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« Une des raisons pour lesquelles on vient à Wimbledon » : quand Iga Swiatek collectionne les serviettes du tournoi
En interview d'après-match sur le court, cette semaine à Wimbledon, Iga Swiatek a reconnu qu'elle collectait les serviettes des tournois du Grand Chelem pour les distribuer à ses proches. La Polonaise compte bien poursuivre sa collection. Quintuple gagnante de tournois du Grand Chelem, Iga Swiatek collectionne les trophées... mais aussi les serviettes. Interrogée à ce sujet après sa victoire lors du premier tour contre la Russe Polina Kudermetova, la Polonaise a joué la carte de la sincérité : « C'est un sujet dont personne ne parle jamais. On adore nos serviettes. À chaque fois que je reviens d'un Grand Chelem, je crois que j'ai une dizaine d'amis et de membres de ma famille qui en veulent. Désolée Wimbledon, je ne sais pas si je suis censée faire ça. » À force d'enchaîner les victoires, la numéro 4 mondiale agrandit également sa collection. « J'en ai beaucoup à la maison, a-t-elle reconnu en interview d'après-match. Si je dois jouer encore 15 ans sur le circuit, je n'ose même pas imaginer. Je crois que je vais devoir aménager une autre pièce chez moi juste pour les serviettes de Grand Chelem. » Alors forcément, après sa victoire au deuxième tour ce jeudi contre l'Américaine Caty McNally, le sujet est revenu sur la table. « Comment se passe la collecte des serviettes ? », lui a demandé l'interviewer sur le court. « Eh bien... Je ne sais pas. Maintenant que tout le monde me regarde, ce n'est plus si drôle, a répondu Swiatek, amusée. Il faut que je fasse attention. Tout le monde dans mon équipe en a déjà eu une, ils sont contents. C'est une des raisons pour lesquelles on vient à Wimbledon. »

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À Wimbledon, Emma Raducanu plus forte que la pression médiatique
Surmédiatisée en début de tournoi pour une supposée relation avec Carlos Alcaraz, la Britannique Emma Raducanu a réussi à faire abstraction de la pression pour défier ce vendredi après-midi la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka à Wimbledon. C'est allé jusqu'à l'overdose. Emma Raducanu et Carlos Alcaraz vont jouer le double mixte de l'US Open ensemble. Emma Raducanu est présente en tribunes pour un match de Carlos Alcaraz au Queen's. Emma Raducanu et Carlos Alcaraz aperçus dans les allées de Wimbledon. Un rien était prétexte à alimenter tout et n'importe quoi, avec des rumeurs montées par les tabloïds britanniques mais relayées par des sponsors et les réseaux sociaux du tournoi londonien. Une supposée romance entre les deux visages du tennis mondial, 22 ans chacun, qui s'est immiscée jusqu'en conférence de presse avant le début de Wimbledon, où Raducanu a dû se justifier et assurer qu'elle et l'Espagnol étaient « juste de bons amis ». Il y a assurément mieux, ou difficilement pire, pour préparer un Grand Chelem à la maison. Mais Raducanu, 40e mondiale, en a déjà vu d'autres depuis son titre surprise à l'US Open en 2021, qui l'a fait entrer dans une folle dimension, avec des attentes et une médiatisation inversement proportionnelles à ses résultats. Plus jamais aperçue en finale sur le circuit depuis son sacre new-yorkais il y a quatre ans, la Britannique n'a cessé d'enchaîner les changements de staff et les pépins physiques en tout genre, éloignée des courts pendant neuf mois en 2023 pour des opérations des deux poignets et d'une cheville, et récemment blessée au dos. « Les médias ont parfois tendance à en rajouter des couches, encore plus en Angleterre, et l'histoire avec Alcaraz, tout le