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Entre performances et grandes fresques

Entre performances et grandes fresques

La Presse2 days ago
Félix-Antoine Boutin, directeur artistique d'Espace Libre, a préparé une programmation en deux volets pour la saison qui vient. Le premier, intitulé Absence, se déploiera à l'automne et rassemblera des spectacles plus performatifs. Celui de l'hiver, composé de grandes fresques, porte le nom de Mon village. Morceaux choisis.
L'évènement
ILLUSTRATION DE SCORPION DAGGER, FOURNIE PAR ESPACE LIBRE
La pièce Le diptyque du fleuve s'attardera notamment au système corrompu qui avait cours à l'époque de la Nouvelle-France.
Le diptyque du fleuve
Tenant ici les rôles de dramaturge et de metteur en scène, Sébastien Dodge s'est associé au PàP pour porter sur scène le fruit de plusieurs années de recherche sur « notre système géopolitique à travers les mécanismes de corruption et de désorganisation qui ont précipité la chute de la Nouvelle-France ». Cette fable qui balance entre passé et présent sera empreinte d'autodérision, dit-on. Le spectacle, mis en musique par Flore Laurentienne, sera porté par une distribution de huit interprètes.
Du 20 janvier au 7 février
On est intrigués
PHOTO FATINE-VIOLETTE SABIRI, FOURNIE PAR ESPACE LIBRE
L'interprète Louise Bédard sera seule sur scène dans Petits appareils/Small appliances.
Petits appareils/Small appliances
Campée dans l'intimité familière d'une cuisine, cette création imaginée par le metteur en scène Manolis Antoniou s'attarde aux thèmes de l'absence et de la solitude. Des voix hors champ accompagneront l'interprète Louise Bédard dans un rituel matinal destiné à être vécu à deux, mais exécuté en solo. Dans cet univers multisensoriel, les langues et les histoires s'entremêleront pour permettre au public d'entrevoir ses propres deuils.
Du 28 octobre au 8 novembre
Et aussi
ILLUSTRATION DE SCORPION DAGGER, FOURNIE PAR ESPACE LIBRE
Le castor dont il est question ici rappelle l'histoire de la Compagnie de la Baie d'Hudson, « ancêtre des multinationales modernes » selon le NTE.
Le NTE et « l'ancêtre des multinationales modernes »
Parmi les autres spectacles offerts au théâtre de la rue Fullum, notons la présentation en mars de L'empire du castor, création du Nouveau Théâtre Expérimental (NTE) qui retrace l'histoire de la Compagnie de la Baie d'Hudson en s'attardant sur le parcours du gouverneur général George Simpson. Des reprises de la pièce Au cœur de la rose (généalogie d'une tristesse), signée Jérémie Niel (d'après les écrits de Pierre Perrault), et du spectacle Un-nevering de la chorégraphe Thea Patterson sont aussi prévues.
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La culture québécoise se vide de son sang
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La culture québécoise se vide de son sang

Tournage de la série Bon Cop, Bad Cop, qui sera diffusée sur Crave en 2026 Le monde se noie dans un carnage qui s'enfonce dans l'irrécupérable. On le voit partout, dans tous les pays, dans toutes les disciplines socio-politico-culturelles. Au Québec, une crise silencieuse commence à sortir de l'ombre. Celle de notre culture. Philippe Cormier Réalisateur et scénariste Elle ne fait pas beaucoup les manchettes, mais les échos qui possèdent mon cerveau me hantent depuis des mois. Comédiens, réalisatrices, scénaristes, humoristes, danseurs, chanteuses, animateurs, circassiennes et j'en passe, tous et toutes me répètent la même phrase : « Ça va mal ! », et ce, sur un ton plus grossier, apeuré et fatigué. Je parle en tant que jeune réalisateur de 25 ans qui a été privilégié, j'en conviens, mais aussi au nom d'une génération entière d'artistes qui, chaque jour, se battent pour exister. J'ai moi-même réalisé Le purgatoire des intimes en 2021, un long métrage sorti en 2023 sur Crave. C'était tourné en pleine pandémie et, croyez-moi sur parole, ce n'était pas un exploit de production, c'était un miracle. Parce que j'étais jeune, aucunement dans le star système et que mes propos se voulaient audacieux. Aujourd'hui, je constate avec désarroi que ce miracle est devenu la norme dans l'industrie. Que je ne l'aurai jamais plus facile. Pour créer, il faut jongler entre la précarité, la débrouillardise et le masochisme. On creuse notre propre tombe En 2025-2026, le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) dispose d'un budget record de 200 millions de dollars. Sur papier, c'est historique, mais dans les faits, c'est surtout une pression gigantesque sur un système saturé. Les demandes explosent et les créateurs patientent des mois, parfois des années, avant d'avoir une réponse. Ce travail de prédéveloppement pro bono devient la norme, un effort colossal souvent sans retour. Au secteur privé, c'est la débandade. Le Groupe TVA, plus grand réseau francophone du Québec, en mode survie, a dû éliminer une trentaine de postes dans sa division télé, une étape de plus dans un plan de restructuration qui a déjà rayé environ 650 emplois depuis 2023, soit près de la moitié de son personnel. Ça donne des budgets coupés ou drastiquement réduits, des émissions annulées et des voix oubliées. Quant aux cinémas du Québec, leur fréquentation en 2024 a été d'environ 13,5 millions d'entrées, une baisse de 28 % par rapport à 2019. On coupe dans nos créations alors qu'il me semble que le public d'ici a besoin plus que jamais de se sentir reconnu, validé, compris. La réalité est dure à dire, mais en 2025, la majorité de mes collègues ont des emplois alimentaires pour survivre. Je ne parle pas juste des jeunes qui sortent des écoles de théâtre, je parle de comédiens que vous reconnaîtriez dans la rue. Des créateurs épuisés avant de créer J'ai récemment pitché une série audacieuse, quelque chose qu'on n'avait jamais vu au Québec. Les producteurs étaient emballés, mais ils m'ont expliqué qu'ils n'avaient pas la main-d'œuvre pour aller en développement. Trop risqué, trop compliqué, trop cher. Je les comprends, eux aussi veulent survivre. Mot pour mot, on m'a dit : « [On sait qu'on] passe à côté d'un maudit bon projet, c'est pas le contenu le problème, c'est l'argent, les conditions. » Les artistes passent leur temps à devoir convaincre. À temps plein, presque tous les jours. Quand on ose déposer un projet, c'est des mois d'attente. On a le temps de mourir de faim huit fois et d'assister au suicide de notre imagination. C'est vraiment comme se faire ghoster par un match sur Tinder, puis un autre, pour se rendre compte qu'une cinquantaine de personnes ne nous ont pas considéré une seule seconde. Les diffuseurs, eux ? 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