
«Une situation exceptionnelle et difficile» : la République tchèque victime d'une importante coupure de courant
Tout s'arrête. Les lumières se sont éteintes ce vendredi midi à Prague et dans plusieurs régions de la République tchèque, le pays subissant actuellement une importante coupure de courant. «Nous sommes confrontés à une situation exceptionnelle et difficile, et tout le monde travaille d'arrache-pied pour rétablir l'alimentation électrique», a tweeté le premier ministre Petr Fiala peu après 13 heures.
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Sur le réseau social X, le ministre des Transports explique que «les trains et les transports publics dépendants de l'électricité sont à l'arrêt sur plusieurs lignes».
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Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Budget : les leaders syndicaux, «très énervés» par les annonces de François Bayrou, se revoient au «1er septembre»
Pour l'heure, «personne n'est opposé à une mobilisation», affirme François Hommeril (CFE-CGC), mais les instances de chaque centrale syndicale doivent encore voter en ce sens. Les leaders des organisations syndicales, réunis vendredi après-midi, se sont dit «très énervés» par les pistes d'économies budgétaires présentées cette semaine par le gouvernement, et se donnent rendez-vous au «1er septembre» pour définir les contours d'une possible mobilisation. «On est tous très énervés» et «très peu motivés pour aller négocier», a déclaré à l'AFP Cyril Chabanier (CFTC), à l'issue de la réunion en vidéoconférence entre numéros uns syndicaux. L'exécutif les a hérissés en les invitant à négocier avec le patronat la possible «monétisation de la cinquième semaine de congés payés», la suppression de deux jours fériés ou une énième réforme de l'assurance chômage pour participer à l'effort budgétaire, censé dégager près de 44 milliards d'euros d'économies en 2026. «La facture est juste présentée aux travailleurs», s'agace Frédéric Souillot (FO), qui précise que les dirigeants syndicaux vont «se revoir le 1er septembre en intersyndicale pour parler de mobilisation». Publicité «Les annonces sont inacceptables» Pour Sophie Binet (CGT), «on a partagé une analyse commune: les annonces sont inacceptables». «Il y a un défaut de loyauté de la part du gouvernement», déplore-t-elle, renvoyant aux échanges que les leaders ont eu quelques jours avant les annonces de François Bayrou avec les deux ministres chargés du Travail (Catherine Vautrin et Astrid Panosyan-Bouvet). «Au cours de ces échanges, elles ne nous avaient rien dit» de toutes ces propositions, rappelle Mme Binet, qui avait appelé plus tôt dans la semaine à une mobilisation à la rentrée. Pour l'heure, «personne n'est opposé à une mobilisation», affirme François Hommeril (CFE-CGC), mais les instances de chaque centrale syndicale doivent encore voter en ce sens. «On voit bien qu'une fois de plus, le gouvernement veut nous instrumentaliser comme il l'a fait avec le conclave [sur les retraites, ndlr] et ce, uniquement à des fins de longévité», juge le leader de la CFE-CGC, assurant: '«on ne refera pas l'erreur du conclave». Et de poursuivre: «On va négocier sur quoi ? Pâques ? La cinquième semaine de congés payés qu'on nous prend ? C'est scandaleux !». «Le gouvernement doit retirer ces propositions !», s'exclame-t-il. Avant les discussions espérées début septembre, Astrid Panosyan-Bouvet, a invité les leaders syndicaux lundi et mardi. Si Marylise Léon (CFDT) et Cyril Chabanier (CFTC) doivent s'y rendre lundi, Sophie Binet et François Hommeril ont préféré décliner pour l'heure, ont-ils fait savoir à l'AFP.


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Un texte en septembre pour protéger l'acier européen, promet la Commission européenne
Le commissaire européen chargé de la prospérité et de la stratégie industrielle, Stéphane Séjourné a annoncé vendredi vouloir présenter en septembre une proposition législative pour protéger le secteur de l'acier européen menacé dans sa survie face à la Chine et aux États-Unis. «Nous prévoyons et nous proposons de réduire jusqu'à plus de 50%» l'acier importé sur le territoire européen, «ce qui est un chiffre très fort puisque cette clause de sauvegarde est beaucoup plus restrictive que celle d'avant», a indiqué le commissaire Stéphane Séjourné, au terme d'un Conseil européen de compétitivité informel organisé au Danemark. La Commission européenne a lancé vendredi «une consultation ciblée afin d'identifier les mesures futures qui permettront de continuer à protéger le secteur sidérurgique de l'UE des pratiques commerciales déloyales et des effets négatifs des surcapacités mondiales de production d'acier», a-t-elle indiqué dans un communiqué. «On prendra des décisions dès début septembre sur cette clause de sauvegarde. J'avais promis au Parlement européen de dévoiler la consultation avant l'été et de pouvoir envoyer une proposition parlementaire rapidement, c'est fait», a indiqué Stéphane Séjourné à la presse à la sortie du conseil. Publicité Cette consultation aura une durée de 4 semaines et sera ouverte aux États membres, industriels, utilisateurs de l'acier, etc. «La Commission a pris au sérieux la crise de l'acier européen et se donne des outils pour y répondre», a déclaré à l'AFP le cabinet du ministre français de l'Industrie Marc Ferracci, y voyant «une victoire» de la France. «C'est la première fois que la Commission met sur la table une proposition de mesure de sauvegarde à ce point ambitieuse sur l'acier», a-t-il ajouté. Selon le ministère, la proposition de la Commission basée sur une hypothèse haute prévoit également une surtaxe de 50% au-delà du quota atteint.