monde a voulu surfer dessus pour faire parler » Alizé Cornet, à propos d'Emma Raducanu « La pression qu'elle a, c'est juste démentiel, raconte Alizé Cornet, présente à Wimbledon en tant que consultante pour beIN Sports et qui avait battu Raducanu au premier tour de l'US Open 2022 alors qu'elle était tenante du titre. Ce qui m'avait marqué à l'époque, c'est qu'elle avait l'air malheureuse sur le terrain. Elle est devenue une icône un peu malgré elle sans être prête et mature mentalement. C'était trop, elle n'avait que 18 ans. D'avoir gagné un Grand Chelem si jeune et d'être aussi très jolie, ce n'est pas que ça la dessert, mais elle rameute encore plus d'attention. Les médias ont parfois tendance à en rajouter des couches, encore plus en Angleterre, et l'histoire avec Alcaraz, tout le monde a voulu surfer dessus pour faire parler. Elle a fait le dos rond et l'a bien pris. Ce qui est important pour elle, c'est de faire parler d'elle grâce à ses résultats. Et c'est ce qui se passe cette semaine. » Arrivée avec le statut de numéro 1 britannique, Raducanu avait annoncé d'entrée « ne rien attendre » de son quatrième grand tableau à Wimbledon, manière habile de mettre la pression de côté et de se concentrer sur son jeu et rien que son jeu. Un cocktail jusqu'ici gagnant, puisqu'elle a collé le même tarif, 6-3, 6-3, à sa jeune compatriote Mimi Xu (17 ans et 318e mondiale) au premier tour mais surtout à la Tchèque Marketa Vondrousova, sacrée sur le gazon londonien en 2023 et récente vainqueure du WTA 500 de Berlin. Deux succès nets qui lui ouvrent les portes d'un duel royal sur le Centre Court ce vendredi après-midi face à la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka. « Sur ses deux premiers matches, elle semblait vraiment épanouie sur le court, complète Cornet. Elle joue très bien, avec une technique très propre et une belle attitude. Est-ce qu'elle n'est pas en train de trouver la clé pour mettre certaines choses de côté et ne pas tout absorber ? C'est quelque chose qui vient avec l'âge, elle a 22 ans maintenant, elle a pris en expérience. Si elle gagne contre Sabalenka, au moins, elle mettrait les points sur les i. Je pense que l'histoire avec Alcaraz, on va vite l'oublier. » Et sa présence en une de tous les journaux serait, cette fois, amplement justifiée. À lire aussi On a visité le camp de base des Bleus à deux pas des courts Rinderknech, les beaux jours sans fin Pourquoi le slice de revers est-il aussi efficace sur gazon ? Monfils, le fruit de la passion

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2 hours ago
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« On est sur les bons rails » : Rinderknech, des beaux jours sans fin sur le gazon de Wimbledon
Vainqueur d'Alexander Zverev puis de Cristian Garin en quatre jours et dix sets, Arthur Rinderknech est au troisième tour de Wimbledon sans s'être arrêté un instant. Et il revient encore sur le pré ce vendredi face à Kamil Majchrzak, pour une place en huitièmes de finale. C'est un Grand Chelem qui va laisser de précieux et jolis souvenirs à Arthur Rinderknech, quoi qu'il se passe dans son tournoi maintenant. Il y a quatre mois encore, le Français s'emmêlait dans les cogitations. Le plaisir de jouer l'avait un peu fui. À 29 ans, après une arrivée tardive sur le circuit, le Varois était en panne d'épanouissement, d'émotions rudes, d'instants vibrants. À Wimbledon, depuis quatre jours, la mélodie a sacrément changé et le 72e mondial s'offre une belle tranche de vie sur le plus beau gazon du monde. Après une entrée fracassante sur le Centre Court face au numéro 3 mondial allemand, Alexander Zverev, le Français a