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La Turquie suffoque sous les 50 degrés, ses forêts brûlent

La Turquie suffoque sous les 50 degrés, ses forêts brûlent

24 Heures29-07-2025
La vague de chaleur et ses températures historiques frappent de plein fouet la Turquie et les incendies continuent de faire rage.
Publié aujourd'hui à 09h10
Des habitants et des pompiers luttent contre un incendie de forêt dans le district de Gursu, à Bursa, alors que la fumée et les flammes s'élèvent, le 27 juillet 2025.
AFP
«On brûle, on ne sait même plus où aller»: dans le sud-est de la Turquie, Asmin Gezginci se traîne du parc à son domicile de Diyarbakir, sans trouver de répit.
La jeune femme de 24 ans subit de plein fouet la vague de chaleur qui accable le pays, poussant le mercure jusqu'au niveau historique de 50,5 °C vendredi à Silopi, à deux heures de chez elle, aux frontières de l'Irak et de la Syrie.
Les autorités provinciales de Diyarbakir ont publié lundi une mise en garde à la population contre des températures «supérieures de 4 à 6 degrés aux normales saisonnières jusqu'au 2 août».
En ville le thermomètre affichait déjà 45,4 °C à la mi-journée, a constaté l'AFP. Chaleur et incendies
Depuis le début de l'été, plusieurs pays en Europe ont été touchés par de telles vagues de chaleur, favorisant la prolifération d' incendie s.
Ces derniers sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète. «Une guerre», a insisté lundi le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Selon les prévisions des météorologues, et contrairement à la Grèce voisine où elle semble refluer, la vague de chaleur va se poursuivre cette semaine avec 40 à 45 °C en Anatolie centrale et 45 à 50 °C annoncés dans le Sud-Est mardi. Plusieurs incendies
Lundi, en Turquie, les pompiers bataillaient toujours, pour la troisième journée consécutive, contre trois foyers autour de Bursa, quatrième ville du pays et vaste site industriel dans le Nord-Ouest.
Malgré d'importants moyens engagés – 850 véhicules, six avions et quatre hélicoptères – la force du vent a réduit l'usage des moyens de lutte aériens, a fait valoir le ministre de l'Agriculture et des forêts, Ibrahim Yumakli.
Les habitants et les pompiers tentent d'éteindre un incendie de forêt avec fumée et flammes dans le district de Gursu à Bursa, le 27 juillet 2025.
AFP
Les habitants se mobilisent en acheminant des citernes tirées par leurs tracteurs. Des images de télévision montrent même des riverains accourant, verres d'eau en main, face aux brasiers.
À Karabük (nord), la province la plus boisée du pays qui abrite notamment la petite ville touristique de Safranbolu, le foyer a «baissé en intensité» et celui de Kahramanmaras (sud) est maintenant «sous contrôle», a détaillé le ministre.
«Selon leur étendue et leur intensité, la capacité de l'État à répondre à de tels sinistres est parfois limitée», a-t-il admis. «S'il y a du vent, il n'y a pas d'avions et il faut des heures pour en prendre le contrôle, parfois même des jours».
Dix-neuf villages ont dû être évacués dans la région de Safranbolu, et plus de 3500 personnes autour de Bursa.
En Grèce , après un week-end de forte mobilisation, les pompiers n'ont décelé qu'un seul «foyer actif», qui s'est déclaré sur le campus de l'université d'Athènes. Mais la vigilance reste de rigueur dans les points chauds du pays, surtout dans l'est et le sud du pays.
Plus de 250 pompiers portugais étaient mobilisés lundi avec l'aide de quatre avions espagnols pour venir à bout d'un incendie dans une zone de montagne difficile d'accès dans le Nord, près de la frontière espagnole. 14 morts en Turquie
Depuis la semaine dernière, quatorze personnes ont péri en combattant les incendies, dont dix forestiers et secouristes bénévoles pris au piège des flammes à Eskisehir, 150 km plus à l'est.
Selon le chef de l'État, plus de 3100 feux se sont déclarés depuis le début de l'été dû au «réchauffement climatique», a-t-il insisté. «96% de ces incendies ont été causés par l'activité humaine» a-t-il accusé, citant mégots, pique-nique, verre abandonné, chaumes brûlés… Et «quelques cas de sabotage».
Les autorités ont prévenu que la situation resterait critique jusqu'en octobre. Réchauffement climatique
Selon une étude sur la désertification, publiée dans un rapport de l'ONU début juillet, 88% du territoire turc est exposé au phénomène: sous l'effet du changement climatique , les précipitations devraient diminuer d'un tiers d'ici à la fin du siècle et les températures augmenter de 5 à 6 °C par rapport aux moyennes relevées entre 1961-1990.
Des prévisions conformes aux calculs de l'AFP à partir des données du programme Copernicus de l'Union européenne: les 22 premiers jours de juillet se situent ainsi 1,7 °C au-dessus de la moyenne 1981-2010 et juillet 2025 sera sans doute l'un des mois de juillet les plus chauds jamais enregistrés en Turquie.
Cependant, le record de température en Europe continentale homologué par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) reste de 48,8 °C, en Sicile en août 2021. L'OMM a précisé à l'AFP que Silopi n'est pas intégré géographiquement à l'Europe continentale mais à l'Asie, où les records historiques dépassent largement 50 °C.
