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« Je suis assez frustré et bouleversé » : Jack Draper, un revers contre Marin Cilic à Wimbledon et une remise en question

« Je suis assez frustré et bouleversé » : Jack Draper, un revers contre Marin Cilic à Wimbledon et une remise en question

L'Équipe21 hours ago
Baladé par le vieux briscard Marin Cilic au deuxième tour de Wimbledon, Jack Draper (4e mondial) s'est dit « bouleversé » en conférence de presse par ce qu'il qualifie comme « l'une de (ses) défaites les plus difficiles à encaisser. »
S'il peut apparaître un jour comme le candidat potentiel qui arrivera à troubler Carlos Alcaraz et Jannik Sinner dans les prochaines années, Jack Draper (23 ans) peut très bien, le lendemain, afficher un niveau bien plus faible, très loin encore, d'un Sinner pourtant levé du pied gauche. C'est pour cette raison précise que le Britannique, 4e mondial mais largement dominé dans l'échange ce jeudi après-midi, s'est fait surprendre par un étonnant Marin Cilic, 36 ans, impassible et armé d'un service toujours dévastateur.
Interrogé en conférence de presse sur sa prestation du jour, devant un public acquis à sa cause, Jack Draper s'est livré : « C'est probablement l'une de mes défaites les plus difficiles. Je suis assez frustré et bouleversé. Ça fait très mal, avoue-t-il, avant d'analyser. J'ai été déçu de mon jeu sur gazon cette année. Je me sentais bien sur terre battue et sur dur, mais dès que je suis arrivé sur gazon, j'ai senti une grande différence. Cela a mis en évidence de nombreuses faiblesses dans mon jeu, surtout contre un joueur aussi bon que lui sur gazon. J'en tire de nombreux enseignements », assure Jack Draper.
Des lacunes évidentes sur gazon
Au-delà de la déception, le robuste Britannique (1,93 m, 85 kg) s'est remis en question après ce revers, et plus généralement cette tournée sur herbe, où il aura néanmoins atteint les demi-finales au Queen's, avant de s'incliner contre Jiri Lehecka en demi-finales. « Cela m'a fait comprendre que j'avais des difficultés sur gazon cette année. Plus tôt cette saison, j'avais l'impression qu'il n'y avait pas beaucoup de trous dans mon jeu, explique-t-il de façon très lucide. Le "trou" au niveau de mon coup droit est clairement apparu. Je n'arrivais pas à gérer la vitesse de sa balle. Je faisais beaucoup trop d'effets. Mes déplacements auraient pu être meilleurs. », énumère-t-il.
« D'une certaine manière, c'est excitant »
Jack Draper
S'il doit gagner en régularité, Jack Draper a l'intelligence de reconnaître que la route est encore longue. « Il y a encore beaucoup de domaines de mon jeu que je dois vraiment améliorer pour devenir le joueur que je souhaite être. Je veux avoir le sentiment que tout est stable dans mon jeu, car c'est ce que l'on observe chez les meilleurs qui ne présentent aucune faille, poursuit-il. D'une certaine manière, c'est excitant de voir que la route est encore longue, et d'une autre, c'est difficile à gérer parce que je pensais être en avance sur mon temps », relève Draper, qui réfute que la pression sur ses épaules d'espoir n° 1 du tennis britannique est à l'origine, d'une manière ou d'une autre, de cette défaite.
