aimais déjà Wealthsimple avant ce transfert, et je l'aime encore plus depuis qu'elle me verse de l'argent et que je lui dois les 20 minutes les plus payantes de ma vie. Mais, vous savez quoi ? Mon allégeance peut être marchandée.
Je n'ai, semble-t-il, pas été le seul à transférer mes placements, puisque cet été, une des grandes banques canadiennes a sauté dans l'arène.
La Banque TD a décidé elle aussi d'offrir 1 % de remise en argent sur les transferts des comptes de placements de 10 000 $ ou plus. Parmi les comptes acceptés, il y a les comptes au comptant, comptes sur marge, le CELI, le REER, le REEE ou les CRI, notamment1.
TD dit que les clients nouveaux ou actuels peuvent ouvrir un compte admissible d'ici le 31 juillet 2025, et lancer un transfert dans les 30 jours suivants. Il faut ensuite conserver les actifs dans notre compte jusqu'au 31 août 2026. La prime de 1 % sera versée avant le 30 septembre 2026, et elle ne peut excéder 10 000 $.
TD offre aussi la prime sous forme de points Aéroplan2. On peut en recevoir jusqu'à 1 million. « Un bonus de 10 000 points Aéroplan représente une valeur d'environ 200 $ en voyage, soit un retour de 2 % sur un transfert de 10 000 $, écrit Jean-Maximilien Voisine, président fondateur de Milesopedia. […] L'offre est avantageuse si vous utilisez vos points Aéroplan pour des échanges à valeur élevée, comme des vols internationaux en classe affaires. »3
Personnellement, j'ai du mal à me rappeler tous les comptes de points que je possède. Alors, comme le chante Richard Desjardins, « je pense que je vas prendre l'argent ».
Est-ce que la Banque TD rendra le processus de transfert aussi simple que celui que j'ai vécu l'an dernier ? Est-ce que les 20 minutes dans l'application vont se transformer en 8 heures au téléphone ? Aucune idée. Je vous en reparlerai.
Nouveau FNB québécois
Parlant de placements, il y a depuis peu une nouvelle option pour les gens qui veulent investir facilement dans un panier d'entreprises québécoises.
Desjardins vient de lancer le FNB Desjardins Actions Québec (DMQC). Le fonds contient les actions de 45 entreprises cotées en Bourse dont le siège social se trouve au Québec. Les frais de gestion sont de 0,30 % de la taille du placement par année et sont suspendus jusqu'au 30 juin 2026.
La composition du fonds « est établie selon des règles de capitalisation boursière [des entreprises], de liquidité et de concentration, et comprend un processus de rééquilibrage semestriel », m'écrit Véronique Blais, conseillère principale en relations publiques chez Desjardins.
C'est une bonne nouvelle pour les gens qui cherchent à diversifier leurs placements au Québec à faible coût.
Il faut toutefois se rappeler que le Québec et le Canada ne représentent qu'une fraction de la capitalisation boursière mondiale. Il est donc important d'avoir des placements le plus diversifiés possible, si on veut profiter d'une volatilité moindre et du meilleur potentiel de rendement à long terme.
1. Voyez l'offre de la TD
2. Voyez l'offre de la TD en points Aéroplan
3. Lisez le texte de Milesopedia
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Péladeau avait des partenaires solides pour acheter Transat
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La Presse

