logo
Après l'incendie de sa scène principale, le festival Tomorrowland connaît un nouveau drame

Après l'incendie de sa scène principale, le festival Tomorrowland connaît un nouveau drame

24 Heures4 days ago
Une enquête a été ouverte par les autorités belges pour déterminer les causes de la mort d'une Canadienne le jour de l'ouverture du festival.
Publié aujourd'hui à 13h06
C'est un nouveau drame sur le site du festival, dont la scène principale a été détruite par les flammes cette semaine.
AFP
Les autorités belges ont annoncé samedi avoir ouvert une enquête après le décès d'une Canadienne tombée malade lors de Tomorrowland , l'un des plus grands festivals de musique électronique au monde.
Le parquet d'Anvers a indiqué qu'il cherchait à déterminer les causes du décès de cette femme de 35 ans, qui faisait partie des dizaines de milliers de festivaliers présents lors de la soirée d'ouverture vendredi.
La femme a fait un malaise au cours du festival qui se tient à Boom, près d'Anvers, et a été transportée à l'hôpital, où son décès a été constaté, a précisé une porte-parole du parquet d'Anvers à l'AFP.
Rassemblant des dizaines d'artistes, dont David Guetta, Lost Frequencies et Charlotte de Witte, Tomorrowland attire des passionnés de musique électronique du monde entier. Environ 400'000 personnes sont attendues sur les deux week-ends du festival.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
La tenue du festival a été remise en question cette semaine après qu'un incendie a détruit sa scène principale, mais les organisateurs ont rapidement mis en place une «configuration alternative» et l'événement a pu se tenir comme prévu.
Sur Tomorrowland Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters
AFP
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

À Paléo, Justice en met plein la vue mais laisse sur sa faim
À Paléo, Justice en met plein la vue mais laisse sur sa faim

24 Heures

time31 minutes ago

  • 24 Heures

À Paléo, Justice en met plein la vue mais laisse sur sa faim

Accueil | Culture | Festivals | La très grosse artillerie du duo-choc a labouré l'Asse de fond en comble, sans qu'on trouve de l'or dans les sillons. Publié aujourd'hui à 14h44 Justice en montée, avant le break puis le «vlam». Puis la montée, avant le break puis le «vlam». Puis la montée… Joseph Carlucci On était prévenus, ça allait tabasser à Paléo. En fait, on n'attendait que ça, masos que nous sommes: en prendre plein les mirettes et les oreilles dans une déflagration sonore réglée avec la minutie laborantine d'un missile français. Justice sur la Grande Scène, mardi à minuit, devait retourner Paléo . Il l'a fait, en long, en large et en travers. Mais, mystère de la balistique, on est restés indemnes face au boum, d'abord curieux, puis lassés devant la mécanique totalement répétitive du duo parisien, maîtres en oscillogrammes reproduisant comme des vagues les phases de faux calmes aux fréquences sourdes, puis de montées acides chapeautées d'un microclimax de silence à peine brouillé par le «woooouuuuh!» de son voisin de gauche en pleine forme et aussitôt soufflé par la frappe de breakbeats épais et de rythmique old school . De phasers croisés en Moroder sous amphétamine, la formule est aussi figée que Gaspard Augé et Xavier de Rosnay, stoïques en lamés brillants et Ray-Ban opaques au centre de la scène immense. Nyon bombardé Celle-ci, heureusement, peut compter sur un ballet de lumières et de caméras aussi démonstratif que le son est puissant. Tout l'Asse appartient à Justice, à sa musique et à son show visuel, si jalousement fignolé que Paléo avait l'interdiction d'en diffuser les images sur les écrans de son circuit interne, de peur qu'un espion chinois ne s'en empare. Mais derrière la vitrine de chic et de choc, peu de choses à glaner, aucun mystère. On voit l'argent et le savoir-faire sur scène, on ne ressent pas grand-chose d'autre qu'une suite de petits uppercuts dans le bide, assez désagréables quand une pizza quatre fromages y entame sa phase de digestion. On quitte le duo penché sur ses boutons en pensant aux mots d'un ancien garde des Sceaux: on croit en la justice tant qu'on n'a pas eu affaire à elle. Nyon, Paléo, jusqu'au 27 juillet. Plus de Paléo François Barras est journaliste à la rubrique culturelle. Depuis mars 2000, il raconte notamment les musiques actuelles, passées et pourquoi pas futures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Macklemore livre une performance extatique pour l'ouverture du Paléo
Macklemore livre une performance extatique pour l'ouverture du Paléo

