
Monic Néron officialise sa relation avec Bruno Marchand
« J'ai avisé mes supérieures et tout a été mis en place pour assurer l'intégrité de ces valeurs fondamentales à mes yeux, et essentielles à l'exercice de mes fonctions », a-t-elle ajouté dans un court message publié vendredi matin sur sa page Instagram.
Monic Néron y explique que considérant leurs « fonctions respectives, elle se devait de précipiter « la divulgation » de sa récente relation avec Bruno Marchand.
Cette annonce survient alors que s'entame la campagne électorale municipale, qui risque d'être au cœur de l'actualité jusqu'au scrutin du 2 novembre. À la mairie de Québec, Bruno Marchand sollicite un deuxième mandat. La course s'annonce serrée avec l'ancien ministre libéral Sam Hamad.
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Le maire de Québec, Bruno Marchand
À compter du 23 août, Monic Néron sera pour sa part à la barre de Mimosa !, la nouvelle émission matinale du samedi d'ICI Première. Elle succède à Franco Nuovo, qui continue d'animer la matinale du dimanche.
Sur Instagram, Monic Néron a précisé que « par respect pour cette relation naissante », elle ne commenterait pas davantage.
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La Presse
2 hours ago
- La Presse
Des marques moussent leur visibilité avec l'effet Taylor Swift
La sortie du prochain album de Taylor Swift, The Life of a Showgirl, est prévue le 3 octobre. (Montréal) Une vague orange signée Taylor Swift déferle sur les réseaux sociaux depuis que l'étoile de la pop américaine a annoncé la sortie de son douzième album intitulé The Life of a Showgirl. Samira Ait Kaci Ali La Presse Canadienne Nombreuses sont les entreprises, d'ici et d'ailleurs, qui ont revêtu leur publication de paillettes et des couleurs orange et vert opale, s'inspirant de la pochette du douzième album de l'autrice et interprète de 35 ans. IMAGE REPUBLIC RECORDS, FOURNIE PAR ASSOCIATED PRESS La pochette de The Life of a Showgirl de Taylor Swift Par exemple, la compagnie aérienne United Airlines a publié sur Instagram une photo montrant un avion décollant devant un ciel de paillettes orangées. La chaîne de magasins Canadian Tire, quant à elle, en a profité pour jouer avec les mots en faisant la promotion de la vie d'une fille de patio ou en anglais « The life of a patiogirl ». IMAGE TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM D'UNITED AIRLINES La photo publiée sur Instagram par la compagnie aérienne United Airlines. Signe de l'effet entraînant de cette tendance, des entreprises québécoises, petites ou grandes, se sont également mises de la partie. Le transporteur aérien Air Transat et la compagnie de vêtements Garage ont tous deux envoyé des notifications cellulaires faisant référence au prochain projet de Taylor Swift. La fièvre orange s'est même immiscée brièvement dans le paysage politique québécois, lorsque le parti Québec solidaire a publié sur ses réseaux une photo montrant leur logo scintillant aux couleurs de The Life of a Showgirl. La publication sur Instagram a reçu plus de 1800 « j'aime » en deux jours, faisant d'elle la publication de QS ayant généré le plus d'engagements depuis le dernier mois. IMAGE TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM DE QUÉBEC SOLIDAIRE La photo publiée sur Instagram par Québec solidaire Loin d'être un hasard, c'est une démonstration parmi tant d'autres du « Swift Effect », ou de l'effet Taylor Swift. Le magazine Forbes a décrit ce phénomène en 2023 comme étant la capacité de Taylor Swift à « stimuler les ventes et l'engagement » par sa simple présence ou mention. La professeure en marketing de l'École des sciences de la gestion de l'UQAM, Caroline Lacroix, soutient également qu'une marque ou un commerce qui s'associe