fini par plier en deux temps le Chilien Cristian Garin, quart-finaliste au All England en 2022. Dans un schéma identique, des victoires en deux temps et cinq manches, comme s'il fallait étirer le plaisir, se blottir dans les beaux jours sans fin. Rinderknech est au troisième tour d'un Grand Chelem pour la deuxième fois de sa vie, après un 16e de finale perdant à l'US Open 2023. Et pour le cinquième jour de suite à Wimbledon, une rareté en Grand Chelem, il trace vendredi encore son chemin face au Polonais Kamil Majchrzak, de retour à la lumière après treize mois de suspension pour dopage en juin 2023. La vie est belle pour Rinderknech, porté par un souffle nouveau et convaincu par son nouvel homme de coin, Lucas Pouille, que les délices et le salut sont dans le grand galop, le jeu vers l'avant, l'agressivité. « Encore plus sur une surface comme le gazon, qui est très lent vu de l'extérieur, mais où les passings restent toujours durs à tirer. Quand on a une qualité de balle comme la sienne, une balle qui va vite dans l'air, avec un rebond délicat à contrôler, s'il se met vers l'avant, c'est encore plus dur pour les adversaires. Les joueurs qui sont très bons sur gazon sont malgré tout ceux qui sont agressifs et vont vers l'avant », notait jeudi Pouille, à la sortie de la deuxième partie de match de son élève, dont il avait apprécié l'entame de cinquième set, parfaitement dans le tempo et le style prônés. « Quand on gagne, on récupère mieux » Arthur Rinderknech N'empêche, tout cela est certes bien bon, mais c'est en apnée ou presque ! Jusqu'ici, peu d'instants pour se poser, se projeter, savourer. Depuis le début du tournoi, Rinderknech et son clan sont dans le tambour. « Les quatre derniers jours, on a été au club de 9 heures à 23 heures, j'avoue que j'ai pas eu beaucoup de temps pour faire autre chose. Aujourd'hui, toute l'énergie est sur Arthur », convenait Pouille, qui a même dû freiner son travail personnel de rééducation pour un retour au jeu prévu en février prochain. Dans ce contexte, son joueur, lui, fait « all in » sur la récupération. « Ce n'est pas facile, il faut le gérer. Je suis bien entouré, j'ai de la chance, j'ai mon physio, Olivier Choupeau, qui est mon référent sur l'année, avec moi ici. On fait le maximum, on le fait bien », assure le Français, qui peut aussi compter, si besoin, sur les installations de la maison FFT, posée au bord du stade et bien utile. « Il y a le doc, Vincent (Guillard) qui est là. Pour d'éventuels petits compléments, avis, check », note Rinderknech. Le nez dans le gazon, le Français n'en était donc pas jeudi à voir plus loin que le bout d'un premier soir enfin paisible. « Déjà je vais avoir la soirée pour récupérer mes deux jambes et mes deux bras, après je regarderai demain (vendredi) après-midi mon adversaire en face. Mentalement, je puise aussi pour gagner deux fois en cinq sets, mais quand on gagne, on récupère mieux », avisait Rinderknech, qui sait forcément que sa partie de tableau est ajourée et que le rêve peut se glisser. Il n'est désormais plus qu'à un match d'une deuxième semaine en Grand Chelem. Si Lucas Pouille récuse poliment l'idée de l'avoir transformé en quatre semaines, ces quatre premiers jours londoniens valident déjà une collaboration réussie. « Ça prouve qu'on est sur les bons rails avec Lucas, c'est cool. Il n'y a pas de limite à avoir », envisageait simplement le Français, au milieu des beaux jours sans fin. À lire aussi Zverev, une passivité chronique et coupable On a visité le camp de base des Bleus à deux pas des courts Raducanu plus forte que la pression Pourquoi le slice de revers est-il aussi efficace sur gazon ?