24 Heures

time7 hours ago

  • 24 Heures

Macklemore livre une performance extatique pour l'ouverture du Paléo

Accueil | Culture | Festivals | Pour sa deuxième apparition sur la plaine de l'Asse, le rappeur américain a enflammé la grande scène dans un show survolté. Publié aujourd'hui à 08h20 Macklemore a littéralement enflammé la grande scène du Paléo. En bref: C'est sans aucun doute l'image qui va marquer cette première journée du Paléo: Macklemore, debout sur la foule, un drapeau palestinien à la main, faisant sauter la foule en délire du Paléo sur son tube «Can't hold Us». Avant cela, fort d'un flow inarrêtable et d'une énergie irrésistible, le rappeur américain a pendant plus d'une heure de show complètement galvanisé le public de la grande scène. Là où tout a démarré Deuxième concert de Macklemore à l'open air nyonnais, celui-ci risque de rester dans les annales du festival. Bien rares ont été les spectateurs à ne pas lever les mains en l'air et à ne pas succomber au charisme du chanteur. Tout a pourtant démarré dans une ambiance plutôt douce de coucher de soleil. Macklemore, attendu par un parterre complet, débarque et entonne «Fighter» avant d'appeler la foule à participer à un petit exercice de respiration avec lui. Visiblement très heureux de se reproduire au Paléo , le chanteur cite les bons points de l'Helvétie: chocolat et bonne manière. Le manteau léopard de «Thrift Shop» est de retour. «Et maintenant, lance-t-il dans un silence, pourquoi ne pas revenir là où tout a commencé?» C'est le moment d'enfiler son manteau de fourrure léopard pour envoyer «Thrift Shop», l'un de ses plus grands morceaux et surtout celui qui l'a fait connaître. Délire sur la plaine de l'Asse. Macklemore court, saute, gesticule dans tous les sens pour faire le show. Derrière lui, un duo de chanteur, des cuivres, un percussionniste et deux danseuses garnissent le tout. On connaissait le Macklemore qui nous faisait bouger en boîte de nuit, on rencontre maintenant celui qui fait sauter un public d'open-air en un claquement de doigts. Discutant longuement avec ses spectateurs, Macklemore mène le public à la baguette, le fait lever les mains en l'air et répéter des vocalises avec lui, et surtout chanter à tue-tête ses refrains. Pour «Same Love», son titre pour les droits LGBTQI+, il se fend d'un petit discours: «Brandissez votre poing en l'air si vous pensez que tous les êtres humains ont le droit d'aimer et d'être qui ils veulent». «Free Palestine» Vient alors le moment d'évoquer Gaza et surtout la famine qui fait rage en Palestine. Les drapeaux palestiniens du public s'agitent, et Macklemore les salue en scandant «Free Palestine». «Hind's hall», chante le plus engagé du rappeur, démarre, pendant qu'une partie de la foule semble embarrassée. «Y'en a marre des discours!» ou encore «pourquoi un chanteur doit toujours être politique!», peut-on entendre sur le parterre. Pendant ce temps, Nina Simone et John Lennon se retournent dans leurs tombes. Jouant avec le public, Macklemore mène la foule à la baguette. Une scission plus tard, le clou du spectacle. Sur «Dance of», Macklemore appelle deux personnes du public sur scène et démarre un battle de danse. Dans le feu de l'action, les heureux élus se trompent et s'élancent en même temps. Qu'à cela ne tienne, le chanteur rappelle deux nouvelles personnes et la danse continue. «En huit ans de concert, ça ne m'est jamais arrivé», sourit-il dans la rigolade générale. Tubes après tubes, le rappeur fait monter la température et tire le public de plus en plus loin dans l'euphorie. C'est le moment de se dire adieu. Après un premier rappel, «Can't Hold Us» met définitivement le feu aux poudres. Le temps de conclure sur un dernier «Free Palestine», la messe est dite. Les fidèles, eux, exultent, pendant que le roi s'éclipse sur «I Feel Good» de James Brown. Durant près d'une heure et demie, on était de retour en 2016, de préférence en boîte de nuit, à une époque qui semblait peut-être connaître moins de soucis. Paléo 2025 Andrea Di Guardo est journaliste RP à la Tribune de Genève depuis mars 2024. Attaché à la rubrique culturelle (pôle Vibrations), il écrit également pour 24 Heures et Le Matin Dimanche. Il s'intéresse aussi aux sujets locaux et internationaux. Il est titulaire d'un Master en journalisme et communication et d'un Bachelor en sciences politiques. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Paléo Festival: en chaleur et en torpeur avant l'éveil
Paléo Festival: en chaleur et en torpeur avant l'éveil