timea day ago

  • La Presse

Péladeau avait des partenaires solides pour acheter Transat

Pierre Karl Péladeau n'était pas seul dans ses nombreuses tentatives visant à acheter Transat A.T. : Investissement Québec (IQ) – le bras financier de l'État québécois – et le Fonds de solidarité FTQ étaient aussi désireux de monter à bord, a appris La Presse. L'histoire jusqu'ici : 9 octobre 2024 : Pierre Karl Péladeau présente une offre d'achat à Transat. 28 avril 2025 : L'homme d'affaires propose 1 $ pour toutes les actions de l'entreprise. 5 juin : Transat annonce une entente avec Ottawa pour restructurer sa dette. 27 juin : M. Péladeau se tourne vers la Cour supérieure pour forcer la tenue d'un vote des actionnaires sur l'accord. 7 juillet : Le tribunal rejette la requête du plaignant. Confidentielles, ces informations se trouvent dans le contenu de trois propositions d'acquisition transmises par l'homme d'affaires les 28 avril, 9 mai et 17 juin derniers à la compagnie à l'étoile bleue et que nous avons pu consulter. Par l'entremise de ses sociétés de placement, M. Péladeau est le deuxième actionnaire en importance de l'entreprise québécoise. Il a récemment échoué à forcer la tenue d'un vote sur l'entente ayant permis à la société mère d'Air Transat de restructurer sa lourde dette. Lisez l'article « Péladeau débouté par la Cour supérieure » Malgré tout, l'actionnaire de contrôle de Québecor se dit toujours ouvert à mettre la main sur le transporteur aérien et voyagiste, avait-il affirmé à l'agence Bloomberg, le 14 juillet dernier. Les noms d'IQ et du Fonds de solidarité FTQ – premier actionnaire de Transat – apparaissent même dans la proposition datée du 28 avril dans laquelle M. Péladeau n'offre que 1 $ pour l'ensemble des actions de l'entreprise. À ce moment, le spécialiste du voyage d'agrément n'avait toujours pas annoncé d'entente avec le gouvernement fédéral, son principal créancier, auquel il devait 772 millions. Le plan du magnat des télécommunications : restructurer Transat par le truchement d'une procédure d'insolvabilité, où les actionnaires peuvent perdre l'ensemble de leur mise. « L'acheteur discute avec le Fonds de solidarité FTQ et Investissement Québec, peut-on lire dans le document de huit pages qui est signé par M. Péladeau. Ceux-ci ont confirmé leur intérêt de travailler avec l'acheteur et de participer au financement de la transaction pour ainsi supporter non seulement la pérennité de la société, mais sa croissance et la création d'emplois qui s'en suivrait. » PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE Le PDG de Québecor, Pierre Karl Péladeau, est le deuxième actionnaire en importance de Transat par l'entremise de ses sociétés de placement. On n'y évoque toutefois aucune somme qui serait mise sur la table par le Fonds et la société d'État, signe qu'il y avait encore du pain sur la planche pour boucler les pourparlers. Si une transaction s'était concrétisée, M. Péladeau prévoyait mettre un « financement intérimaire » de 150 millions à la disposition de Transat. Il n'a pas été possible de savoir pourquoi le fonds de travailleurs semblait ouvert à se contenter de 1 $ pour son bloc d'environ 4,4 millions d'actions pour ensuite délier les cordons de sa bourse afin d'épauler financièrement Transat. « Le Fonds ne commente pas ses stratégies d'affaires dans un dossier particulier, d'autant plus dans le cas d'une entreprise publique pour ne pas influencer indûment le cours de l'action », a écrit sa porte-parole, Cécile Amara. Par courriel, IQ a confirmé avoir eu des échanges avec les sociétés de M. Péladeau « dans le cadre d'un potentiel projet d'acquisition de Transat » dans l'éventualité où une proposition de l'homme d'affaires était retenue. De son côté, Transat a souligné ne pas avoir participé à ces échanges. Les sociétés de M. Péladeau n'ont pas répondu aux questions de La Presse. Les mêmes remarques concernant l'intérêt d'IQ et du Fonds se retrouvent dans les projets d'entente du 9 mai ainsi que du 17 juin – où l'homme d'affaires se disait prêt à proposer 2,64 $ pour chaque action de Transat. Des deux côtés Était-il délicat pour le Fonds de solidarité FTQ d'avoir des pourparlers avec les sociétés de M. Péladeau alors que cet investisseur institutionnel est également le plus important actionnaire de Transat ? Ce sont des choses qui arrivent, souligne Yan Cimon, professeur titulaire de stratégie à la faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval, qui se spécialise notamment dans les enjeux de gouvernance. « On peut penser que ce sont probablement des équipes différentes [au Fonds] qui se sont occupées des discussions pour s'assurer que les questions de conflit d'intérêts soient gérées comme il se doit », souligne-t-il. L'expert ajoute que les offres de M. Péladeau ne comportent pas d'« engagements formels » de la part du Fonds de solidarité FTQ et d'IQ, ce qui suggère qu'il y avait encore plusieurs étapes à franchir avant de conclure une entente de financement en bonne et due forme. En dépit de son revers devant la Cour supérieure plus tôt ce mois-ci, le magnat des télécommunications ne semble pas avoir jeté l'éponge. Il rêve toujours de mettre la main sur le transporteur québécois. Même en sabrant de moitié – à 334 millions – sa dette auprès d'Ottawa, le travail est loin d'être terminé à ce chapitre, selon M. Péladeau. « L'entreprise aura besoin d'une autre restructuration, avait-il expliqué à Bloomberg. Ils ne peuvent pas vivre avec cela. S'ils vivent avec, ils seront limités dans leur capacité de développer l'entreprise. » Depuis l'annonce de l'entente entre Transat et Ottawa, le titre du spécialiste du voyage d'agrément s'est envolé d'environ 40 % à la Bourse de Toronto. Mercredi, il a clôturé à 2,67 $. 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Le transport collectif « encore loin de l'objectif » de réduction de dépenses
Le transport collectif « encore loin de l'objectif » de réduction de dépenses

