Dernières actualités avec #Tennis


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4 hours ago
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Diane Parry, éliminée au troisième tour de Wimbledon : « Un mauvais enchaînement de tout »
Pourtant bien entrée dans son match du troisième tour face à Sonay Kartal, Diane Parry reconnaît avoir ensuite bien trop subi les assauts de la Britannique et quitte Wimbledon sur une défaite sans appel (6-4, 6-2). « Comment expliquer ce changement de dynamique, alors que vous meniez 4-1 dans le premier set avant de voir Sonay Kartal tout renverser et finalement s'imposer 6-4, 6-2 ?J'ai l'impression qu'elle s'est mise de plus en plus dans le match. Mon jeu lui faisait un peu moins mal, il y a eu quelques longs points un peu physiques et la perte de mon service a été un peu compliquée. Ensuite, ç'a été un mauvais enchaînement de tout, elle a vachement monté son niveau et moi je l'ai baissé en même temps. Ça fait une grosse différence à la fin. Vous aviez déjà derrière vous trois matches de qualification. Comment vous sentiez-vous physiquement ?Je me sentais plutôt bien, à la fin du premier set je sentais que ça devenait un peu plus dur avec les longs points qui s'enchaînaient. Elle est assez physique. Je n'ai juste pas réussi à trouver de solution pour me remettre dedans, pour lui faire mal à nouveau et reprendre l'avantage. « C'est juste moi qui n'étais pas assez bonne aujourd'hui » Est-ce que le fait de jouer face à une Britannique sur le court 1 vous a gêné ?Ça n'a pas changé grand-chose. C'est juste moi qui n'étais pas assez bonne aujourd'hui (vendredi). Ils sont assez fair-play, ils encouragent des deux côtés, quand je jouais plutôt bien dans la moitié du premier set ils applaudissaient, donc c'est un public plutôt agréable. Que retenez de ce Wimbledon ?À chaud c'est toujours dur de voir du positif, on voit tout ce qu'on n'a pas bien fait et ce qu'on aurait pu mieux faire pour gagner. Ce que je retiens, c'est que c'est toujours positif d'enchaîner les victoires et de battre des bonnes joueuses, il faudra essayer de capitaliser là-dessus pour enchaîner dans les prochaines semaines. Mais ça, j'y penserai dans les prochains jours. J'étais inscrite la semaine prochaine sur un WTA 125 sur terre battue mais je ne pense pas le jouer. Mais je devrais aller à Hambourg avant de passer sur dur. »


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7 hours ago
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Trois aces, une balle touchée par Rinky Hijikata et 70 secondes au total : le retour express de Ben Shelton pour achever son deuxième tour à Wimbledon
Alors qu'il ne lui restait plus qu'un jeu à empocher pour l'emporter lorsque l'obscurité a interrompu son deuxième tour à Wimbledon, jeudi, Ben Shelton a eu besoin d'une minute à peine pour conclure son match face à Rinky Hijikata, ce vendredi (6-2, 7-5, 6-4). Le retour des deux joueurs sur le court s'annonçait bref. Il a presque tourné à la farce. Jeudi soir, la nuit avait interrompu le deuxième tour entre Ben Shelton et Rinky Hijikata. Le report de la fin du match au lendemain avait titillé les nerfs de l'Américain et pour cause : il s'apprêtait à servir pour le gain de la partie (6-2, 7-5, 5-4), mais le superviseur l'a coupé dans son élan vers 21h30, heure locale. Frustration accrue par les trois balles de match qu'il venait de manquer sur la mise en jeu adverse. « Big Ben » et son adversaire australien risquaient de se présenter sur le Court n°2 pour un jeu seulement. Ça n'a pas loupé. La qualité de service du gaucher de 22 ans a apporté une dimension comique à ce court retour sur le gazon londonien, sous les yeux de sa petite amie Trinity Rodman, footballeuse internationale américaine et fille de l'ancien basketteur Dennis Rodman. Au menu ? Un ace, un service gagnant - dont le retour a été boisé par Hijikata -, un deuxième ace et un troisième pour rejoindre Marton Fucsovics, tombeur de Gaël Monfils, au troisième tour. Montre en main, le second acte de cette partie a duré une minute et dix secondes. « J'espérais frapper quelques coups du fond du court » « Pour moi, ça fait une différence de jouer sur deux jours et de revenir pour, allez... 55 secondes aujourd'hui, a-t-il lancé au public lors d'un discours plus long que le temps qu'il lui a fallu pour boucler la rencontre. J'espérais peut-être frapper quelques coups du fond du court aujourd'hui, mais je vais peut-être devoir aller sur les courts d'entraînement pour ça. Je suis désolé que vous n'ayez pas pu voir beaucoup de tennis. »


