
«Cela fait plus d'un an que je cherche»: la laborieuse quête des petits commerces pour trouver un repreneur
DÉCRYPTAGE - Alors que les cessions et transmissions des fonds de commerce chutent depuis une dizaine d'années, le nombre de mises en vente ne va faire qu'augmenter, mettant de nombreux propriétaires dans des situations difficiles, voire précaires.
Cela fait 25 ans que Michelle et Dominique Garcia tiennent une bijouterie située à Juvisy-sur-Orge. «C'est la plus ancienne de l'Essonne, cela fait plus de 100 ans qu'elle existe», s'enorgueillissent-ils. gés de 66 et 68 ans, il est grand temps pour eux de prendre leur retraite. Depuis janvier 2025, le couple cherche donc des repreneurs... En vain. Et ils sont loin d'être les seuls dans ce cas-là. Car la reprise et la transmission des fonds de commerce n'ont pas le vent en poupe. «On reste très en deçà des niveaux observés il y a dix ans», constate le cabinet Altares. Le marché a en effet reculé d'un tiers depuis 2014, passant de 43 800 transactions à seulement 31 703 en 2024. Aujourd'hui, 10,9% des fonds de commerce sont vacants constate la Direction générale des entreprises (DGE). Avec comme conséquence, « une perte de diversité commerciale, une diminution de l'attractivité des zones concernées et une baisse de l'emploi local », selon la DGE. L'enjeu est de taille pour le commerce…
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Des conseils sur les actions Air Liquide, L'Oréal, Capgemini et GTT, une belle italienne à renforcer... Consultez La lettre des placements du 6 août
Réservé aux abonnés L'édition du mercredi 6 août de La lettre des placements, l'hebdomadaire de conseils boursiers du Figaro, vient de paraître. Découvrez le sommaire de ce numéro et consultez le PDF de La lettre. Chers abonnés, À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Notre série de l'été dans les archives de La lettre des placements se poursuit avec un événement marquant à plus d'un titre : celui des attentats du 11 septembre 2001. Alors que la rédaction était sur le point de boucler le 935e numéro de notre publication, la série d'attaques terroristes sans précédent perpétrée ce jour-là sur le sol américain a bouleversé le monde et les sujets prioritaires pour La lettre. Dans l'éditorial de ce numéro, le rédacteur en chef, Joël Freymond, appelle les investisseurs au calme, avec de solides arguments : «vendre serait signer une perte définitive. L'expérience montre au contraire qu'en conservant ses positions, les valeurs non seulement rattrapent leurs pertes mais repartent de l'avant en quelques mois. Acheter ne peut se faire qu'avec prudence car les marchés risquent, pour quelques jours encore, d'être déstabilisés. » Une situation inédite qui demande en effet du sang-froid, mais qui n'empêche pas La lettre de recommander à…


Le Figaro
5 hours ago
- Le Figaro
Taxe foncière : pourquoi cet impôt local pourrait aussi connaître une année blanche
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Un temps envisagée, la piste d'un gel de cet impôt local a, pour l'instant, été mise de côté. Mais le gouvernement reste ouvert à cette idée. Une des plus vieilles traditions républicaines veut que les impôts locaux aient tendance à être assez stables l'année des élections municipales – ainsi que celle qui la précède, d'ailleurs. « Une question de bon sens politique », sourit un élu. En effet, on comprend aisément pourquoi un édile souhaitant se représenter choisirait, si les finances de la commune le lui permettent, de ne pas augmenter les taxes dont s'acquittent ses administrés. Pour ceux qui ne souhaitent pas briguer un nouveau mandat, il y a peu de justification à endosser la responsabilité d'une hausse d'impôts qui profitera au budget de leur successeur. Alors que la campagne des municipales bat déjà son plein, les taux dits « communaux » de taxe foncière – ceux votés en conseil municipal avec le budget – ont toutes les chances de ne pas augmenter en 2026 dans la grande majorité des communes. À lire aussi Taxe foncière, frais de notaire… Ces impôts locaux qui vont encore augmenter cette année Mais ce taux communal n'est pas la seule variable de la facture fiscale que reçoivent les propriétaires en automne. En plus…


Le Parisien
6 hours ago
- Le Parisien
La répression des fraudes inflige 3,9 millions d'euros d'amende à Fnac Darty, le groupe « contestera »
Fnac Darty s'est vu infliger 3,9 millions d'euros d'amende en début de semaine par la répression des fraudes en raison de « retards dans le paiement des factures de ses fournisseurs ». Joint ce mercredi par l'Agence France-Presse (AFP), le groupe annonce qu'il « contestera » ces décisions « devant les juridictions compétentes ». Dans le détail, c'est à la fois « Fnac Darty participations et services » et « Darty & Fils » qui ont été sanctionnées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), chacune pour le même motif et un montant similaire de 1,95 million d'euros. Fnac Darty affirme que les contrôles ayant mené aux sanctions remontent à l'époque de la pandémie du Covid-19. « Un contexte exceptionnel qui ne semble pas avoir été pleinement pris en compte », déplore le groupe dans une réaction transmise à l'AFP, en rappelant la « forte désorganisation » qui avait marqué cette période. Le groupe s'interroge également sur le montant des amendes infligées par la DGCCRF, citant plusieurs exemples de sanctions réduites devant les tribunaux administratifs après prise en compte du contexte et des perturbations engendrées par la pandémie du Covid-19. À voir aussi Les retards de paiement interentreprises, un problème récurrent Problème récurrent, les retards de paiement interentreprises sont passibles d'une amende administrative d'un montant maximum de 2 millions d'euros. En 2024, ces retards se sont dégradés « de manière significative en France » et sont repassés « au-dessus de la moyenne européenne », indiquait début juillet la Banque de France, avec un retard moyen de 13,6 jours l'an dernier. « Seules 50 % des grandes entreprises paient aujourd'hui sans retard. En l'absence de ces retards, les PME auraient bénéficié de 15 milliards d'euros de trésorerie supplémentaire en 2024 », affirmait la Banque de France. Face à ce qui constitue parfois des trous conséquents dans la trésorerie de certaines PME, le montant maximal actuel de l'amende est jugé insuffisamment dissuasif par l'exécutif.