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Carlos Alcaraz lâche un set mais écarte Jan-Lennard Struff au troisième tour de Wimbledon
Pas encore tout à fait réglé sur le gazon de Wimbledon, Carlos Alcaraz n'a pas survolé son troisième tour face à l'offensif Jan-Lennard Struff, ce vendredi (6-1, 3-6, 6-3, 6-4). Rien d'inquiétant pour autant pour le numéro 2 mondial, qui défiera Andrey Rublev en huitièmes de finale. Après une longue bataille face à Fabio Fognini au premier tour et un duel sans histoire contre Oliver Tarvet, Carlos Alcaraz a signé une prestation à mi-chemin entre ces deux scénarios à l'occasion de son troisième match à Wimbledon. L'Espagnol a eu besoin de quatre sets pour dompter Jan-Lennard Struff (6-1, 3-6, 6-3, 6-4). Mais le numéro 2 mondial le dit lui-même : il ne craint pas d'égarer les manches lors des parties en trois sets gagnants. Le double tenant du titre a débuté la partie sur une double faute. Loin de donner le ton du premier set, qu'il a largement dominé. Un seul jeu abandonné au 125e joueur mondial, mais pas de quoi propulser le vainqueur de Roland-Garros vers une victoire tranquille. Rublev l'attend Auteur de 13 aces au total, Struff s'est rebiffé pour égaliser à un set partout. L'Allemand l'a toujours accroché lorsque ces deux-là se sont croisés sur un court de tennis. Si le Murcien menait 3-1 au jeu des confrontations directes, il avait dû ferrailler pendant cinq sets lors de leur précédent duel à Wimbledon, en 2022. Pas toujours à l'aise face aux joueurs qui l'agressent en permanence, Alcaraz s'est fâché lors du troisième set. Il n'a égaré aucun point sur ses quatre premiers jeux de service. Le génie d'El Palmar a su s'ouvrir le court et parfaitement rediriger les trajectoires adverses pour rapidement empocher cette manche. À la relance, en revanche, les bras de la tête de série numéro 2 ne sont pas encore tout à fait calibrés. Ce qui l'a obligé à s'employer derrière sa mise en jeu au cours du dernier acte, le plus accroché de la rencontre. « Carlitos » disposait toutefois d'une marge suffisante pour s'imposer. À 4-4, il a produit son effort pour convertir sa première balle de break du set au bout d'un long jeu. En huitièmes de finale, la route s'élèvera : Andrey Rublev (14e) l'attend, après un succès probant contre Adrian Mannarino (7-5, 6-2, 6-3).


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Le champion en titre Carlos Alcaraz poursuit sa séquence
(Londres) Carlos Alcaraz a maintenu en vie sa quête d'un triplé à Wimbledon en triomphant 6-1, 3-6, 6-3, 6-4 contre Jan-Lennard Struff, vendredi. Howard Fendrich Associated Press Alcaraz a porté à 21 sa séquence de victoires et il a obtenu 17 gains de suite au All England Club, où il a signé les deux derniers titres. Gagnant de cinq tournois du Grand Chelem en carrière, Alcaraz a surmonté un deuxième set chancelant en obtenant un bris rapide et en ne perdant que quatre points à son service en troisième manche. Struff a tenu le coup au quatrième set, mais Alcaraz l'a brisé pour prendre les devants 5-4. Il a ensuite servi pour la victoire. Plus tôt dans la journée, Ben Shelton a eu besoin d'environ une minute et d'exactement quatre points, dont trois as, pour confirmer sa victoire au deuxième tour. PHOTO KIRILL KUDRYAVTSEV, AGENCE FRANCE-PRESSE Ben Shelton et Rinky Hijikata L'Américain a battu Rinky Hijikata en trois manches de 6-2, 7-5, 6-4, plusieurs heures après la suspension de son match, la veille, en raison de l'obscurité et alors qu'il menait 5-4 au troisième set. « C'est très différent de jouer sur deux jours et de revenir aujourd'hui pour quoi, 55 secondes ? J'espérais peut-être frapper quelques coups en fond de terrain. Je vais peut-être devoir aller sur les terrains d'entraînement », a mentionné Shelton, 10e tête de série. Shelton, qui a atteint les demi-finales des Internationaux des États-Unis en 2023 et ceux d'Australie plus tôt cette année, tentait de servir pour le match à 21 h 30, jeudi, lorsque l'action s'est arrêtée sur le terrain numéro 2, où il n'y a pas de toit ou de lumière artificielle. PHOTO KIRILL KUDRYAVTSEV, AGENCE FRANCE-PRESSE Ben Shelton Les deux joueurs sont revenus au même stade un peu moins de 16 heures plus tard et, après une période