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Trois aces, une balle touchée par Rinky Hijikata et 70 secondes au total : le retour express de Ben Shelton pour achever son deuxième tour à Wimbledon

Trois aces, une balle touchée par Rinky Hijikata et 70 secondes au total : le retour express de Ben Shelton pour achever son deuxième tour à Wimbledon

L'Équipe04-07-2025
Alors qu'il ne lui restait plus qu'un jeu à empocher pour l'emporter lorsque l'obscurité a interrompu son deuxième tour à Wimbledon, jeudi, Ben Shelton a eu besoin d'une minute à peine pour conclure son match face à Rinky Hijikata, ce vendredi (6-2, 7-5, 6-4).
Le retour des deux joueurs sur le court s'annonçait bref. Il a presque tourné à la farce. Jeudi soir, la nuit avait interrompu le deuxième tour entre Ben Shelton et Rinky Hijikata. Le report de la fin du match au lendemain avait titillé les nerfs de l'Américain et pour cause : il s'apprêtait à servir pour le gain de la partie (6-2, 7-5, 5-4), mais le superviseur l'a coupé dans son élan vers 21h30, heure locale. Frustration accrue par les trois balles de match qu'il venait de manquer sur la mise en jeu adverse.
« Big Ben » et son adversaire australien risquaient de se présenter sur le Court n°2 pour un jeu seulement. Ça n'a pas loupé. La qualité de service du gaucher de 22 ans a apporté une dimension comique à ce court retour sur le gazon londonien, sous les yeux de sa petite amie Trinity Rodman, footballeuse internationale américaine et fille de l'ancien basketteur Dennis Rodman.
Au menu ? Un ace, un service gagnant - dont le retour a été boisé par Hijikata -, un deuxième ace et un troisième pour rejoindre Marton Fucsovics, tombeur de Gaël Monfils, au troisième tour. Montre en main, le second acte de cette partie a duré une minute et dix secondes.
« J'espérais frapper quelques coups du fond du court »
« Pour moi, ça fait une différence de jouer sur deux jours et de revenir pour, allez... 55 secondes aujourd'hui, a-t-il lancé au public lors d'un discours plus long que le temps qu'il lui a fallu pour boucler la rencontre. J'espérais peut-être frapper quelques coups du fond du court aujourd'hui, mais je vais peut-être devoir aller sur les courts d'entraînement pour ça. Je suis désolé que vous n'ayez pas pu voir beaucoup de tennis. »
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Je suis père de jumelles et au début de l'été 2022, alors que je venais tout juste de prendre ma retraite d'enseignant, la plus jeune (27 ans) de deux minutes m'a dit, "Tiens papa, maintenant que tu as fini de bosser, tu pourrais essayer de jouer au moins une fois sur chaque terrain de tennis de Los Angeles". J'ai d'abord trouvé l'idée saugrenue. Et puis est arrivée la période durant laquelle, habituellement, je préparais mes cours et, là, pour la première fois, je n'avais rien à faire. Le défi dans le défi : y aller en transports en commun ou à vélo On devait être en août 2022 et j'ai pensé : "Pourquoi, en effet, ne pas jouer sur tous les terrains du comté de Los Angeles ?". Je voyais ça comme une manière de partager quelque chose avec ma fille. J'ai vite ajouté une difficulté à ma "quête", comme je l'appelle : utiliser autant que possible les transports en commun ou le vélo. Il aurait été monstrueusement autocentré que mon projet soit en plus polluant (rires). Et puis, je l'imaginais également comme une performance artistique en l'honneur d'une société ouverte, d'un certain vivre ensemble. J'aime l'idéal sous-tendu par les courts de tennis publics, la possibilité de s'y pointer et de pouvoir jouer avec de parfaits inconnus. Bon, après la réalité m'a vite rattrapé, le comté est assez étiré (12 310 km2) et certains terrains mal desservis. J'ai dû parcourir 5000 miles (8046 km) pour découvrir ces courts, les 2/3 à vélo ou en transports en commun. Le reste en voiture car il était hors de question que j'abandonne, je serais tombé en dépression. « Pour trouver des partenaires, j'écumais les réseaux sociaux et le Facebook des "joueurs de tennis de Los Angeles". Quand je ne trouvais personne, je jouais tout seul » Mark Gozonky J'ai joué sur 197 terrains. Je les ai dégotés sur Internet. J'ai écarté d'emblée ceux qui se trouvaient dans des écoles publiques. 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Je ne suis tombé qu'une seule fois sur un partenaire un peu grincheux que j'avais rencontré en me rendant sur un court. Ce genre de joueur qui veut que la balle lui arrive toujours au même endroit, sur son coup droit, dans sa zone idéale de frappe. Il est sorti du terrain en ronchonnant, "tu me fais perdre mon temps" (rires). Sinon, toutes les autres personnes croisées étaient amicales. Elles acceptaient de jouer, donc il y avait déjà chez elles cette envie de socialiser, de passer du temps avec un inconnu. Cette dimension sociale constituait l'une des motivations majeures de ma quête. Quand je ne trouvais personne, et cela m'est arrivé assez souvent, je jouais tout seul. Je lançais la balle en l'air, la laissais retomber, la frappais. Ou je plaçais une boîte de balles dans un angle et essayais de la dégommer. Quel plaisir de la voir s'envoler après un service ! « Je trouve que j'ai pas mal progressé. Je joue plus long. 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Après ces deux ans et demi à taper, je trouve que j'ai pas mal progressé. Je joue plus long. Mon service a gagné en régularité et je peux même le frapper avec davantage de puissance. Ma gamme de coups s'est étoffée aussi, je ne fais pas que slicer désormais (rires). Et puis, j'ai cassé une corde pour la première fois de ma vie ! Mais aujourd'hui, ma quête tennistique est terminée, et je n'aspire plus qu'à rester ce vieux type qui sait tenir son côté en double et faire des volées de revers (rires). » Mark a publié ses notes et ses photos sur son site :

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