
Crime of the Century, Dreamer … La renaissance de la magie Supertramp en vinyle
Un son qui traverse le temps. En 1974, Supertramp prend son envol avec l'album Crime of the Century, puis séduit les États-Unis en 1975 avec Crisis ? What Crisis ? Le nom du groupe est un pied de nez subtil à la bienséance. Les Supertramp, les super-clochards…Il a été inspiré à ces musiciens pas comme les autres par la geste du poète gallois William Henry Davies, qui aura passé sa vie tel un vagabond. Aujourd'hui, nostalgie oblige, Universal va combler de plaisir les mélomanes adeptes du pop-rock avec la renaissance en vinyle, le 29 août, de leur fameux troisième et quatrième albums, qui ont révolutionné les années 70.
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Ce groupe de rock légendaire a connu un succès international fulgurant grâce à un style hors du commun. Il a été fondé en 1969 par les deux chanteurs leaders, Rick Davies (piano) et Roger Hodgson (guitare), complété par John Helliwell (saxophone), Dougie Thomson (basse) et Bob Siebenberg (batterie).
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Roger Hodgson, qui a composé la plupart de leurs grands succès, quittera le groupe en 1983. Plusieurs tentatives de réunification échoueront et Supertramp se dissoudra finalement en 1988. Ce n'est qu'en 1996 qu'ils se retrouveront, malheureusement sans Hodgson, pour séduire la maison EMI Music Publishing France qui leur proposera un contrat pour trois albums.
Roger Hodgson a repris sa carrière solo peu après son départ du groupe en 1983.
Voight Brandon/Splash News/ABACA
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Le 'Supertramp-Sound'
Un son à part, le « Supertramp-Sound » est caractérisé par un jeu syncopé au piano électrique et un mélange d'instruments peu commun pour l'époque, comme la clarinette sur leur titre culte Breakfast in America ou le saxophone sur The Logical Song. Plus important encore, il est défini par les styles très différents des leaders du groupe : Rick Davies, qui offrait sa voix rugueuse et son amour pour le Jazz et le R&B, et Roger Hodgson, avec sa voix de falsetto, capable de monter dans les aigus, et son amour de la pop.
La musique n'est pas la seule marque du génie de l'œuvre des Supertramp. Les paroles du troisième album studio, Crime of the Century (1974), teintées de noirceur, participent aussi de l'attrait presque magique de leurs chansons sur les générations de l'après 1968. Le disque explore le thème de la solitude et de la santé mentale. Le titre Bloody Well Right, qui va cartonner aux États-Unis, dénonce le système scolaire anglais que Roger Hodgson, notamment, avait vécu comme un sacerdoce. Un sujet, qui sera récurrent dans les œuvres futures de Supertramp.
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Ce premier millésime Supertramp 2025 ouvrira-t-il la voie à une édition vinyle de Breakfast in America ? C'est à partir de ce son emblématique, en medley avec A Cupid's Chokehold de Gym Class Heroes sorti en 2005, qu'une tendance s'est établie sur les réseaux. Près de 290 000 vidéos ont été créées autour de la phrase d'ouverture de la chanson, « Take a look at my girlfriend, she's the only one I got », que l'on pourrait traduire en français, «regarde ma petite amie, C'est la seule que j'aie». Elle a généré plus de 3 millions de likes. Les phrases des super-clochards sont désormais un élément de viralité. La résurrection musicale d'anciens titres classés cultes est en plein essor grâce à TikTok. Supertramp est donc connu même parmi les plus jeunes. Un vinyle Breakfast in America pourra, peut-être, leur faire découvrir l'unique Supertramp-Sound.
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Festival d'Angoulême : Franck Bondoux quittera la direction de la manifestation fin 2027
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DOCUMENTAIRE - « Krisztina Rady a été un personnage incontournable de cette histoire » dit l'avocat Georges Kiejman au début de l'ultime épisode de la série-docu De Rockstar à tueur : le cas Cantat. Ce sont notamment des témoignages inédits révélés sur Netflix qui ont conduit le parquet de Bordeaux à rouvrir l'enquête préliminaire sur le suicide de l'ex-femme du chanteur de Noir Désir, pour violences volontaires sur conjoint à l'encontre de Bertrand Cantat. Ce film en trois épisodes et diffusé en mars dernier, contient « plusieurs affirmations et témoignages ne figurant pas » dans les quatre procédures déjà ouvertes sur les circonstances de la mort de Krisztina Rady, toutes classées sans suite, indique le procureur dans un communiqué ce jeudi 24 juillet. « Il n'y a pas une affaire Cantat, mais des affaires Cantat », affirme la journaliste Anne-Sophie Jahn qui mène la série-docu. 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Ce dernier aussi témoigne face caméra. Il raconte que leur histoire est « allée très très vite » et qu'il a demandé à rencontrer ses enfants rapidement. La jeune fille au pair explique qu'alors, le chanteur de Noir Désir est devenu jaloux de manière maladive : « Betrand se rapprochait de jour en jour ». L'emprise de Bertrand Cantat François Saubadu évoque, lui, un harcèlement par mails et par téléphone de la part du chanteur à qui il avait « pris son jouet ». Krisztina, avec qui il ne communiquait quasiment plus que par SMS, lui avait dit qu'elle pensait « risquer sa vie ». C'est alors que Bertrand Cantat s'est réinstallé chez Krisztina Rady. « L'atmosphère est devenue toxique et inquiétante », se souvient Klaudia Sceh qui mentionne « des disputes de plus en plus régulières et violentes ». Krisztina Rady a, à cette époque, des contacts réguliers avec ses parents restés en Hongrie à qui elle se confie. 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