d'échauffement bien plus longue que la reprise du jeu, Shelton a réussi un as à 227 kilomètres à l'heure. Le gaucher de 22 ans a ensuite frappé un deuxième service qui a touché le cadre de la raquette de Hijikata avant de réaliser deux autres as. « Tu arrives ici, tu sers pour le match et tu es un peu nerveux. Réussir trois as et se libérer de la pression, je suis ravi de ce que j'ai accompli », a déclaré Shelton, qui affrontera le Hongrois Marton Fucsovics pour tenter d'atteindre le quatrième tour au All England Club pour la deuxième année consécutive. Shelton a dit au public : « Je suis désolé que vous n'ayez pas vu beaucoup de tennis. » Juste avant l'interruption du match, jeudi, Shelton avait trois balles de match alors qu'il menait 5-3 et 0-40 sur le service de Hijikata. Ce dernier a cependant gagné les cinq points suivants pour prolonger la rencontre. Shelton n'a concédé que trois balles de bris à Hijikata et il les a toutes sauvées. « C'était un très bon match. Un match propre », a observé Shelton. L'Américain Taylor Fritz (no 5) est resté un peu plus longtemps sur le terrain que son compatriote. PHOTO STEPHANIE LECOCQ, REUTERS Taylor Fritz Fritz a pris la mesure d'Alejandro Davidovich Fokina (no 26) en quatre manches de 6-4, 6-3, 6-7 (5), 6-1, en un peu plus de trois heures de jeu. Fritz aura maintenant sur sa route Jordan Thompson, qui a signé une victoire de 6-4, 6-4, 3-6, 6-3 aux dépens de Luciano Darderi. Andrey Rublev (no 14) a également obtenu son billet pour les huitièmes de finale en vertu d'un gain en trois manches de 7-5, 6-2, 6-3 face à Adrian Mannarino. Cameron Norrie a pour sa part vaincu Mattia Bellucci pour passer au tour suivant.


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Formule 1 : Lando Norris signe le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres en Grande-Bretagne
Le pilote McLaren a réalisé le meilleur chrono des essais libres 2 ce vendredi, à Silverstone, devant les Ferrari de Charles Leclerc et Lewis Hamilton. Le Britannique Lando Norris (McLaren) a réalisé le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix de Grande-Bretagne, 12e manche (sur 24) du Championnat du monde de Formule 1, vendredi à Silverstone. Sur le célèbre tracé anglais balayé par le vent, Norris a devancé les deux Ferrari du Monégasque Charles Leclerc et du champion britannique Lewis Hamilton, troisième. Plus tôt dans la journée, le septuple champion du monde avait signé le meilleur chrono de la première séance d'essais devant McLaren sur un circuit qu'il connaît par cœur, puisqu'il s'y est imposé neuf fois par le passé, plus qu'aucun autre pilote sur un même tracé. Publicité Hadjar dans le Top 10 Le leader au classement pilotes, l'Australien Oscar Piastri, s'est classé 4e au volant de sa McLaren, devant la Red Bull du quadruple champion en titre Max Verstappen, 5e. Chez les Français, le meilleur d'entre eux, Isack Hadjar (Racing Bulls), a fini 9e. Ses compatriotes Esteban Ocon (Haas) et Pierre Gasly (Alpine) se sont classés respectivement 14e et 18e de ces derniers essais de la journée. Samedi, les pilotes pourront parfaire les réglages de leurs monoplaces lors de la troisième et dernière séance d'essais libres prévue à 12h30 locales (GMT+1), avant de disputer les qualifications à 16h00. 2e séance d'essais libres : Lando Norris (GBR/McLaren-Mercedes) 1:25.816 (26 tours) Charles Leclerc (MON/Ferrari) 1:26.038 (29) Publicité Lewis Hamilton (GBR/Ferrari) 1:26.117 (29) Oscar Piastri (AUS/McLaren-Mercedes) 1:26.286 (27) Max Verstappen (NED/Red Bull) 1:26.314 (23) Andrea Kimi Antonelli (ITA/Mercedes) 1:26.383 (28) Lance Stroll (CAN/Aston Martin-Mercedes) 1:26.430 (24) Publicité George Russell (GBR/Mercedes) 1:26.523 (27) Isack Hadjar (FRA/Racing Bulls-Red Bull) 1:26.524 (27) Liam Lawson (NZL/Racing Bulls-Red Bull) 1:26.624 (28) Alexander Albon (THA/Williams-Mercedes) 1:26.840 (30) Fernando Alonso (ESP/Aston Martin-Mercedes) 1:26.876 (24) Gabriel Bortoleto (BRA/Sauber-Ferrari) 1:26.904 (27) Esteban Ocon (FRA/Haas-Ferrari) 1:26.941 (26) Yuki Tsunoda (JPN/Red Bull) 1:26.980 (25) Carlos Sainz Jr (ESP/Williams-Mercedes) 1:27.159 (27) Nico Hülkenberg (GER/Sauber-Ferrari) 1:27.165 (29) Pierre Gasly (FRA/Alpine-Renault) 1:27.174 (24) Oliver Bearman (GBR/Haas-Ferrari) 1:27.226 (27) Franco Colapinto (ARG/Alpine-Renault) 1:27.289 (29)