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Le pilote McLaren a réalisé le meilleur chrono des essais libres 2 ce vendredi, à Silverstone, devant les Ferrari de Charles Leclerc et Lewis Hamilton. Le Britannique Lando Norris (McLaren) a réalisé le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix de Grande-Bretagne, 12e manche (sur 24) du Championnat du monde de Formule 1, vendredi à Silverstone. Sur le célèbre tracé anglais balayé par le vent, Norris a devancé les deux Ferrari du Monégasque Charles Leclerc et du champion britannique Lewis Hamilton, troisième. Plus tôt dans la journée, le septuple champion du monde avait signé le meilleur chrono de la première séance d'essais devant McLaren sur un circuit qu'il connaît par cœur, puisqu'il s'y est imposé neuf fois par le passé, plus qu'aucun autre pilote sur un même tracé. Publicité Hadjar dans le Top 10 Le leader au classement pilotes, l'Australien Oscar Piastri, s'est classé 4e au volant de sa McLaren, devant la Red Bull du quadruple champion en titre Max Verstappen, 5e. Chez les Français, le meilleur d'entre eux, Isack Hadjar (Racing Bulls), a fini 9e. Ses compatriotes Esteban Ocon (Haas) et Pierre Gasly (Alpine) se sont classés respectivement 14e et 18e de ces derniers essais de la journée. Samedi, les pilotes pourront parfaire les réglages de leurs monoplaces lors de la troisième et dernière séance d'essais libres prévue à 12h30 locales (GMT+1), avant de disputer les qualifications à 16h00. 2e séance d'essais libres : Lando Norris (GBR/McLaren-Mercedes) 1:25.816 (26 tours) Charles Leclerc (MON/Ferrari) 1:26.038 (29) Publicité Lewis Hamilton (GBR/Ferrari) 1:26.117 (29) Oscar Piastri (AUS/McLaren-Mercedes) 1:26.286 (27) Max Verstappen (NED/Red Bull) 1:26.314 (23) Andrea Kimi Antonelli (ITA/Mercedes) 1:26.383 (28) Lance Stroll (CAN/Aston Martin-Mercedes) 1:26.430 (24) Publicité George Russell (GBR/Mercedes) 1:26.523 (27) Isack Hadjar (FRA/Racing Bulls-Red Bull) 1:26.524 (27) Liam Lawson (NZL/Racing Bulls-Red Bull) 1:26.624 (28) Alexander Albon (THA/Williams-Mercedes) 1:26.840 (30) Fernando Alonso (ESP/Aston Martin-Mercedes) 1:26.876 (24) Gabriel Bortoleto (BRA/Sauber-Ferrari) 1:26.904 (27) Esteban Ocon (FRA/Haas-Ferrari) 1:26.941 (26) Yuki Tsunoda (JPN/Red Bull) 1:26.980 (25) Carlos Sainz Jr (ESP/Williams-Mercedes) 1:27.159 (27) Nico Hülkenberg (GER/Sauber-Ferrari) 1:27.165 (29) Pierre Gasly (FRA/Alpine-Renault) 1:27.174 (24) Oliver Bearman (GBR/Haas-Ferrari) 1:27.226 (27) Franco Colapinto (ARG/Alpine-Renault) 1:27.289 (29)

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C'était le match de trop ! Dernier Français encore en lice à Wimbledon, Arthur Rinderknech (72e mondial) s'est incliné ce vendredi 4 juillet au troisième tour du tournoi de tennis londonien. Aucun Frenchie ne sera présent en seconde semaine et en 8es de finale… Après les défaites plus tôt dans la journée de Gaël Monfils, Diane Parry et Adrian Mannarino, le tombeur d'Alexander Zverev (3e) au premier tour s'est incliné en trois manches (6-3, 7-6 (7/4), 7-6 (8/6)) contre le Polonais Kamil Majchrzak (109e), qui a sauvé une balle de set dans le tie-break de la manche décisive. Ce dernier affrontera pour son premier huitième de finale en Grand Chelem le Portugais Nuno Borges (37e) ou le Russe Karen Khachanov (20e). La meilleure performance de Rinderknech dans les quatre tournois phares du calendrier reste donc un troisième tour, qu'il avait déjà atteint en 2023 à l'US Open. À Wimbledon, celui qui est entraîné depuis le début de la saison sur gazon par l'ex-n°10 mondial Lucas Pouille avait atteint le deuxième tour en 2024 et s'était fait éliminer d'entrée lors de ses trois autres apparitions dans le tableau final entre 2021 et 2023. Avant d'affronter pour la première fois Majchrzak, Rinderknech est sorti vainqueur de deux matchs en cinq sets sur le gazon de l'All England Club, contre Zverev puis contre le Chilien Cristian Garin (110e). Les deux matchs s'étaient étalés sur deux jours, le premier en raison du couvre-feu de 23 heures en vigueur à Wimbledon et le second à cause de l'obscurité. Un vrai marathon qui a peut-être été fatal pour le Frenchie.

