logo
Agences publiques : le Sénat dévoile ce jeudi ses pistes pour mettre fin au «labyrinthe» des opérateurs de l'État

Agences publiques : le Sénat dévoile ce jeudi ses pistes pour mettre fin au «labyrinthe» des opérateurs de l'État

Le Figaroa day ago
La commission d'enquête sénatoriale pointe l'inefficacité et le manque de lisibilité de nombreux organismes.
La commission d'enquête du Sénat sur les agences et opérateurs de l'État dévoile ses recommandations jeudi 3 juillet, alors que le gouvernement, qui a annoncé vouloir fusionner ou supprimer un tiers de ces organismes d'ici 2027 dans sa quête d'économies, s'apprête à dévoiler sa feuille de route budgétaire.
Deux jours après que François Bayrou a échappé à une motion de censure à l'Assemblée nationale, et alors que les annonces du premier ministre prévues mi-juillet doivent poser les bases de débats budgétaires qui s'annoncent périlleux pour un gouvernement sans majorité au Parlement, de plus en plus menacé, les résultats des travaux de cette commission seront particulièrement scrutés.
Publicité
Lancée par les Républicains début février, elle a entamé ses travaux quelques semaines après que le chef du gouvernement a tancé dans son discours de politique générale le dédale que constituait selon lui le millier d'agences et d'opérateurs en France, dont certains exercent l'action publique «sans contrôle démocratique réel», et qui incarnent un «labyrinthe dont un pays rigoureux peut difficilement se satisfaire».
À lire aussi Ademe, CNRS, ARS... Les agences publiques dans le viseur du gouvernement
Coupes budgétaires et réorganisation
Ministres, responsables d'opérateurs et d'agences, hauts fonctionnaires, représentants syndicaux : la commission d'enquête présidée par le communiste Pierre Barros a mené sous la houlette de la rapporteuse LR, Christine Lavarde, quelque 80 auditions pour tenter d'éclairer le fonctionnement de ces organismes aux poids, rôles et statuts très variés dans le paysage de l'action publique.
Fin avril, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, avait promis un «ménage» au sein de ces structures, affirmant qu'un tiers d'entre elles seraient supprimées ou fusionnées d'ici à 2027 (hors université), avec à la clé deux à trois milliards d'euros d'économies espérées. La ministre évoquait notamment une économie de 2 à 3 milliards d'euros sur trois ans dans le cadre d'une réorganisation des agences de l'État, au micro de Sud Radio mercredi 2 juillet. Mais ce chiffrage avait fait grincer des dents la commission d'enquête qui avait notamment pointé les «surcoûts» inhérents aux fusions d'opérateurs, jugeant que de tels montants d'économies ne pouvaient s'obtenir qu'au prix d'abandon de missions.

Hashtags

Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Marseille : jugement très attendu lundi dans le procès des effondrements de la rue d'Aubagne
Marseille : jugement très attendu lundi dans le procès des effondrements de la rue d'Aubagne

Le Figaro

time28 minutes ago

  • Le Figaro

Marseille : jugement très attendu lundi dans le procès des effondrements de la rue d'Aubagne