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« Il était une part de nous tous » : à Anfield, la famille de Liverpool endeuillée après la disparition de Diogo Jota
À Anfield, le peuple rouge a défilé toute la journée de vendredi pour rendre homme au « Lad from Portugal ». Une procession poignante, à la hauteur de l'héritage de Diogo Jota, décédé jeudi dans un accident de la route, dans un club où la notion de famille a un sens réel. On ne choisit pas sa famille, mais eux l'ont fait depuis longtemps, pour le meilleur, souvent, et pour le pire, parfois. Maillots rouges et yeux de la même couleur, les membres de la « Liverpool Family » ont convergé par milliers vers Anfield depuis jeudi, pour rendre hommage à un petit-fils, à un fils, à un frère ou un tonton. C'est bien cela que représentait Diogo Jota pour cette foule d'anonymes connectés entre eux, c'est bien cela qu'ils pleurent au pied du temple, après le décès brutal de l'attaquant de 28 ans et de son frère André Silva dans un accident de la route en Espagne, dans la nuit de mercredi à jeudi. « J'ai perdu un de mes fils », répétait tous les deux mètres une femme à la voix éraillée, en remontant l'impressionnante allée de fleurs et de mots laissés sur le gazon faisant face à l'Hillsborough Memorial, à l'heure du breakfast vendredi. Ses paroles et ses sanglots brisaient alors un silence bouleversant, dans lequel un jeune sosie de John Arne Riise semblait se complaire. Assis sur le banc Bill Shankly, le regard perdu dans les bouquets, ce dernier est resté immobile pendant près d'une demi-heure. « Je crois qu'il était une part de nous tous », a-t-il simplement soufflé avant de filer pour son embauche à 9 heures. L'heure à laquelle les portes de la réception de l'Anfield Road Stand ont ouvert pour permettre à la « LFC Family » d'aller inscrire un mot dans un registre de condoléances. Quatre pupitres alignés sous le sourire à jamais figé du Portugais, et des dizaines de cahiers noircis d'amour et arrosés de larmes. Le petit Renzo, intenable dans la file d'attente, sur draisienne rouge avec un dossard n° 20 sur le devant, s'est arrêté net quand son papa a pénétré dans la pièce. Il avait déjà levé la tête, interloqué lorsqu'un steward était tombé dans les bras du paternel, en mimant l'accolade que lui aurait donnée Jota le 25 mai, lors des célébrations du titre à Anfield... Des ballons, des crampons, des lettres signées d'Ethiopie ou de Malaisie, des écharpes, des fanzines, des maillots... Si le club en deuil a fermé toutes ses boutiques, ses musées et ses tours organisés jusqu'à lundi - au grand désarroi de fans asiatiques qui avaient prévu leur programme depuis des mois - l'âme de l'institution, qui a construit sa légende en se relevant de tous les drames, était partout. Des centaines de « Liverbird », l'analogue britannique de l'oiseau phénix qui constitue le blason au LFC, surnageaient d'ailleurs au milieu de la marée de fleurs déposées pour Jota. Il y avait aussi des ballons, des crampons, des lettres signées d'Éthiopie ou de Malaisie, des écharpes, des fanzines, des maillots, rouges principalement, mais pas que. On a par exemple vu un homme âgé éviter de marcher sur des maillots Reds pour léguer son écharpe et un maillot relique d'Everton, le rival de l'autre côté du Stanley Park, en signe de respect. On a aussi observé une dame en larmes s'acharner avec une brosse à dents sur le Walk of Fame pour raviver l'éclat d'une plaque « Helen, Forever Red », avant d'y déposer juste à côté un bouquet pour Jota avec le même message. « Il est arrivé en 2020, il avait le numéro 20 et il a gagné le 20e titre, donc il faut retirer son maillot c'est le minimum » Sue, une fan de Liverpool De puissantes rafales de vent ont fait irruption peu avant midi, mais aucune offrande ne s'est envolée. Comme si même les éléments s'étaient accordés en révérence à l'un des chouchous de la famille. « Je ne devrais pas dire ça, mais si ça n'avait pas été lui, ça n'aurait pas été comme ça, glissait Joseph, dit "Joe ", à un ami stadier au sujet de l'intensité de l'hommage apporté par les Reds. Regarde, tout le monde parle de l'homme qu'il était