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À Anfield, le peuple rouge a défilé toute la journée de vendredi pour rendre homme au « Lad from Portugal ». Une procession poignante, à la hauteur de l'héritage de Diogo Jota, décédé jeudi dans un accident de la route, dans un club où la notion de famille a un sens réel. On ne choisit pas sa famille, mais eux l'ont fait depuis longtemps, pour le meilleur, souvent, et pour le pire, parfois. Maillots rouges et yeux de la même couleur, les membres de la « Liverpool Family » ont convergé par milliers vers Anfield depuis jeudi, pour rendre hommage à un petit-fils, à un fils, à un frère ou un tonton. C'est bien cela que représentait Diogo Jota pour cette foule d'anonymes connectés entre eux, c'est bien cela qu'ils pleurent au pied du temple, après le décès brutal de l'attaquant de 28 ans et de son frère André Silva dans un accident de la route en Espagne, dans la nuit de mercredi à jeudi. « J'ai perdu un de mes fils », répétait tous les deux mètres une femme à la voix éraillée, en remontant l'impressionnante allée de fleurs et de mots laissés sur le gazon faisant face à l'Hillsborough Memorial, à l'heure du breakfast vendredi. Ses paroles et ses sanglots brisaient alors un silence bouleversant, dans lequel un jeune sosie de John Arne Riise semblait se complaire. Assis sur le banc Bill Shankly, le regard perdu dans les bouquets, ce dernier est resté immobile pendant près d'une demi-heure. « Je crois qu'il était une part de nous tous », a-t-il simplement soufflé avant de filer pour son embauche à 9 heures. L'heure à laquelle les portes de la réception de l'Anfield Road Stand ont ouvert pour permettre à la « LFC Family » d'aller inscrire un mot dans un registre de condoléances. Quatre pupitres alignés sous le sourire à jamais figé du Portugais, et des dizaines de cahiers noircis d'amour et arrosés de larmes. Le petit Renzo, intenable dans la file d'attente, sur draisienne rouge avec un dossard n° 20 sur le devant, s'est arrêté net quand son papa a pénétré dans la pièce. Il avait déjà levé la tête, interloqué lorsqu'un steward était tombé dans les bras du paternel, en mimant l'accolade que lui aurait donnée Jota le 25 mai, lors des célébrations du titre à Anfield... Des ballons, des crampons, des lettres signées d'Ethiopie ou de Malaisie, des écharpes, des fanzines, des maillots... Si le club en deuil a fermé toutes ses boutiques, ses musées et ses tours organisés jusqu'à lundi - au grand désarroi de fans asiatiques qui avaient prévu leur programme depuis des mois - l'âme de l'institution, qui a construit sa légende en se relevant de tous les drames, était partout. Des centaines de « Liverbird », l'analogue britannique de l'oiseau phénix qui constitue le blason au LFC, surnageaient d'ailleurs au milieu de la marée de fleurs déposées pour Jota. Il y avait aussi des ballons, des crampons, des lettres signées d'Éthiopie ou de Malaisie, des écharpes, des fanzines, des maillots, rouges principalement, mais pas que. On a par exemple vu un homme âgé éviter de marcher sur des maillots Reds pour léguer son écharpe et un maillot relique d'Everton, le rival de l'autre côté du Stanley Park, en signe de respect. On a aussi observé une dame en larmes s'acharner avec une brosse à dents sur le Walk of Fame pour raviver l'éclat d'une plaque « Helen, Forever Red », avant d'y déposer juste à côté un bouquet pour Jota avec le même message. « Il est arrivé en 2020, il avait le numéro 20 et il a gagné le 20e titre, donc il faut retirer son maillot c'est le minimum » Sue, une fan de Liverpool De puissantes rafales de vent ont fait irruption peu avant midi, mais aucune offrande ne s'est envolée. Comme si même les éléments s'étaient accordés en révérence à l'un des chouchous de la famille. « Je ne devrais pas dire ça, mais si ça n'avait pas été lui, ça n'aurait pas été comme ça, glissait Joseph, dit "Joe ", à un ami stadier au sujet de l'intensité de l'hommage apporté par les Reds. Regarde, tout le monde parle de l'homme qu'il était et pas du joueur, parce que c'était un cerveau, un coeur, c'était un des nôtres. 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Certains fans proposent aussi d'entonner le chant du « Lad from Portugal » à chaque 20e minute, d'autres exigent d'urgence une fresque en son honneur sur un des murs du quartier, comme celles de Ian Rush, Robbie Fowler ou Trent Alexander-Arnold. « Ils n'ont qu'à la faire à la place de celle de Trent, Diogo était un vrai amoureux du club, lui », soufflait un fan encore écoeuré du départ de l'Anglais au Real Madrid. « J'aimerais qu'il soit peint avec l'écharpe devant le Kop », confiait plus tard Annie, quand son mari était plutôt favorable à immortaliser la célébration de son ultime but, dans le derby contre Everton (1-0, le 2 avril). On pourrait aussi proposer le poster de Jota et son regard lointain, celui accroché par une écharpe à un arbre d'Anfield vendredi. Un ancien supporter, appuyé sur sa canne, l'a contemplé avec une telle intensité qu'on a soudain compris la formule affichée partout : « Diogo, tu ne marcheras jamais seul ». 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