
Diane Parry, éliminée au troisième tour de Wimbledon : « Un mauvais enchaînement de tout »
« Comment expliquer ce changement de dynamique, alors que vous meniez 4-1 dans le premier set avant de voir Sonay Kartal tout renverser et finalement s'imposer 6-4, 6-2 ?J'ai l'impression qu'elle s'est mise de plus en plus dans le match. Mon jeu lui faisait un peu moins mal, il y a eu quelques longs points un peu physiques et la perte de mon service a été un peu compliquée. Ensuite, ç'a été un mauvais enchaînement de tout, elle a vachement monté son niveau et moi je l'ai baissé en même temps. Ça fait une grosse différence à la fin.
Vous aviez déjà derrière vous trois matches de qualification. Comment vous sentiez-vous physiquement ?Je me sentais plutôt bien, à la fin du premier set je sentais que ça devenait un peu plus dur avec les longs points qui s'enchaînaient. Elle est assez physique. Je n'ai juste pas réussi à trouver de solution pour me remettre dedans, pour lui faire mal à nouveau et reprendre l'avantage.
« C'est juste moi qui n'étais pas assez bonne aujourd'hui »
Est-ce que le fait de jouer face à une Britannique sur le court 1 vous a gêné ?Ça n'a pas changé grand-chose. C'est juste moi qui n'étais pas assez bonne aujourd'hui (vendredi). Ils sont assez fair-play, ils encouragent des deux côtés, quand je jouais plutôt bien dans la moitié du premier set ils applaudissaient, donc c'est un public plutôt agréable.
Que retenez de ce Wimbledon ?À chaud c'est toujours dur de voir du positif, on voit tout ce qu'on n'a pas bien fait et ce qu'on aurait pu mieux faire pour gagner. Ce que je retiens, c'est que c'est toujours positif d'enchaîner les victoires et de battre des bonnes joueuses, il faudra essayer de capitaliser là-dessus pour enchaîner dans les prochaines semaines. Mais ça, j'y penserai dans les prochains jours. J'étais inscrite la semaine prochaine sur un WTA 125 sur terre battue mais je ne pense pas le jouer. Mais je devrais aller à Hambourg avant de passer sur dur. »

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Cobolli, « un match presque parfait » pour s'offrir Mensik à Wimbledon et un premier huitième de finale en Grand Chelem
Flavio Cobolli s'est qualifié samedi pour les huitièmes de finale d'un tournoi du Grand Chelem pour la première fois après son facile succès (6-2, 6-4, 6-2) face au jeune Tchèque Jakub Mensik, à Wimbledon. L'Italien n'a pas concédé la moindre manche du tournoi. Ouvrir les bras, lever la tête et regarder le ciel : la célébration est habituelle et c'est celle qu'a décidé d'offrir Flavio Cobolli au public après avoir serré la main de Jakub Mensik, l'adversaire qu'il a balayé (6-2, 6-4, 6-2) samedi au troisième tour de Wimbledon. Voilà le 24e mondial pour la première fois de sa carrière en huitièmes de finale d'un tournoi du Grand Chelem, à 23 ans. Comme son compatriote Jannik Sinner, le Florentin n'a toujours pas concédé la moindre manche du tournoi. Il a profité de deux premiers tours très favorables face au qualifié kazakh Beibit Zhukayev (247e) et l'invité britannique Jack Pinnington Jones (281e) pour s'imposer sans grande difficulté. Avant donc de concasser Mensik (19 ans), incapable de suivre le rythme de l'inspiré Italien en fond de court, auteur d'erreurs grossières (38 fautes directes) et en difficulté sur un grand nombre de mises en jeu (38 % de points gagnés derrière sa seconde balle). « Cette surface me rend heureux » Flavio Cobolli « C'est quelque chose dont je rêve depuis longtemps, depuis que j'ai commencé à jouer au tennis. Et atteindre le 4e tour ici, à Wimbledon, c'est fantastique, a déclaré Cobolli en conférence de presse après son succès. J'ai joué l'un des meilleurs matches de ma vie. Presque parfait. Je suis vraiment heureux de jouer sur cette surface, car elle me rend heureux. » Une surface qu'il détestait en juniors. Après un début de saison très délicat - 3 victoires et 9 défaites entre janvier et mars - l'Italien, qui occupe le meilleur classement de sa carrière, réalise depuis une belle saison marquée par deux titres à l'ATP 250 de Bucarest en avril et l'ATP 500 de Hambourg en mai, ainsi qu'un troisième tour à Roland-Garros. Passé chez les jeunes de l'AS Rome « Gagner de gros matches, comme à Bucarest (Baez) ou à Hambourg (Davidovich Fokina, Rublev), ça a déclenché quelque chose en moi, comme un truc dans le ventre. Ça a tout changé. J'ai aussi essayé d'être meilleur en dehors du court, a déclaré Cobolli, entraîné par son père Stefano. Je fais les bonnes choses pour progresser, donc je pense qu'il y a un vrai changement, et avec mon équipe on travaille un peu mieux. C'est la clé pour devenir un grand joueur. » La confiance gonflée - « j'ai l'un des meilleurs retours du circuit », assure-t-il -, Cobolli, virtuel 20e mondial, a une occasion en or d'accéder à son premier quart de finale de Grand Chelem. Car il sera mieux classé que son prochain adversaire, lundi. Avec les désillusions vécues par Jack Draper, 4e mondial, et Alexander Bublik, 31e et brillant vainqueur à Halle, cet ancien footballeur de l'AS Rome chez les jeunes sera opposé à Jaume Munar (55e) ou Marin Cilic (83e), qu'il a dominé en trois manches au premier tour de Roland-Garros. S'il venait à défier de nouveau le Croate de 36 ans, ce ne serait pas la même histoire sur une surface où ce dernier est plus à son aise. Mais Cobolli est sur un tel nuage que tout semble lui réussir.


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