Après un mois et demi de procès, le tribunal correctionnel de Marseille rendra ce lundi son jugement pour déterminer les responsabilités dans les effondrements mortels de la rue d'Aubagne. Un ancien adjoint au maire est sur le banc des prévenus, au côté d'un expert ou encore de copropriétaires. Qui de l'adjoint au maire, de l'expert, du syndic ou des copropriétaires peut être tenu pour responsable des effondrements mortels de la rue d'Aubagne à Marseille en 2018 ? Réponse lundi avec le jugement très attendu de ce drame du logement indigne. Ce procès, qui s'est tenu pendant un mois et demi à l'automne dernier, était bien plus qu'une simple affaire judiciaire et la «salle des procès hors normes» s'était transformée en sorte d'agora où se sont exprimées toute la colère et la tristesse d'une ville qui avait été traumatisée de voir deux immeubles tomber au cœur du centre-ville comme des châteaux de carte, tuant huit personnes. Publicité Au fil des audiences, les larmes avaient abondamment coulé face aux récits des parcours lumineux ou cabossés des victimes, toutes locataires. Et notamment à l'évocation du petit El Amine, fils d'Ouloume Saïd Hassani, «parti le matin avec son cartable et le soir, plus de maman, plus de vêtements, plus rien». Aucune mise à l'abri des locataires Les débats ont permis d'établir que les effondrements des numéros 63 (vide) et 65 étaient inéluctables vu l'état du bâti. Mais aucune mise à l'abri des locataires du 65 n'avait été décidée et les travaux entrepris s'étaient avérés inefficaces voire contreproductifs. Quelqu'un en particulier peut-il en être tenu responsable ? De l'avis de tous, le débat juridique autour de cette question est extrêmement complexe et le jugement, qui doit être rendu à partir de 10 heures, devrait être long pour faire le point sur chacun des 16 prévenus. L'instruction avait renvoyé devant le tribunal quatre personnes : Julien Ruas, l'adjoint du maire de l'époque, le LR Jean-Claude Gaudin, lui-même décédé quelques mois avant le procès, l'architecte Richard Carta qui avait expertisé l'immeuble moins de trois semaines avant son effondrement et deux personnes morales, le syndic du 65, le cabinet Liautard, et le bailleur social propriétaire du numéro 63, laissé à l'état de ruine par Marseille Habitat. Ces poursuites avaient été jugées incomplètes par certaines des parties civiles qui avaient décidé de citer à comparaître une douzaine de personnes supplémentaires, dont certains copropriétaires et des représentants des deux personnes morales. Publicité Marchands de sommeil en prison «Lundi, on saura si on s'est trompé ou pas en poursuivant les propriétaires du 65 rue d'Aubagne. Ces citations montrent en tout cas que les parties civiles se sont emparées de l'action judiciaire face aux carences de l'instruction», explique à l'AFP Me Brice Grazzini, qui défend une trentaine des quelque 90 parties civiles. Pour lui, il serait important que les quatre principaux mis en cause soient condamnés pour homicides involontaires par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité et que les copropriétaires le soient pour soumission de personnes vulnérables à des conditions d'hébergement indignes. À Marseille, où ce fléau prospère sur la précarité, ces décisions comptent. Depuis le drame, la justice de la 2e ville de France n'hésite d'ailleurs plus à envoyer les marchands de sommeil en prison comme en mars lorsqu'elle a condamné le propriétaire d'une trentaine de studios insalubres dans une ex-résidence universitaire. Dans le dossier de la rue d'Aubagne, le procureur Michel Sastre avait estimé que la quasi-totalité des 16 prévenus étaient coupables, réclamant de lourdes peines, la plus importante à l'égard d'un copropriétaire, Xavier Cachard: cinq ans de prison dont trois ferme. Julien Ruas, seul élu municipal sur le banc des prévenus À l'époque cet élu régional avait la double casquette de propriétaire et avocat du syndic. Et pour Michel Sastre les copropriétaires avaient bien «connaissance des problèmes structurels de l'immeuble» mais avaient «joué la montre» pour «dépenser le plus tard et le moins possible». Publicité Des peines significatives avaient aussi été réclamées contre Richard Carta, l'expert-architecte qui n'avait pas ordonné l'évacuation de l'immeuble (trois ans de prison dont deux ferme) et contre Julien Ruas (trois ans de prison), seul élu municipal poursuivi dans cette affaire qui avait jeté une lumière crue sur l'inaction de l'équipe de Jean-Claude Gaudin, dont le parti perdra la mairie deux ans plus tard face à une coalition gauche-écologistes-société civile. Durant les débats, les prévenus ont eux contesté en bloc, les avocats plaidant des relaxes en cascade. Julien Ruas, chargé de la prévention de la gestion des risques urbains, de la police des immeubles en péril, avait dit refuser «d'endosser toutes les responsabilités de la mairie de Marseille». «Est-ce qu'il avait les moyens de remplir sa délégation ? Je ne pense pas. Est-ce que pour autant il a commis une faute pénale ? Je ne pense pas», dit aujourd'hui à l'AFP l'un de ses avocats, Erick Campana.