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2 hours ago
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Découvrez la «French House», le camp de base de l'équipe de France à deux pas de Wimbledonn
À deux pas de Wimbledon, le clan français a transformé une maison en un camp de base médical, où les joueurs peuvent bénéficier de soins et d'espace de repos. « L'Équipe » a pu y passer une tête jeudi matin. Difficile de trouver un cadre plus idéal et plus britannique dans une seule résidence. Le cliché parfait, à 300 mètres toutes taxes comprises de l'entrée de Wimbledon, avec vue imprenable sur les courts d'entraînement et voitures de luxe bien rangées sur le parking. Et là, un peu à l'écart, un van avec une immatriculation française trahit la présence d'irréductibles Gaulois. Pas de drapeau ou de signes distinctifs, ça ferait mauvais genre, mais c'est bien là que les Bleus ont établi leur camp de base médical, une « French House » mise à la disposition des joueuses et joueurs, membres de l'équipe de France ou non, de tous les tableaux, Juniors compris, pour bénéficier d'un coin de repli et de quiétude à trois minutes à pied du All England Club. Depuis le début des qualifications et pour trois semaines, Vincent Guillard, responsable du pôle médical de la FFT, chapeaute cette maison partagée par six membres de la Fédération, dont deux kinés et l'entraîneur de Coupe Davis, Laurent Raymond. Deux tables de massage sont installées en plein milieu du salon et du matériel de récupération est disséminé un peu partout, à l'intérieur comme sur la terrasse. Seules des boules de pétanque sont venues se faufiler près de la cuisine, rappelant l'équilibre recherché entre lieu de travail et espace de convivialité et de décompression. « C'est un confort pour le joueur qui est incroyable, raconte Nicolas Mahut, coussin du canapé sous la tête, pendant qu'il se fait manipuler par le kiné Jérôme Bianchi. Déjà, ça rassure, on les connaît tous, quand tu as des blessures tu sais que c'est suivi. C'est sur mesure, si tu dois passer une heure sur la table ou venir deux fois par jour, tu peux. Il y a les kinés de l'organisation sur le site de Wimbledon mais tu dois attendre, ce n'est jamais quand tu veux. C'est un gain de temps et d'énergie précieux. » « Quand j'étais joueur, j'aurais beaucoup aimé avoir accès à ça » Ivan Ljubicic, directeur du haut niveau Voulu par le directeur du haut niveau Ivan Ljubicic en préparation des JO de Paris, ce camp de base a été inauguré l'an dernier à Wimbledon, avant d'être reconduit pour l'US Open et l'Open d'Australie. Un choix forcément coûteux financièrement mais dont les retombées semblent à la hauteur des espérances. « L'idée est toujours de chercher des solutions pour aider les joueurs, explique le Croate. Ils ont des coaches, des staffs, des préparateurs physiques, et le rôle de la Fédération est d'être complémentaire de tout ça en leur apportant un docteur qui connaît tous les dossiers et des kinés-physios de très haut niveau. » « Quand j'étais joueur, j'aurais beaucoup aimé avoir accès à ça, confie Ljubicic. Cette année, l'équipe est arrivée dès les qualifs et c'était important pour nous d'être là pour ces joueurs qui n'ont pas encore la disponibilité économique de se payer des kinés privés. On parle d'argent, oui, mais c'est aussi primordial d'avoir un suivi médical constant, de savoir que tu as quelqu'un qui t'a vu plusieurs fois dans l'année. » Alors que le suivi médical pour les tournois du Grand Chelem s'est fait pendant des années à distance, sans médecin fédéral sur place, Guillard peut désormais accompagner des joueurs qu'il côtoie pour certains de manière régulière à Paris. « Pour nous comme pour eux, c'est un grand avantage. Je suis au soutien s'il faut prendre une décision rapidement, faire des examens, j'ai un appareil d'échographie sur place, et surtout je les connais, c'est plus simple pour eux, ils ont confiance. Et ce qui est important pour nous, c'est d'ouvrir la maison à tout le monde, sans distinction. On est en train de construire quelque chose au-delà de l'équipe de France, une maison France. » Avec des heures de fréquentation très différentes, chacun passe quand il veut et pour y faire ce qu'il veut, pour des soins comme pour un simple moment au calme, à la fois si près et si loin de l'agitation de Wimbledon. « C'est marrant, il y a une bonne ambiance, raconte Elsa Jacquemot. C'est idéal pour récupérer et c'est cool de se croiser, j'ai vu Nico Mahut, Benjamin Bonzi, Diane Parry. C'est assez chill (relaxant). » Un mélange des générations et une bonne ambiance générale dont les membres du