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10 hours ago
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Nick Kyrgios pense que Carlos Alcaraz « fait trop la fête » pour réussir une plus belle carrière que Jannik Sinner
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux ce jeudi, l'ancien finaliste de Wimbledon en 2022 Nick Kyrgios a confié ses doutes sur les qualités mentales de Carlos Alcaraz et sa longévité au plus haut niveau. « Qui va avoir la meilleure carrière selon toi, entre Carlos Alcaraz et Jannik Sinner ? » C'est la question posée par Nick Kyrgios, ancien n°13 mondial forfait pour Wimbledon, à Patrick Mouratoglou, ancien entraîneur de Serena Williams et créateur de l'Ultimate Tennis Showdown (UTS), dans une vidéo postée par les deux hommes sur Instagram ce jeudi. « Je vais te donner mon avis : je pense que ce sera Sinner », poursuit le finaliste de l'édition 2022 de Wimbledon. Pour Kyrgios, le principal défaut d'Alcaraz (22 ans) est qu'il « peut être distrait, faire trop la fête ». « C'est la seule chose, alors que Sinner va rester concentré », estime l'Australien, qui n'a plus joué depuis le mois de mars. Mouratoglou partage son avis sur ce point : « Sinner est plus régulier, de manière générale. Si tu regardes la saison, Alcaraz perd beaucoup plus de matches que Sinner. Il ne devrait pas, mais il n'est pas toujours présent mentalement. Même pendant les matches, il a des hauts, des bas. » Une publication partagée par THE COACH (@patrickmouratoglou) Mais pour celui qui a aussi coaché Stefanos Tsitsipas et Holger Rune, « à la fin, cela se jouera sur leurs face-à-face, parce qu'ils vont beaucoup s'affronter en finale ». Avant de souligner que l'Espagnol a remporté les cinq dernières confrontations entre les deux hommes, tout en comptant deux titres supplémentaires en Grand Chelem (5 pour Alcaraz, 3 pour Sinner).

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15 hours ago
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À Wimbledon, Emma Raducanu plus forte que la pression médiatique
Surmédiatisée en début de tournoi pour une supposée relation avec Carlos Alcaraz, la Britannique Emma Raducanu a réussi à faire abstraction de la pression pour défier ce vendredi après-midi la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka à Wimbledon. C'est allé jusqu'à l'overdose. Emma Raducanu et Carlos Alcaraz vont jouer le double mixte de l'US Open ensemble. Emma Raducanu est présente en tribunes pour un match de Carlos Alcaraz au Queen's. Emma Raducanu et Carlos Alcaraz aperçus dans les allées de Wimbledon. Un rien était prétexte à alimenter tout et n'importe quoi, avec des rumeurs montées par les tabloïds britanniques mais relayées par des sponsors et les réseaux sociaux du tournoi londonien. Une supposée romance entre les deux visages du tennis mondial, 22 ans chacun, qui s'est immiscée jusqu'en conférence de presse avant le début de Wimbledon, où Raducanu a dû se justifier et assurer qu'elle et l'Espagnol étaient « juste de bons amis ». Il y a assurément mieux, ou difficilement pire, pour préparer un Grand Chelem à la maison. Mais Raducanu, 40e mondiale, en a déjà vu d'autres depuis son titre surprise à l'US Open en 2021, qui l'a fait entrer dans une folle dimension, avec des attentes et une médiatisation inversement proportionnelles à ses résultats. Plus jamais aperçue en finale sur le circuit depuis son sacre new-yorkais il y a quatre ans, la Britannique n'a cessé d'enchaîner les changements de staff et les pépins physiques en tout genre, éloignée des courts pendant neuf mois en 2023 pour des opérations des deux poignets et d'une cheville, et récemment blessée au dos. « Les médias ont parfois tendance à en rajouter des couches, encore plus en Angleterre, et l'histoire avec Alcaraz, tout le monde a voulu surfer dessus pour faire parler » Alizé Cornet, à propos d'Emma Raducanu « La pression qu'elle a, c'est juste démentiel, raconte Alizé Cornet, présente à Wimbledon en tant que consultante pour beIN Sports et qui avait battu Raducanu au premier tour de l'US Open 2022 alors qu'elle était tenante du titre. Ce qui m'avait marqué à l'époque, c'est qu'elle avait l'air malheureuse sur le terrain. Elle est devenue une icône un peu malgré elle sans être prête et mature mentalement. C'était trop, elle n'avait que 18 ans. D'avoir gagné un Grand Chelem si jeune et d'être aussi très jolie, ce n'est pas que ça la dessert, mais elle rameute encore plus d'attention. Les médias ont parfois tendance à en rajouter des couches, encore plus en Angleterre, et l'histoire avec Alcaraz, tout le monde a voulu surfer dessus pour faire parler. Elle a fait le dos rond et l'a bien pris. Ce qui est important pour elle, c'est de faire parler d'elle grâce à ses résultats. Et c'est ce qui se passe cette semaine. » Arrivée avec le statut de numéro 1 britannique, Raducanu avait annoncé d'entrée « ne rien attendre » de son quatrième grand tableau à Wimbledon, manière habile de mettre la pression de côté et de se concentrer sur son jeu et rien que son jeu. Un cocktail jusqu'ici gagnant, puisqu'elle a collé le même tarif, 6-3, 6-3, à sa jeune compatriote Mimi Xu (17 ans et 318e mondiale) au premier tour mais surtout à la Tchèque Marketa Vondrousova, sacrée sur le gazon londonien en 2023 et récente vainqueure du WTA 500 de Berlin. Deux succès nets qui lui ouvrent les portes d'un duel royal sur le Centre Court ce vendredi après-midi face à la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka. « Sur ses deux premiers matches, elle semblait vraiment épanouie sur le court, complète Cornet. Elle joue très bien, avec une technique très propre et une belle attitude. Est-ce qu'elle n'est pas en train de trouver la clé pour mettre certaines choses de côté et ne pas tout absorber ? C'est quelque chose qui vient avec l'âge, elle a 22 ans maintenant, elle a pris en expérience. Si elle gagne contre Sabalenka, au moins, elle mettrait les points sur les i. Je pense que l'histoire avec Alcaraz, on va vite l'oublier. » Et sa présence en une de tous les journaux serait, cette fois, amplement justifiée. À lire aussi On a visité le camp de base des Bleus à deux pas des courts Rinderknech, les beaux jours sans fin Pourquoi le slice de revers est-il aussi efficace sur gazon ? Monfils, le fruit de la passion