Ces anomalies n'échappent pas aux habitants: «Il y avait de la neige, beaucoup de neige. Il y avait de l'eau, et les ruisseaux coulaient jusqu'à maintenant. Aujourd'hui il n'y a plus d'eau, rien, la sécheresse est totale», affirme Abdurrahman Sanli, retraité de 71 ans à Diyarbakir.
Selon le journal Bir Gün, proche de l'opposition, «le gouvernement a ignoré les avertissements» concernant le risque d'incendie formulés par les experts, déplorant son manque d'anticipation et de moyens dédiés.
Le journal affirme que la part du budget dédié à la gestion forestière en Turquie est passée de «4,5% en 2019 à 3,3% en 2025» et rappelle qu'en 2024, «23 000 hectares de forêts ont été ouverts à des activités non forestières», des mines et des constructions notamment.
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Le stress thermique, c'est quoi? Le stress thermique survient lorsque l'organisme ne parvient plus à refroidir le corps, provoquant des symptômes allant des vertiges et des maux de tête jusqu'à la défaillance d'un organe et à la mort. Il est provoqué par une exposition prolongée à la chaleur et à d'autres facteurs environnementaux qui, cumulés, empêchent le corps de réguler sa température. «La chaleur est un tueur silencieux, car les symptômes ne sont pas si évidents. Et lorsqu'il y a des troubles de santé sous-jacents, les conséquences peuvent être très graves, voire catastrophiques», affirme Alejandro Saez Reale, de l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Les nourrissons, les personnes âgées, les personnes ayant des problèmes de santé, les travailleurs en extérieur sont particulièrement vulnérables. L'OMM estime que la chaleur tue environ un demi-million de personnes par an, mais précise que le véritable bilan pourrait être 30 fois plus élevé qu'estimé. Un phénomène appelé à s'amplifier sous l'effet du changement climatique, qui rend les vagues de chaleur plus fréquentes, plus longues et plus intenses. Comment mesurer le stress thermique? La température de l'air est la donnée météorologique la plus utilisée et la plus facile à comprendre, mais ces «maxima» au-delà de 35 ou 40°C qui s'affichent en Une des journaux nous disent peu de chose sur la chaleur véritablement encaissée par le corps humain. A température égale, la sensation de chaleur est bien plus supportable sous 35°C dans l'air sec du désert que dans l'atmosphère humide et étouffante de la jungle, où la sueur s'évapore mal. Pour évaluer l'impact réel de la chaleur sur les organismes, les scientifiques prennent en compte, outre la température, une série de facteurs comme l'humidité, la vitesse du vent, les vêtements, l'ensoleillement direct, et même la présence de béton ou de verdure dans l'environnement. Plusieurs méthodes existent pour mesurer le stress thermique et tenter de résumer tous ces facteurs en seul chiffre ou graphique. L'une des plus anciennes est la température dite du thermomètre mouillé. Elle permet de réaliser la dangerosité d'une température de l'air pouvant sembler modérée mais qui, combinée à l'humidité, peut devenir insupportable, voire mortelle. Une personne en bonne santé ne pourrait pas survivre à une exposition prolongée (de six heures) à 35°C avec un taux d'humidité extrême de 100%, ont estimé des scientifiques en 2023. L'air est saturé et la sueur ne peut plus s'évaporer, le corps surchauffe, jusqu'au décès. «Température ressentie» Le service climatique de l'observatoire européen Copernicus utilise l'Indice universel du climat thermique (UTCI, en anglais), qui tient compte de la température et de l'humidité, mais aussi du vent, de l'ensoleillement et du rayonnement thermique, et classe les niveaux de stress thermique de modéré à extrême. Le stress thermique extrême, selon cet indice, correspond à une «température ressentie» de 46°C ou plus, à partir de laquelle il est nécessaire de prendre des mesures pour refroidir l'organisme. L'indice de chaleur (heat index), utilisé par le service météorologique des États-Unis, fournit une «température ressentie» fondée sur la chaleur et l'humidité à l'ombre, ainsi qu'un graphique coloré, allant du jaune ("prudence") jusqu'au rouge ("danger") et rouge vif ("danger extrême"). Leurs homologues canadiens ont mis au point l'indice Humidex, qui établit une valeur de «température ressentie» dans un tableau croisant la chaleur dans l'air et l'humidité, associé à quatre couleurs pour autant de degrés d'inconfort. Avec aussi sa déclinaison pour évaluer les dangers du froid extrême. Chacun a ses limites D'autres indices de «stress thermique» existent comme le «Tropical Summer Index», le «Predicted Heat Strain» (contrainte thermique prévisible) ou la température moyenne radiante. Mais chacun a ses limites. «La façon d'aborder la question n'est pas la même partout dans le monde», explique John Nairn, expert en canicule à l'OMM. L'UTCI, par exemple, est excellent pour évaluer le stress thermique en Allemagne, où il a été initialement développé, mais «une mesure très médiocre» dans les pays du Sud où «il sature et sur-mesure beaucoup trop» pour des populations déjà plus habituées à la chaleur, explique-t-il. Ces indices ne prennent pas non plus en compte l'impact de la chaleur hors santé, ajoute-t-il, une vague de chaleur pouvant bloquer les trains ou surcharger les climatiseurs, ce qui est aussi dangereux. Sur la chaleur AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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