à la chanteuse américaine profitera d'un élan de visibilité… à condition de savoir tirer son épingle du jeu. « Ça peut favoriser le développement de l'attitude positive envers la marque, et ça peut aussi favoriser les intentions d'achat, donc donner une raison d'acheter tout court », explique Mme Lacroix, qui se spécialise dans les partenariats commerciaux. En s'associant directement ou indirectement à Taylor Swift, on se colle aux intérêts de notre public cible, on profite de son image qui génère des expériences positives chez la clientèle. Caroline Lacroix, professeure en marketing de l'École des sciences de la gestion de l'UQAM « C'est aussi une façon d'aller chercher les Swifties, une clientèle convoitée », ajoute-t-elle. Parcimonie et créativité « Si on est un commerce local, on peut tirer profit de l'annonce de Taylor Swift avec des couleurs ou quoi que ce soit. C'est juste qu'il faut bien le faire », indique Mme Lacroix. L'un des premiers pièges à éviter est le plagiat, explique-t-elle. La professeure précise qu'il y a une différence entre les partenariats directs, lorsqu'une entente est conclue entre les deux parties, et les partenariats indirects, qui surviennent lorsqu'une entreprise s'associe unilatéralement à une autre. Dans le deuxième cas, il faut faire preuve de plus de vigilance et de subtilité pour éviter les soucis légaux. Par exemple, un petit bistrot pourrait « offrir l'expérience Taylor Swift » en saupoudrant des paillettes orange comestibles sur leurs cafés, propose Mme Lacroix, qui précise qu'il n'y a généralement pas de droits d'auteur sur les couleurs. « Par contre, on ne va pas se mettre à vendre des cafés dans des contenants étampés du nom Taylor Swift », ironise-t-elle. La déferlante de brillants orange n'est pas sans rappeler le marketing entourant la sortie du film Barbie, qui a mis le rose à l'avant-plan de l'été 2023, souligne-t-elle. « Comme dans ce cas-ci, ce qui est amusant, c'est qu'on joue avec la couleur », fait remarquer Mme Lacroix. S'il peut être amusant et avantageux de se coller à une tendance de grande envergure, distinguer sa marque de toutes les autres qui arborent soudainement les mêmes couleurs et des polices similaires devient un défi de taille. « C'est l'exécution créative qui est importante, c'est là que tu vas réussir à distinguer ta marque à travers tout le bruit », insiste-t-elle. La sortie du prochain album de Swift est prévue le 3 octobre. Aucune date de tournée n'a encore été annoncée. Les retombées économiques de son passage à Toronto à l'occasion de sa tournée mondiale Eras ont été estimées à 282 millions. L'agence Bloomberg a estimé que les 53 concerts présentés aux États-Unis en 2023 auraient ajouté 4,3 milliards au PIB américain.


La Presse
3 hours ago
- La Presse
Une énigme six pieds sous terre à Montréal
Elle fut le personnage principal du film The King and I. Et une pionnière du récit de voyage au féminin. Surprise : elle est enterrée à Montréal. Mais comment diable cette aventurière du XIXe siècle a-t-elle fini ses jours ici ? Destination touristique en soi, le cimetière du Mont-Royal n'est pas en manque de personnages célèbres. On y trouve entre autres les tombes de John Molson, fondateur de la brasserie du même nom, du joueur de hockey Howie Morenz et de l'ancien premier ministre canadien John Abbott. Mais bien peu savent que l'endroit abrite aussi une certaine Anna Leonowens, aventurière du XIXe siècle, connue pour avoir inspiré le film The King and I en 1956, et son remake de 1999, Anna and the King, avec Jodie Foster. Comment cette globe-trotteuse britannique, considérée comme une pionnière du récit de voyage au féminin, a-t-elle trouvé le repos éternel à Montréal ? C'est la question qu'on s'est posée, après qu'un lecteur