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a day ago
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« Je suis assez frustré et bouleversé » : Jack Draper, un revers contre Marin Cilic à Wimbledon et une remise en question
Baladé par le vieux briscard Marin Cilic au deuxième tour de Wimbledon, Jack Draper (4e mondial) s'est dit « bouleversé » en conférence de presse par ce qu'il qualifie comme « l'une de (ses) défaites les plus difficiles à encaisser. » S'il peut apparaître un jour comme le candidat potentiel qui arrivera à troubler Carlos Alcaraz et Jannik Sinner dans les prochaines années, Jack Draper (23 ans) peut très bien, le lendemain, afficher un niveau bien plus faible, très loin encore, d'un Sinner pourtant levé du pied gauche. C'est pour cette raison précise que le Britannique, 4e mondial mais largement dominé dans l'échange ce jeudi après-midi, s'est fait surprendre par un étonnant Marin Cilic, 36 ans, impassible et armé d'un service toujours dévastateur. Interrogé en conférence de presse sur sa prestation du jour, devant un public acquis à sa cause, Jack Draper s'est livré : « C'est probablement l'une de mes défaites les plus difficiles. Je suis assez frustré et bouleversé. Ça fait très mal, avoue-t-il, avant d'analyser. J'ai été déçu de mon jeu sur gazon cette année. Je me sentais bien sur terre battue et sur dur, mais dès que je suis arrivé sur gazon, j'ai senti une grande différence. Cela a mis en évidence de nombreuses faiblesses dans mon jeu, surtout contre un joueur aussi bon que lui sur gazon. J'en tire de nombreux enseignements », assure Jack Draper. Des lacunes évidentes sur gazon Au-delà de la déception, le robuste Britannique (1,93 m, 85 kg) s'est remis en question après ce revers, et plus généralement cette tournée sur herbe, où il aura néanmoins atteint les demi-finales au Queen's, avant de s'incliner contre Jiri Lehecka en demi-finales. « Cela m'a fait comprendre que j'avais des difficultés sur gazon cette année. Plus tôt cette saison, j'avais l'impression qu'il n'y avait pas beaucoup de trous dans mon jeu, explique-t-il de façon très lucide. Le "trou" au niveau de mon coup droit est clairement apparu. Je n'arrivais pas à gérer la vitesse de sa balle. Je faisais beaucoup trop d'effets. Mes déplacements auraient pu être meilleurs. », énumère-t-il. « D'une certaine manière, c'est excitant » Jack Draper S'il doit gagner en régularité, Jack Draper a l'intelligence de reconnaître que la route est encore longue. « Il y a encore beaucoup de domaines de mon jeu que je dois vraiment améliorer pour devenir le joueur que je souhaite être. Je veux avoir le sentiment que tout est stable dans mon jeu, car c'est ce que l'on observe chez les meilleurs qui ne présentent aucune faille, poursuit-il. D'une certaine manière, c'est excitant de voir que la route est encore longue, et d'une autre, c'est difficile à gérer parce que je pensais être en avance sur mon temps », relève Draper, qui réfute que la pression sur ses épaules d'espoir n° 1 du tennis britannique est à l'origine, d'une manière ou d'une autre, de cette défaite.