Guerre en Ukraine : «La volonté américaine est d'obtenir un cessez-le-feu», déclare Emmanuel Macron
Après une heure d'échange par téléphone avec Donald Trump, Volodymyr Zelensky et les dirigeants de l'Union européenne, Emmanuel Macron a déclaré depuis le fort de Brégançon que le président américain souhaite obtenir un cessez-le-feu en Ukraine. Une initiative «soutenue» par la France, affirme le chef d'État français.
Ce mercredi 13 août, Emmanuel Macron, le président du Conseil européen António Costa, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, et le ministre des Armées Sébastien Lecornu ont participé à une vidéoconférence au sujet de la prochaine réunion Trump-Poutine sur l'Ukraine qui se tiendra en Alaska le 15 août prochain.
Publicité
Le président français a par ailleurs indiqué que l'échange avec Donald Trump a permis aux alliés européens de veiller à garantir «une paix durable» pour l'avenir. Par ailleurs, Emmanuel Macron a assuré que «les questions territoriales ne seront négociées» que par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. «Il n'y a pas aujourd'hui, de manière sérieuse des schémas d'échanges territoriaux qui sont sur la table», a-t-il ajouté. Emmanuel Macron a également annoncé qu'un nouveau paquet de sanctions pourrait être pris à l'encontre de la Russie.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le HuffPost France
13 minutes ago
- Le HuffPost France
Des « freinages fantômes » sur l'autoroute ? Le ministère des Transports se saisit de l'affaire après des témoignages
FRANCE - C'est un témoignage qui a fait parler ces derniers jours. Celui d'une automobiliste, Joanna, qui raconte comment sa voiture a soudainement freiné sur l'autoroute, causant un accident inévitable. « Elle s'est arrêtée, sans action de ma part et alors qu'il n'y avait aucun obstacle devant moi, décrit-elle à France Inter. C'est allé très vite, trois secondes pour arriver à l'arrêt. La voiture derrière est venue me percuter, et mon véhicule a fait un 180 degrés ». Selon Joanna, elle aurait été victime de ce qu'elle décrit être un « freinage fantôme ». « Ma voiture est équipée d'aide à la conduite, y compris d'un système d'aide au freinage et ça m'était déjà arrivé que ça se déclenche, y compris à des moments pas forcément opportuns, mais à faible vitesse, et il y avait toujours une raison. Et il y avait un signal sonore ou visuel à ce moment-là. En avril, ça n'a pas du tout été le cas », raconte-t-elle. Alors que la gendarmerie réclamait une enquête après avoir auditionné les deux automobilistes concernés, la justice l'a refusée. Après avoir témoigné dans le journal lyonnais Le Progrès, Aurélie décide alors de lancer un appel à témoignage début juillet, recevant très rapidement près de 250 réponses partageant une expérience similaire. « À chaque fois, ce sont des véhicules récents, entre 2017 et 2025. Toutes les marques sont concernées même si Peugeot, Citroën et Skoda sont les plus citées », rapporte-t-elle. Si bien que c'est le ministère des Transports lui-même qui a annoncé se saisir de cette affaire. « Un échange a eu lieu le 7 août dernier entre [cette automobiliste] et le service de surveillance du marché des véhicules et des moteurs (SSMVM), un service rattaché au ministère des Transports. [...] Le ministère va interroger les constructeurs et procéder à la réalisation d'essais », a déclaré le ministère à Ici, précisant que d'autres cas lui ont été remontés. « Je suis absolument certaine de ne pas avoir freiné » L'accident de Joanna aurait en effet pu bien plus mal se terminer, les passagers qui l'accompagnaient s'en sont sortis avec « de petites blessures », comme une entorse des cervicales ou des gros hématomes. Mais le récit d'une automobiliste pour des faits datant de décembre 2023 s'avère bien plus dramatique. « On revenait de déplacement avec mon assistante. J'étais à vitesse normale sur l'autoroute. Et la voiture a freiné subitement, alors que j'étais en train d'accélérer. En quelques secondes, on est passé de 130 km/h, à l'arrêt. On a été percutées par l'arrière. Ma passagère est décédée, je suis tombée dans le coma », raconte Aurélie, toujours auprès de France Inter. Alors que sa voiture a été expertisée trois fois, aucun dysfonctionnement n'a été détecté. « Je suis absolument certaine de ne pas avoir freiné. Il n'y a pas eu de bip sonore, de lumière. C'est comme si on avait enclenché un frein moteur puissant », décrit-elle. Aurélie