Saint-Cloud : un homme dans le coma après un accident de moto
Saint-Cloud : un homme dans le coma après un accident de moto

Le Parisien

time30 minutes ago

  • Le Parisien

Saint-Cloud : un homme dans le coma après un accident de moto

On ignore encore les circonstances précises de sa lourde chute. Un homme de 48 ans a été victime d'un grave accident de moto, jeudi soir, à Saint-Cloud. L'homme, plongé dans le coma, a été transporté sous escorte policière à l'hôpital Percy, à Clamart. Selon les premières constatations effectuées sur le boulevard de la République, lieu de l'accident, les faits se seraient déroulés peu avant 23 heures. Pour des raisons encore indéterminées, le motard aurait perdu, seul, le contrôle de son deux-roues avant de glisser sur une trentaine de mètres. Il était inconscient au moment de sa prise en charge par les secours et souffrait d'une fracture du bassin, de plusieurs plaies saignantes et d'un sévère traumatisme crânien. À l'arrivée des secours, un homme, dont on ignore s'il a été témoin direct de l'accident, apportait déjà son aide à la victime. « Il s'agit d'un médecin dont l'intervention a peut-être été capitale, confie une source policière. En attendant les secours, il lui a libéré les voies aériennes supérieures et est parvenu à stopper l'hémorragie. » Dans la nuit du 20 au 21 mai dernier, Saint-Cloud avait déjà été le théâtre d'un dramatique accident de deux-roues. Un homme de 58 ans s'était tué en perdant le contrôle de son scooter avant de percuter une glissière en béton au niveau du nœud routier situé sous l'autoroute A13, au bout du pont de Saint-Cloud.

Lille : après une agression envers l'un de ses praticiens, SOS Médecins suspend temporairement ses activités
Lille : après une agression envers l'un de ses praticiens, SOS Médecins suspend temporairement ses activités

Le Parisien

time30 minutes ago

  • Le Parisien

Lille : après une agression envers l'un de ses praticiens, SOS Médecins suspend temporairement ses activités

Après une agression et des menaces de mort visant l'un de ses praticiens, SOS Médecins a décidé de suspendre temporairement ses activités à Lille ( Nord ). L'antenne lilloise de l'association a indiqué qu'elle fermait ses portes du 3 au 5 juillet 2025. « Cette décision fait suite à une profération de menaces de mort et une agression préméditée envers un des membres de notre association, à qui nous apportons notre soutien », a indiqué la structure sur son répondeur téléphonique. En temps normal, SOS Médecins accueille à Lille des patients 24h sur 24 et 7 jours sur 7 pour des urgences non vitales. Une vingtaine de médecins travaillent pour l'association. Par solidarité, l'antenne de Roubaix est également à l'arrêt, précise Ici Bleu Nord . Les faits remontent à mercredi dernier. Ce jour-là, un médecin exerçant au centre SOS Médecins de Lille a été violemment agressé par deux individus. Les deux hommes sont entrés dans le cabinet du praticien qui était en consultation avec une famille et deux enfants. « Ils ont expulsé cette famille manu militari. Ils ont insulté le médecin, l'ont frappé », a expliqué auprès de La Voix du Nord , un confrère, témoin de la scène. Les autres praticiens présents sur place sont intervenus, puis les deux hommes ont pris la fuite. « J'ai pris contact avec le médecin agressé pour l'assurer de notre soutien », a indiqué Jean-Philippe Platel, le président du conseil départemental du Nord de l'Ordre des médecins auprès de France 3 Hauts-de-France . « Aucun motif ne peut justifier un tel déchaînement de violences ! », a-t-il ajouté. Depuis le début d'année, 216 incidents ont été signalés par des médecins - jusqu'au 23 juin 2025, selon l'Ordre. Dans 81 cas, il s'agissait d' injures ou de menaces . « Ce sont souvent des patients qui perdent leur sang-froid pour une prise en charge qui ne leur convient pas, un refus de prescription, ou un temps d'attente jugé trop long », a expliqué le représentant du conseil de l'Ordre des médecins du Nord. Une seule agression physique avec coups et blessures a été recensée. Les autres incidents concernent des intrusions dans le cabinet, du harcèlement, des vols ou encore des usurpations d'identité. « On atteint des niveaux de violence insupportables », s'inquiète Jean-Philippe Platel. Par ailleurs, le conseil départemental du Nord de l'Ordre des médecins a indiqué qu'il se porterait partie civile « dès que les auteurs de l'agression auront été retrouvés ».

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store