24 Heures

time19 hours ago

  • 24 Heures

Paléo Festival: en chaleur et en torpeur avant l'éveil

Paléo Festival – Paléo en chaleur et en torpeur avant l'éveil Encore ensommeillée par les rayons, la manifestation s'ouvrait en douceur avant les premiers coups de butoir de Skunk Anansie. Boris Senff Skin de Skunk Anansie est chaude pour tenter un premier réveil de Paléo. Joseph Carlucci Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk Le petit train s'en va dans la campagne. Vous l'avez? Le troupeau est docile, le sentier lumineux. Les premières processions arrivent sur le terrain de l'Asse dans un relâchement qui doit aussi beaucoup à la chaleur qui abreuve ses sillons. Si l'ambiance est champêtre, l'heure est désormais aux puces et aux codes QR pour passer des barrages de bénévoles souriants et accueillants. Paléo? Une forme contemporaine de meilleur des mondes. Un enclos où tout le monde est volontaire pour se laisser enfermer. Surtout quand la gadoue est aux abonnés absents, malgré les pluies récentes, et que le soleil tape comme dans un rêve de Club Med. La Veveysanne Moictani profite de sa pole position pour attirer les premiers assoiffés de décibels sous les moiteurs du Club Tent. Sa pop aux éclats puissants et aux détours assumés, naviguant dans l'espagnol de son enfance, convient bien à l'ouverture d'un terrain qui se regarde encore éclore, timide sous la chaleur de l'après-midi. On lève l'oreille… Chaleur du Maghreb Même les pros sont encore un peu endormis, le réveil réglé sur les sévices programmés de Justice et des Lambrini Girls, en fin de soirée. Paléo fait encore la sieste debout. Le long du petit sentier rafraîchissant qui serpente derrière la Grande Scène, la rivière de l'Asse roucoule, pas encore victime des frappes climatiques. Au bar du Cercle d'échecs de Nyon, c'est carrément l'absentéisme, mais on trouve d'autres caravansérails où étancher sa soif… Asmâa Hamzaoui, une femme pour ouvrir le Village du Monde dédié cette année au Maghreb. CHANTAL DERVEY Le Village du Monde, cette année consacré au Maghreb, fume déjà: couscous et brochettes rivalisent avec d'autres effluves, plus végétaux. Sous le dôme, Asmâa Hamzaoui et son Bnat Timbouktou lancent les festivités au son bondissant du guembri, cette sorte de guitare-basse nord-africaine habituellement réservée aux hommes, et aux qraqebs, ces percussions en fer. Devant les cinq femmes aux robes de soie richement décorées, le public, coloré par trois drapeaux palestiniens, remue doucement mais l'heure de la transe n'est pas encore venue. Skunk Anansie à l'attaque «It's fucking hot here!» Deborah Dyer, la chanteuse afro-britannique de Skunk Anansie, plus connue sous le pseudo de Skin, confirme nos impressions depuis la Grande Scène. Il fait encore très chaud un peu avant le coup des 18 h, mais la grande gigue, au crâne toujours aussi impeccablement rasé, ne ménage pas ses efforts pour donner du mouvement à une plaine de l'Asse qui commence à montrer des velléités de sortie de léthargie. Skin, pas une ride pour se battre contre la mollesse. Joseph Carlucci En mode sportif, chaussettes vert fluo qui lui montent presque au genou, l'Anglaise semble s'entraîner au 100 m haies en sautillant sur ce hardcore étrange qui fricote parfois avec des séductions FM – oui, la référence est boomer, mais Skunk est né il y a plus de trente ans… Mais il y a toujours un certain héroïsme à voir un groupe matraquer en plein soleil, s'agitant dans les rayons comme d'autres marchent contre le vent. Ironisant sur une humanité à remercier d'avoir su éviter les génocides de gens qui ne demandent qu'à habiter leur terre tranquillement, la chanteuse lance rapidement l'un de ses tubes, «Hedonism (Just Because You Feel Good)», titre de 1996 qui réconcilie la petite part des fans avec le reste du public. Un public passé des bouffées à l'échauffement, prêt à affronter la climatisation des démons de minuit. Suite au prochain épisode. Boris Senff travaille en rubrique culturelle depuis 1995. Il écrit sur la musique, la photographie, le théâtre, le cinéma, la littérature, l'architecture, les beaux-arts. Plus d'infos @Sibernoff Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store