eut porté son existence à notre attention. La dame fut en son temps une vedette, et son nom refait surface bon an, mal an, au gré des biographies qui lui sont consacrées. Depuis 2008, deux livres-enquête (Bombay, Anna, publié en 2008 et Masked, the Lives of Anna Leonowens, en 2014) ont notamment tenté d'élucider ses véritables origines, un secret qu'elle protégeait jalousement. PHOTO TIRÉE DE WIKIPÉDIA Anna Leonowens en 1862 À la cour du roi de Siam Anna Leonowens, née Edwards (1831-1915) prétendait venir du pays de Galles alors qu'elle était en fait née en Inde, d'une mère moitié indienne, mensonge probablement destiné à faciliter son appartenance à l'élite coloniale du temps. « Les Britanniques avaient une très mauvaise opinion des Anglo-Indiens. S'ils avaient su qu'elle était métisse, ils l'auraient traitée comme une moins que rien », explique Lois K. York, archiviste de Halifax, qui travaille depuis des années sur le sujet et signe la notice de Mme Leonowens dans L'Encyclopédie canadienne. Mariée à un certain Leon Owens (d'où son nom), puis veuve, la voici à Singapour, où elle fonde une école pour les enfants d'officiers britanniques. Cette expérience lui vaut d'être embauchée par le roi Mongkut de Siam (Thaïlande) en 1862 pour enseigner l'anglais et la culture occidentale à son harem de 39 femmes/concubines et ses 82 enfants. Elle y passera six ans, au milieu des intrigues de palais et des enjeux politiques de la cour. Un privilège qu'aucun Occidental n'avait goûté avant elle, et dont elle fera son pain et son beurre par la suite. Retransplantée à New York en 1869, Anna Leonowens publie ses récits de voyage dans le magazine Atlantic Monthly, puis relate son expérience thaïlandaise plus en détail dans deux livres à succès : The English Governess at the Siamese Court (1870) et The Romance of the Harem (1873). Écrit d'un point de vue féministe, avec un biais résolument colonialiste, The English Governess se veut assez critique des mœurs royales à Siam et du roi Mongkut. Vu comme une trahison, le livre sera d'ailleurs interdit en Thaïlande. En Amérique, on lui reproche plutôt son manque de rigueur et d'objectivité. Mais cela n'empêche pas Anna de s'imposer dans le circuit des conférences de voyage, à la façon des Grands Explorateurs. Cette activité lucrative lui vaut d'être considérée comme une des premières vedettes du récit de voyage au féminin. « Mais elle fut loin d'être la première. Il en existe d'autres datant du XVIIIe et du début du XIXe siècle », précise Liz Bohls, professeure au département d'anglais de l'Université de l'Oregon, qui a écrit sur la question. Mme Bohls cite notamment Lady Mary Wortley Montagu (périples en 1716-1718, publiés après sa mort en 1763), Mary Wollstonecraft (périples en 1794-1795, publiés en 1796) et même Mary Shelley, maman de Frankenstein, qui a publié Rambles in Germany and Italy en 1841. PHOTO WM. NOTMAN & SON, FOURNIE PAR LE MUSÉE MCCORD Mme Anna H. Leonowens, Montréal, 1903 PHOTO WM. NOTMAN & SON, FOURNIE PAR LE MUSÉE MCCORD Mme Anna H. Leonowens, Montréal, 1910 PHOTO WM. NOTMAN & SON, FOURNIE PAR LE MUSÉE MCCORD Mme Anna H. Leonowens et ses petits-enfants, Montréal, 1911 PHOTO WM. NOTMAN & SON, FOURNIE PAR LE MUSÉE MCCORD Mme Anna H. Leonowens, Montréal, 1903 1 /3 Ses valises au Canada Jusqu'au début des années 1880, Anna Leonowens parcourt le monde et publie ses récits de voyage. Puis elle pose ses valises à Halifax, pour se rapprocher de ses petits-enfants et de sa fille Avis, qui a épousé un banquier d'origine écossaise, Thomas Fyshe. Active socialement, elle fonde une école d'art et devient l'une des figures féminines de la ville. En 1901, c'est l'ultime déménagement à Montréal. La famille s'établit au 70, rue McTavish, dans le quartier du