
« Ça replonge un an en arrière » : fêtés par le public pour leur deuxième match en France depuis les JO, les Bleus battent Cuba en match amical à Poitiers
Un gros morceau de la médaille d'or, un peu d'ambiance parisienne et beaucoup d'amour du public... Les Bleus ont repris une dose de JO vendredi soir. Comme le premier (en 2021), le deuxième titre olympique a été célébré à Poitiers, devant plus de 4000 spectateurs réunis à l'Arena du Futuroscope. L'occasion de communier avec le public, avant le match, les joueurs dévalant les tribunes en tapant dans les mains tendues lors de la présentation de l'équipe de France, tandis qu'une gigantesque reproduction de leur médaille d'or trônait sur le terrain.
Puis, après leur victoire 3-1 face à Cuba, les Bleus n'ont pas ménagé leurs temps pour signer des autographes et enchaîner les selfies. « C'est la première fois qu'on rejouait en France, ça replonge un an en arrière, souriait le passeur et capitaine du soir Antoine Brizard. L'ambiance n'a rien à voir avec Paris, mais dans toutes les salles où on va, on sent qu'on est rodé, entre nous et le public, le speaker... »
Des salons du Palais de l'Élysée, où ils ont été reçus lundi, à la communion de vendredi, les souvenirs sont remontés à la surface pour les champions olympiques, vite partis dans leur club après leur titre il y a onze mois, et absents, sauf Trévor Clévenot et Théo Faure, lors du premier match amical à Tours, le 28 mai (3-0 contre la Tchéquie). Il ne manquait que quatre protagonistes de la fête de 2024, Kevin Tillie, exempté de Ligue des nations, Earvin Ngapeth et Quentin Jouffroy, partis soigner leur blessure, et Benjamin Toniutti, resté à Tours, mis sur le flanc par un virus.
27 fautes au service et cafouillages dans la troisième manche
Le match, lui, a confirmé que les joueurs épargnés lors des deux premières étapes de la Ligue des nations, et revenus au compte-goutte, sont relativement en forme. « On a eu de bonnes sensations, mais ça fait des années qu'on joue ensemble, on sait que ça va bien se passer, assure le central Barthélémy Chinenyeze. Le volley c'est comme le vélo, ça ne se perd pas, et ça fait quand même plus de trois semaines qu'on s'entraîne. »
Même satisfaction du côté du sélectionneur, Andrea Giani, qui s'applique, avec son staff, à gérer les états de forme des uns et des autres en vue de la qualification pour le Final 8 de la Ligue des nations (30 juillet-3 août à Ningbo, en Chine), et surtout du Mondial (12-28 septembre aux Philippines). « Il était important de donner du temps de jeu à ceux qui viennent de revenir, pour prendre le rythme, explique-t-il. C'était un bon match. »
Les petits défauts entrevus, notamment au service (27 fautes, dont 9 dans le troisième set), et des cafouillages dans une troisième manche qui a vu les plus jeunes, et le pointu Jean Patry, entrer sur le terrain, ne sont pas rédhibitoires. « Avec Amir (Tizi-Oualou, deuxième passeur vendredi), on n'a pas l'habitude de jouer ensemble, c'est difficile de jouer directement sur un match quand il n'y a aucun automatisme », admet-il.
Les Bleus s'envoleront dimanche pour Gdansk, en Pologne, avec quatre matches pour assurer une place en quarts de finale. Sans Patry, qui les rejoindra un peu plus tard, après des examens aux yeux.
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