La Presse

time2 days ago

  • La Presse

Le transport collectif « encore loin de l'objectif » de réduction de dépenses

Les transporteurs et l'ARTM se sont engagés il y a quelques mois à réaliser des économies équivalant à 155,8 millions d'ici 2028. Les sociétés de transport collectif du Grand Montréal sont « encore loin » de leur objectif de dégager des économies de 156 millions d'ici 2028, regrette la présidente de l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui appelle les dirigeants à redoubler d'efforts. « Malgré les économies déjà consenties, nous sommes encore loin de l'objectif et cela me préoccupe beaucoup. Nous devons agir dès maintenant », écrit Ginette Sylvain, nommée à la tête de l'ARTM il y a un an, dans une lettre envoyée à plusieurs transporteurs au cours des derniers jours, que La Presse a obtenue. Selon elle, le respect du cadre financier 2025-2029 exigera « des efforts soutenus de la part de tous les contributeurs » dans les prochaines années. Sous pression financière afin d'éviter des réductions de service dans le métro et les autobus du Grand Montréal, les transporteurs et l'ARTM se sont engagés il y a quelques mois à réaliser des économies équivalant à 155,8 millions d'ici 2028. Or, d'après nos informations, à peine une fraction de cette somme a été atteinte. Un tiers de ces économies pourraient être dégagées en regroupant des services à l'échelle métropolitaine, comme des garages, des autobus ou encore des recharges électriques, ce qui a été peu fait jusqu'ici. « Nous devons dès maintenant faire des choix difficiles et être innovants : regrouper des services et remettre en question certaines pratiques. C'est un virage important et incontournable si l'on veut continuer d'offrir aux citoyens un service à la hauteur de leurs attentes », affirme Mme Sylvain. « Il faudra du courage » Pendant sa deuxième année de mandat qui s'entame, Ginette Sylvain dit vouloir « consolider les bases » posées au chapitre de l'optimisation financière. « Il faudra du courage, de la rigueur et du dialogue pour bâtir un modèle plus stable, plus prévisible et mieux adapté aux ambitions de notre région », explique-t-elle dans sa lettre, sans donner plus de détails. Mme Sylvain, ex-sous-ministre adjointe aux Transports, rappelle que les contribuables ont déjà été mis à contribution depuis l'augmentation récente de la taxe sur l'immatriculation des véhicules de promenade (TIV). Depuis janvier 2025, cette taxe a bondi de 150 %, passant de 59 $ à 150 $ par voiture partout dans le Grand Montréal. Des économies colossales pourraient être réalisées par des gains de productivité au sein même des transporteurs, selon l'ARTM. À la Société de transport de Montréal (STM), par exemple, on a déjà éliminé l'an dernier plus de 200 postes pour tenter de réduire les dépenses d'environ 25 millions. Le transporteur montréalais s'est aussi engagé dans un « plan de réduction des dépenses récurrentes de 100 millions » sur une période de cinq ans. Selon les audits de performance qui avaient été commandés l'an dernier par la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, les sociétés de transport québécoises, en incluant celles hors du Grand Montréal, pourraient réduire leurs dépenses de près de 350 millions, au total. Les experts proposent, par exemple, d'imiter la pratique d'exo, qui sous-traite à l'externe le service de chauffeurs. On propose aussi de réduire le nombre de véhicules en entretien préventif ou en réserve, pour maximiser le nombre de bus en circulation.

L'ARTM « encore loin de l'objectif » de réduction de dépenses
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