Golden Square Mile, maison aujourd'hui absorbée par le campus McGill. Anna Leonowens fréquente alors l'élite sociale anglophone. Elle donne des conférences à McGill, préside le Montreal Foundling and Baby Hospital (hôpital pour bébés trouvés) et se fait tirer le portrait par le photographe William Notman. Elle est aussi grand-mère à plein temps, un emploi qui va s'alourdir avec la mort subite de sa fille en 1902, puis de son gendre en 1911. Devenue aveugle, elle s'efface progressivement et meurt dans un presque anonymat, le 19 janvier 1915, à 83 ans. Elle était devenue une ombre. Quand ils l'ont enterrée au cimetière du Mont-Royal, ils n'ont même pas écrit correctement les informations sur sa pierre tombale. Lois K. York, archiviste Une ombre ? Pas pour longtemps. Car le nom d'Anna Leonowens va continuer à flotter sur la culture populaire occidentale. En 1943, l'écrivaine Margaret Landon publie Anna and the King of Siam, adaptation romancée de ses récits thaïlandais. Le livre connaît un tel succès qu'Hollywood en tire un film trois ans plus tard, qui sera ensuite adapté à Broadway, sous le titre The King and I. Cette comédie musicale, mettant en vedette Yul Brynner et Deborah Kerr, sera jouée plus de 4000 fois sur scène et fera l'objet de deux autres adaptations au cinéma. Anna Leonowens sera aussi le sujet de quelques biographies, parfois critiques, tandis que des spécialistes de littérature anglaise du XIXe siècle la mentionnent dans leurs recherches. Pour Lois K. York, cet éternel retour témoigne de l'intérêt d'un personnage aux facettes multiples. Féministe sans être militante, aventurière au destin particulier, Anna Leonowens était une femme de tête, pour ne pas dire une insoumise, dont on n'aura jamais complètement fait le tour. « Elle était tellement énigmatique, tellement mystérieuse, conclut l'archiviste. Il y a tellement de niveaux à explorer. C'est comme éplucher un oignon, couche après couche après couche. Manifestement, elle refuse d'être oubliée. »


La Presse
9 hours ago
- La Presse
Québécois de nulle part
« Si on rit de moins en moins québécois, si on se divertit de moins en moins québécois, si on est de moins en moins ému québécois, si on rêve de moins en moins québécois… Ce sera quoi, être québécois, demain ? », se demande notre chroniqueur. Ces jours-ci, je me perds souvent dans mon téléphone. Dans ce qu'on appelle des « reels », ces petites vidéos disparates qu'on retrouve sur les réseaux asociaux, formidables pushers de dopamine. En 10 minutes, vous pouvez regarder 50 petites vidéos, souvent niaiseuses, parfois lumineuses. En 10 minutes, voilà, vous êtes diverti. Je dis « 10 minutes », mais c'est une façon de parler : je parlais de dopamine, c'est voulu. C'est l'hormone qui nous colle aux Instagram, Facebook, TikTok pendant des heures de temps. Jadis, devant la télé, on pouvait zapper à l'infini, une soirée de temps… Hein ? Déjà 22 h, mais qu'est-ce que j'ai fait dans le divan depuis que je m'y suis installé, à… On regardait notre montre : depuis 19 h 30. Réponse : rien, on avait zappé, à la recherche d'un « programme » intéressant pendant des heures, à la recherche de la dopamine que génère notre cerveau quand, enfin, on tombe sur un contenu stimulant. On fait désormais la même chose – on zappe – sur nos petits écrans de poche. Ce qui m'amène à la culture. La nôtre. Pour nous, nous les Québécois, la télé a été un formidable catalyseur culturel. La télé a raconté nos histoires, dans nos mots, dans nos décors. On zappait de MusiquePlus à Canal Z en passant par le canal 10 et Quatre Saisons. Les plus bilingues zappaient aussi en anglais. Ce fut un formidable liant culturel : nous avons adopté des références communes, de Et c'est le but ! à Sacrament, Ginette ! en passant par