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Rachat de RTT, compte épargne-temps... Ces dispositifs qui permettent déjà de rémunérer son temps de repos
Décriée par les syndicats, la proposition du gouvernement d'autoriser la monétisation de la 5e semaine de congés payés s'inspire en réalité de mécanismes existants. Les syndicats y voient une mesure de plus à ranger au «musée des horreurs». Avancée mardi 15 juillet par Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail, comme une mesure favorable au «pouvoir d'achat», la possibilité de monétiser la 5e semaine de congés payés en entreprise a été fraîchement accueillie par les représentants des salariés. Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, a martelé sur France Inter que «ce n'est pas aux salariés eux-mêmes de se payer un peu plus de marge de manœuvre pour boucler les fins de mois en rognant sur leurs congés». En réalité, la proposition n'a rien de révolutionnaire. Plusieurs mécanismes permettent d'ores et déjà à certains salariés de compenser ou rémunérer le temps normalement consacré au repos. Le rachat de la 5e semaine de congés ne serait ainsi qu'un simple «droit nouveau» visant «plus de travail», selon les mots d'Astrid Panosyan-Bouvet. Tour d'horizon. Publicité Le compte épargne-temps L'un des dispositifs les plus célèbres de monétisation du temps de repos est le compte épargne-temps (CET). Il permet aux salariés de placer des périodes de congés ou de repos non-prises, mais aussi des rémunérations diverses (primes d'ancienneté, 13e mois, etc). En contrepartie, ils obtiennent des droits à congé rémunéré ou bien une rémunération, qu'elle soit immédiate ou différée. L'instauration d'un CET n'est pas obligatoire, et seulement «10 à 15% des salariés de notre pays» sont concernés, selon le ministère du Travail. Les salariés pouvaient déjà, à leur convenance, choisir de placer sur leur CET leur 5e semaine de congés annuels pour en bénéficier ultérieurement. Mais celle-ci n'était jusqu'à présent pas monétisable. «Là, ça le deviendrait», explique Astrid Panosyan-Bouvet. La monétisation des jours de RTT Ce mécanisme de monétisation des jours de réduction du temps de travail (RTT) a été instauré en 2022 pour faire face à l'inflation en améliorant le pouvoir d'achat des salariés. Valable jusqu'au 31 décembre 2026, il prévoit la possibilité pour les entreprises de racheter totalement ou partiellement les jours de RTT non-pris des salariés qui le souhaitent. L'employeur peut accepter ou refuser sans justification. S'il accepte, il bénéficie en contrepartie d'exonérations fiscales et sociales. À lire aussi Comment vous faire payer ces RTT que vous n'avez pas prises ? Quant au salarié, il jouit d'une majoration correspondant à celle applicable à la première heure supplémentaire effectuée dans l'entreprise. Ce bonus, fixé à 25% en cas d'absence de dispositions conventionnelles dans l'entreprise, ne peut descendre en dessous de 10%. L'indemnité compensatrice de congés payés Dans le cadre d'un CDD comme d'un CDI, lorsque le contrat de travail est rompu ou arrive à son terme avant que le salarié ait pris la totalité de ses droits à congés payés, l'employeur peut – ou doit – verser une indemnité compensatrice. Elle correspond au nombre de jours de CP que le salarié a acquis mais non pris. Cela concerne aussi bien les licenciements que les démissions, les départs à la retraite, les ruptures de période d'essai et les ruptures conventionnelles. Publicité Les contreparties pour les salariés en forfait jours Les cadres et certains salariés peuvent être au forfait jours (par exemple, 218 jours par an) plutôt que soumis à la durée de travail légale ou conventionnelle. Ils bénéficient d'un certain nombre de jours de repos, auxquels ils peuvent choisir de renoncer, sans toutefois pouvoir dépasser 235 jours de travail dans l'année (sauf s'il existe une convention dérogatoire). Les jours de travail supplémentaires sont alors rémunérés avec majoration, sur la base d'un accord établi avec l'employeur. Le taux minimum est de 10%. Les heures supplémentaires majorées La loi impose à l'employeur de rémunérer toute heure de travail accomplie au-delà de la durée légale. Les heures supplémentaires donnent lieu soit à une rémunération plus favorable, avec un taux horaire majoré, soit à un repos compensateur équivalent à la majoration.