et pas du joueur, parce que c'était un cerveau, un coeur, c'était un des nôtres. Un gars du Portugal mais qui était un vrai Scouser, qui aimait le snooker et les fléchettes, la meilleure pub anti-Brexit. » L'ancien capitaine Jordan Henderson, effondré, s'est fondu comme d'autres personnalités à une foule qui ne désemplit pas depuis 48 heures pour « l'enfant adopté de la ville », comme le stipulait une carte de condoléances. Tandis que le club se laisse du temps avant de planifier les actions mises en oeuvre pour que Diogo Jota soit honoré à jamais, le peuple rouge a déjà ses idées. « Il est arrivé en 2020, il avait le numéro 20 et il a gagné le 20e titre, donc il faut retirer son maillot, c'est le minimum », avançait Sue, la trentaine. Certains fans proposent aussi d'entonner le chant du « Lad from Portugal » à chaque 20e minute, d'autres exigent d'urgence une fresque en son honneur sur un des murs du quartier, comme celles de Ian Rush, Robbie Fowler ou Trent Alexander-Arnold. « Ils n'ont qu'à la faire à la place de celle de Trent, Diogo était un vrai amoureux du club, lui », soufflait un fan encore écoeuré du départ de l'Anglais au Real Madrid. « J'aimerais qu'il soit peint avec l'écharpe devant le Kop », confiait plus tard Annie, quand son mari était plutôt favorable à immortaliser la célébration de son ultime but, dans le derby contre Everton (1-0, le 2 avril). On pourrait aussi proposer le poster de Jota et son regard lointain, celui accroché par une écharpe à un arbre d'Anfield vendredi. Un ancien supporter, appuyé sur sa canne, l'a contemplé avec une telle intensité qu'on a soudain compris la formule affichée partout : « Diogo, tu ne marcheras jamais seul ». À lire aussi Jota, un footballeur de plus fauché en pleine gloire A Liverpool, des larmes et de la sidération Thiago Silva, 40 ans, toujours «Monstro» Geyoro : «Je trouve toujours quelque chose pour vanner»


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4 hours ago
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Diane Parry, éliminée au troisième tour de Wimbledon : « Un mauvais enchaînement de tout »
Pourtant bien entrée dans son match du troisième tour face à Sonay Kartal, Diane Parry reconnaît avoir ensuite bien trop subi les assauts de la Britannique et quitte Wimbledon sur une défaite sans appel (6-4, 6-2). « Comment expliquer ce changement de dynamique, alors que vous meniez 4-1 dans le premier set avant de voir Sonay Kartal tout renverser et finalement s'imposer 6-4, 6-2 ?J'ai l'impression qu'elle s'est mise de plus en plus dans le match. Mon jeu lui faisait un peu moins mal, il y a eu quelques longs points un peu physiques et la perte de mon service a été un peu compliquée. Ensuite, ç'a été un mauvais enchaînement de tout, elle a vachement monté son niveau et moi je l'ai baissé en même temps. Ça fait une grosse différence à la fin. Vous aviez déjà derrière vous trois matches de qualification. Comment vous sentiez-vous physiquement ?Je me sentais plutôt bien, à la fin du premier set je sentais que ça devenait un peu plus dur avec les longs points qui s'enchaînaient. Elle est assez physique. Je n'ai juste pas réussi à trouver de solution pour me remettre dedans, pour lui faire mal à nouveau et reprendre l'avantage. « C'est juste moi qui n'étais pas assez bonne aujourd'hui » Est-ce que le fait de jouer face à une Britannique sur le court 1 vous a gêné ?Ça n'a pas changé grand-chose. C'est juste moi qui n'étais pas assez bonne aujourd'hui (vendredi). Ils sont assez fair-play, ils encouragent des deux côtés, quand je jouais plutôt bien dans la moitié du premier set ils applaudissaient, donc c'est un public plutôt agréable. Que retenez de ce Wimbledon ?À chaud c'est toujours dur de voir du positif, on voit tout ce qu'on n'a pas bien fait et ce qu'on aurait pu mieux faire pour gagner. Ce que je retiens, c'est que c'est toujours positif d'enchaîner les victoires et de battre des bonnes joueuses, il faudra essayer de capitaliser là-dessus pour enchaîner dans les prochaines semaines. Mais ça, j'y penserai dans les prochains jours. J'étais inscrite la semaine prochaine sur un WTA 125 sur terre battue mais je ne pense pas le jouer. Mais je devrais aller à Hambourg avant de passer sur dur. »