a été condamnée début juillet à de la prison avec sursis pour homicide involontaire. Mais celle-ci est persuadée de son innocence. « Mon objectif, c'est que justice soit rendue, que la vérité soit faite. Que quand il y a un défaut sur une voiture, ce soit reconnu, pour la victime, pour les familles. Ça ne ramènera pas ceux qui sont partis, mais ça pourra changer le futur, parce qu'on aura renforcé les contrôles, parce qu'on sera plus vigilant », poursuit-elle. Le freinage d'urgence remis en cause ? Ces phénomènes de « freinage fantôme » pourraient-ils être dus à des dysfonctionnements des systèmes de freinage d'urgence automatiques, obligatoires sur tous les véhicules neufs dans vendus dans l'Union européenne depuis 2022. Pas impossible pour Christophe Theuil, vice-président de la Fédération française de l'expertise automobile. « Les conditions environnementales peuvent être défavorables à ces systèmes de capteurs, en cas de pluie, brouillard, neige, obscurité, soleil rasant ou contre-jour. Dans ces cas-là, le système peut se déconnecter, mais parfois, il ne le fait pas et les capteurs peuvent détecter des choses qui n'existent pas », avance-t-il auprès d'Ici. Ce dernier met néanmoins en garde contre des erreurs humaines ou d'autres problèmes sur le véhicule venant dérégler les capteurs, et souligne l'utilité d'un « outil qui sauve des vies tous les jours ». De leur côté, les constructeurs affirment n'avoir détecté aucune anomalie du système de freinage d'urgence durant les analyses des véhicules accidentés. Charge au ministère des Transports désormais d'étudier si oui ou non, il s'agit bel et bien d'un phénomène répandu.


Le Figaro
13 minutes ago
- Le Figaro
Les 800 gardes nationaux mobilisés pour «nettoyer» Washington sont sur place, confirme le Pentagone
Le président américain a annoncé lundi placer le maintien de l'ordre à Washington sous le contrôle de son administration, en raison de la présence de «gangs violents». Les 800 gardes nationaux mobilisés par Donald Trump pour «nettoyer» Washington, selon les termes du président américain, sont dans la capitale américaine, a confirmé jeudi le Pentagone. «À ce stade, les 800 membres de la Garde nationale ont été mobilisés (...) et ils trouvent désormais ici, dans notre capitale», a déclaré à des journalistes Kingsley Wilson, porte-parole du ministère de la Défense. Ils «aideront la police de Washington et ses partenaires fédéraux chargés de l'ordre public à assurer la sécurité des monuments, à effectuer des patrouilles de sécurité dans les quartiers, à protéger les installations et les agents fédéraux » et à contrôler la circulation, a-t-elle ajouté. Ces militaires de réserve «resteront sur place jusqu'à ce que l'ordre public soit rétabli dans la ville, comme décidé par le président» Donald Trump. Publicité «Envahie par des gangs violents» Le président américain a annoncé lundi placer le maintien de l'ordre à Washington sous le contrôle de son administration et déployer la Garde nationale. Des mesures exceptionnelles pour cette ville qu'il dit «envahie par des gangs violents» et qu'il veut «nettoyer». Les statistiques officielles montrent pourtant une baisse de la criminalité violente dans la capitale. Donald Trump avait déjà mobilisé en juin la Garde nationale en Californie, contre l'avis du gouverneur démocrate Gavin Newsom, affirmant vouloir ainsi rétablir l'ordre à Los Angeles après des manifestations contre des arrestations musclées d'immigrés par la police fédérale de l'immigration (ICE). À l'inverse des 50 États américains, la municipalité de Washington opère dans le cadre d'une relation particulière avec l'État fédéral qui limite son autonomie.


Le Parisien
13 minutes ago
- Le Parisien
Noyade d'un enfant au camping des Flots Bleus : « C'est dur à encaisser »
« La piscine, c'est notre hantise. Là, elle a beau être conforme, tu ressasses tout », souffle-t-il. Cette même piscine, refaite à neuf après les incendies, a été contrôlée et validée en 2023 et en 2024, « par la commission de sécurité et par la direction régionale des sports ». Depuis le décès du petit garçon, il a tenu à refaire faire un contrôle, avec le même résultat : « On ne veut pas se dédouaner, on a même cherché à savoir si on avait merdé quelque part, mais non », assure Franck Couderc. De quoi contrer la mairie, qui a, selon lui, « fermé la piscine et pris un arrêté de non-conformité, alors qu'elle est conforme ».