Ma belle brume, Manon pèse su'l'piton, Une tite frette mon Denis ? Et bien sûr l'inoubliable Cé tu wla gwassideurw 1… Je dis « des références communes » : pas partagées par tous, mais par suffisamment de gens pour que ces phrases n'aient pas besoin de longues mises en contexte. Vous me direz : c'est pas de la culture, ça, c'est du divertissement. C'est vrai, c'est vrai… Mais la culture, c'est (un peu, beaucoup) l'eau qui ruisselle quand vous tordez la débarbouillette du divertissement. Il y a beaucoup de notre culture qui n'existerait pas sans le divertissement. Et côté divertissement, ces jours-ci, les jeunes s'éloignent du contenu québécois, une autre étude le démontrait cette semaine du côté de l'Institut de la statistique du Québec. Je résume : plus vous êtes jeune, moins vous consommez québécois, culturellement parlant. C'est vrai pour la télé, le cinéma, les livres, la musique. Ça annonce quoi pour les 10, pour les 20, les 30 prochaines années ? Ça annonce une société qui partage moins de références communes. Ça annonce une société moins… québécoise ? Je ne veux pas jeter la pierre aux jeunes, ce serait con. Ils vivent dans leur époque et le canal 10 de leur époque, le Radio-Canada de leur époque, le CKOI de leur époque, c'est TikTok, Netflix et Spotify. Ils ont le monde au bout de leur doigt, le grand buffet du divertissement mondialisé dans leur petit écran. Je n'aurais pas été différent d'eux, à 15 ans. On peut bien parler de « découvrabilité », de l'idée de forcer les plateformes à mettre en valeur le contenu québécois, reste que chaque fois que j'entends « découvrabilité », j'entends ma mère qui me disait à 12 ans de manger mes brocolis parce que c'est bon pour la santé. Je veux de la crème glacée, m'man… Je regarde donc trop de « reels » ces jours-ci. Ça me divertit. Ça me calme. Comme la télé, jadis. Il y a du bon contenu québécois, aussi, sur les plateformes, il y a des trucs qui frôlent le génie. Mais c'est noyé dans un océan de contenu venu de partout. Si on rit de moins en moins québécois, si on se divertit de moins en moins québécois, si on est de moins en moins ému québécois, si on rêve de moins en moins québécois… Ce sera quoi, être québécois, demain ? J'écris cette chronique et me trotte en tête une phrase dont je me souviens sans en connaître tous les mots, phrase qui concluait, me semble-t-il, un portrait du groupe Simple Plan dans le magazine L'actualité, il y a, il y a… Merde, c'était en quelle année ? Je lance une recherche : il y a 20 ans. Simple Plan, groupe québécois composé de cinq francophones, fut (est ?) immensément populaire à l'échelle mondiale avec ses chansons anglaises qui auraient pu être créées à New York, Londres ou Vancouver… Je zappe tout l'article, je cherche la chute que j'avais confusément en tête tout au long de l'écriture de ce papier et c'est là, à peu près comme je m'en souvenais : Ils sont encore un peu sonnés, à 25 ans, d'avoir si souvent fait le tour de la planète. Depuis le début de l'année, ils ont sauté à l'élastique en Nouvelle-Zélande, assisté à un tournoi de sumo au Japon, donné des « concerts privés » à Hollywood. « Ça ouvre vraiment les horizons, dit [le batteur Chuck] Comeau. C'est vraiment le plus beau côté de notre expérience. Je me retrouve à New York, à Sydney ou à Tokyo, et j'ai des repères. » Sur un mur, quelque part – il croit que c'était à l'aéroport de Stockholm –, il a lu une citation qui l'a marqué : « Citoyen du monde, nulle part chez lui, mais chez lui partout. » C'est vrai aussi des chansons de Simple Plan : une musique venue de nulle part, mais qui s'exporte partout. Voilà, je crains que demain, dans 10, dans 20, dans 30 ans, nous serons à la fois québécois et de nulle part. 1. Visionnez le sketch de RBO sur YouTube