
La Grèce fait appel à l'aide européenne face aux incendies
Publié aujourd'hui à 18h36
Un hélicoptère Sikorsky S-64 Skycrane largue de l'eau sur un incendie de forêt à Palaia Fokaia, à environ 45 kilomètres au sud d'Athènes.
AFP
La Grèce a fait appel au mécanisme européen de lutte contre les feux de forêt pour parer aux nouveaux foyers déclarés mardi à travers le pays frappé par la sécheresse et les forts vents, selon le service de pompiers.
Les nouveaux fronts de feu les plus dangereux se situent sur l'île de Zante en mer Ionienne (ouest), à Vonitsa et à Préveza, villes dans l'ouest de la Grèce continentale ainsi qu'au département d'Achaïe dans l'ouest du Péloponnèse, où une vingtaine d'évacuations préventives ont été effectuées, selon la même source.
«Au total plus d'une centaine de foyers se sont déclarés à travers le pays et pour y faire face la Grèce a fait appel au mécanisme européen pour obtenir quatre bombardiers d'eau» supplémentaires, a déclaré le porte-parole des pompiers grecs lors d'un bref point de presse mardi en fin d'après-midi. En raison de nombreux incendies surtout en Grèce occidentale, la police a ouvert une enquête. «Un environnement très favorable»
L'Observatoire d'Athènes a prévenu pour sa part que «les conditions de sécheresse atmosphérique intense (…) créent un environnement très favorable aux incendies», a prévenu le alors que la température est restée dans des niveaux normaux pour la saison, à 35°C maximum.
Depuis une semaine, la Grèce est en proie aux forts vents de plus de 80 km/h et aux incendies.
AFP
La vigilance en Péloponnèse (sud), l'Attique (département d'Athènes) et la Grèce occidentale a été relevée de rouge (très haut risque d'incendie) à «extrême risque», précise ce site. Le reste de régions du pays sont placées soit en vigilance rouge et orange.
Depuis la semaine dernière, la Grèce est en proie aux forts vents de plus de 80 km/h et aux incendies qui avaient fait trois morts vendredi dont deux touristes vietnamiens.
De nombreux itinéraires des ferries assurant les liaisons avec des îles en mer Egée (est) avaient annulés vendredi pour cause de forts vents, des vacanciers ayant dû réorganiser leur voyage au pic de la saison estivale. Plus de 20'000 hectares détruits
Samedi, un incendie à 30 km d'Athènes avait ravagé des maisons et des terrains à Palaia Fokea et Keratéa, stations balnéaires, qui avaient dû être évacuées. Plus de 20'000 hectares ont été détruits depuis juin par les flammes à travers la Grèce frappée à la mi-juillet par une vague de canicule prolongée avec des températures ayant dépassé les 43°C dans certaines régions.
Des maisons et des terrains ont été ravagés à Palaia Fokea, à environ 45 km au sud d'Athènes.
AFP
Selon les prévisions du service météorologique national grec EMY, les vents forts se poursuivront mercredi et jeudi.
Sur la chaleur et les incendies en Grèce Newsletter
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2 days ago
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Le stress thermique, c'est quoi? Le stress thermique survient lorsque l'organisme ne parvient plus à refroidir le corps, provoquant des symptômes allant des vertiges et des maux de tête jusqu'à la défaillance d'un organe et à la mort. Il est provoqué par une exposition prolongée à la chaleur et à d'autres facteurs environnementaux qui, cumulés, empêchent le corps de réguler sa température. «La chaleur est un tueur silencieux, car les symptômes ne sont pas si évidents. Et lorsqu'il y a des troubles de santé sous-jacents, les conséquences peuvent être très graves, voire catastrophiques», affirme Alejandro Saez Reale, de l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Les nourrissons, les personnes âgées, les personnes ayant des problèmes de santé, les travailleurs en extérieur sont particulièrement vulnérables. L'OMM estime que la chaleur tue environ un demi-million de personnes par an, mais précise que le véritable bilan pourrait être 30 fois plus élevé qu'estimé. Un phénomène appelé à s'amplifier sous l'effet du changement climatique, qui rend les vagues de chaleur plus fréquentes, plus longues et plus intenses. Comment mesurer le stress thermique? La température de l'air est la donnée météorologique la plus utilisée et la plus facile à comprendre, mais ces «maxima» au-delà de 35 ou 40°C qui s'affichent en Une des journaux nous disent peu de chose sur la chaleur véritablement encaissée par le corps humain. A température égale, la sensation de chaleur est bien plus supportable sous 35°C dans l'air sec du désert que dans l'atmosphère humide et étouffante de la jungle, où la sueur s'évapore mal. Pour évaluer l'impact réel de la chaleur sur les organismes, les scientifiques prennent en compte, outre la température, une série de facteurs comme l'humidité, la vitesse du vent, les vêtements, l'ensoleillement direct, et même la présence de béton ou de verdure dans l'environnement. Plusieurs méthodes existent pour mesurer le stress thermique et tenter de résumer tous ces facteurs en seul chiffre ou graphique. L'une des plus anciennes est la température dite du thermomètre mouillé. Elle permet de réaliser la dangerosité d'une température de l'air pouvant sembler modérée mais qui, combinée à l'humidité, peut devenir insupportable, voire mortelle. Une personne en bonne santé ne pourrait pas survivre à une exposition prolongée (de six heures) à 35°C avec un taux d'humidité extrême de 100%, ont estimé des scientifiques en 2023. L'air est saturé et la sueur ne peut plus s'évaporer, le corps surchauffe, jusqu'au décès. «Température ressentie» Le service climatique de l'observatoire européen Copernicus utilise l'Indice universel du climat thermique (UTCI, en anglais), qui tient compte de la température et de l'humidité, mais aussi du vent, de l'ensoleillement et du rayonnement thermique, et classe les niveaux de stress thermique de modéré à extrême. Le stress thermique extrême, selon cet indice, correspond à une «température ressentie» de 46°C ou plus, à partir de laquelle il est nécessaire de prendre des mesures pour refroidir l'organisme. L'indice de chaleur (heat index), utilisé par le service météorologique des États-Unis, fournit une «température ressentie» fondée sur la chaleur et l'humidité à l'ombre, ainsi qu'un graphique coloré, allant du jaune ("prudence") jusqu'au rouge ("danger") et rouge vif ("danger extrême"). Leurs homologues canadiens ont mis au point l'indice Humidex, qui établit une valeur de «température ressentie» dans un tableau croisant la chaleur dans l'air et l'humidité, associé à quatre couleurs pour autant de degrés d'inconfort. Avec aussi sa déclinaison pour évaluer les dangers du froid extrême. Chacun a ses limites D'autres indices de «stress thermique» existent comme le «Tropical Summer Index», le «Predicted Heat Strain» (contrainte thermique prévisible) ou la température moyenne radiante. Mais chacun a ses limites. «La façon d'aborder la question n'est pas la même partout dans le monde», explique John Nairn, expert en canicule à l'OMM. L'UTCI, par exemple, est excellent pour évaluer le stress thermique en Allemagne, où il a été initialement développé, mais «une mesure très médiocre» dans les pays du Sud où «il sature et sur-mesure beaucoup trop» pour des populations déjà plus habituées à la chaleur, explique-t-il. Ces indices ne prennent pas non plus en compte l'impact de la chaleur hors santé, ajoute-t-il, une vague de chaleur pouvant bloquer les trains ou surcharger les climatiseurs, ce qui est aussi dangereux. Sur la chaleur AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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