staff sont les premiers à voir les effets positifs. « Dans la vision de la restructuration du haut niveau, c'est important que tout le monde soit concerné et se tire vers le haut, à mon avis, c'est aussi pour ça que les résultats sont bons depuis quelque temps, appuie Bianchi. C'est un service qui va dans le sens de la haute compétition. Ils arrivent ici et ils savent qu'ils vont être dans un environnement propice à la détente, c'est un cocon où ils peuvent se sentir chez eux et c'est ce qu'on recherche. » Une « French House » en plein coeur de Wimbledon. À lire aussi Rinderknech, les beaux jours sans fin Raducanu plus forte que la pression Pourquoi le slice de revers est-il aussi efficace sur gazon ? Monfils, le fruit de la passion


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3 hours ago
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Wimbledon : Monfils doit finir, Parry et Rinderknech pour une première, Mannarino pour un exploit… le programme des Bleus ce vendredi 4 juillet
Le troisième tour début ce vendredi à Church Road avec trois Français en lice : Diane Parry, Arthur Rinderknech et Adrian Mannarino. Gaël Monfils, lui, doit terminer son 2e tour, suspendu par la nuit à 2 sets partout... Il y aura un cinquième set ce vendredi entre Gaël Monfils et Marton Fucsovics. Le vétéran tricolore a servi pour le match dans le quatrième à 5-4 mais n'a pas su conclure. Le Hongrois a fait la différence dans le jeu décisif de la quatrième manche (7-5) d'une superbe volée en plongeante. Et le match a été interrompu en raison de l'obscurité. Les deux hommes reprendront leur combat sur le court 18, pas avant 13h30 (en France) (4/6, 6/1, 6/4, 6/7) avec à la clé un ticket pour le 3e tour. Issue des qualifications, Diane Parry, 118e mondiale, a un bon coup à jouer face à la locale Sonay Kartal, 51e, en ouverture sur le court 1. Plus d'une cinquantaine de places séparent les deux joueuses, mais Parry vaut mieux que son classement actuel. Revenu de blessure, il y a quelques semaines, l'ancienne 48e mondiale retrouve des sensations sur l'herbe londonienne. Après avoir fait tomber la tête de série 15 au 2e tour, la Boulonnaise de 22 ans va tenter de qualifier pour son premier 8e de finale en Grand Chelem. Mercredi, elle affirmait ne pas connaître du tout son adversaire qu'elle rencontre pour la première fois : «Je la vois depuis un an un peu sur le circuit mais il va falloir que je regarde un petit peu sa façon de jouer et les matches qu'elle a pu jouer sur le gazon parce que je ne la connais pas tant que ça.» Publicité Passé, comme Parry, par les qualifications, le vétéran Adrian Mannarino défie Andrey Rublev en deuxième rotation sur le court 3. Une mission difficile mais pas impossible, tant la tête de série 14 est dans le doute cette saison. Retombé à la 123e mondial, le Val d'Oisien, de son côté, se refait une santé sur une surface qu'il apprécie tant et qui convient parfaitement à son jeu. Sept ans plus tard, il vise les 8es de finales, stade de la compétition qu'il a atteint à trois reprises à Londres (2013, 2017, 2018). Le Russe mène 3-1 dans leur face-à-face et s'est souvent imposé facilement. Mais à Wimbledon, la magie opère souvent pour Mannarino. Alors... Pour son cinquième jour d'affilée, Arthur Rinderknech est sur le court. Le marathonien évolue en troisième rotation sur le 12 face au Polonais Kamil Majchrzak. «C'est un mec très gentil. Je n'ai pas toutes les informations sur cette affaire, mais j'ose croire qu'il a eu un souci mais que ce n'était pas forcément intentionnel. C'est un joueur extrêmement méritant, qui est reparti de zéro et qui joue très bien. Il reste solide et ça va être un match compliqué, c'est certain.» L'affaire ? Le Polonais avait été suspendu 13 mois pour infraction de dopage, avant de réussir une remontée rapide au classement. Le joueur de 29 ans, qui avait atteint son meilleur classement en février 2022 (75e place), avait été testé positif à trois substances interdites avec des quantités minimes, à Sofia, au Japon et à Séoul, en septembre et octobre de l'année dernière, et par des autorités polonaises en novembre. Avant ce 3e tour de Wimbledon (victoires face à Berrettini et Quinn), il n'avait plus gagné un match depuis le Masters 1000 de Madrid où il s'était qualifié pour le tour principal. Rinderknech compte bien couper Majchrzak dans son élan. Le programme des Bleus du 4 juillet Court 1 À partir de 14 heures en France Diane Parry (Fra) - Sonay Kartal (G-B) Court 3 En 2e match : Andrey Rublev (Rus, 14) - Adrian Mannarino (Fra) Publicité Court 12 En 3e match : Kamil Majchrzak (POL) - Arthur Rinderknech