logo
Fusillade à Beauvais : un jeune homme de 18 ans blessé par balle, la piste du règlement de compte avancée

Fusillade à Beauvais : un jeune homme de 18 ans blessé par balle, la piste du règlement de compte avancée

Le Parisiena day ago
Le coup de feu a retenti dans tout ce quartier de Beauvais (Oise), déclenchant aussitôt un vent de panique. Ce mardi 5 août, aux alentours de 19 heures, un jeune homme de 18 ans, s'est fait tirer dessus au niveau des jambes alors qu'il se trouvait devant la tour A5, avenue Jean-Moulin, au cœur du quartier Argentine. Son pronostic vital n'est pas engagé selon les autorités. À cette heure, les enfants étaient encore nombreux à jouer aux abords de l'immeuble.
« Le parquet de Beauvais a ouvert une enquête pour tentative d'homicide volontaire confiée au service local de police judiciaire », indique ce mercredi Frédéric Trinh, le procureur de la république de Beauvais, confirmant une information révélée par l'Observateur du Beauvaisis.
Ce mercredi en fin d'après-midi, les auteurs du coup de feu n'avaient pas encore été retrouvés. Selon certains témoignages rapportés par Franck Pia, le maire (UDI) de la ville-préfecture de l'Oise, le tir aurait pu provenir d'une voiture aperçue sur les lieux avec deux individus à son bord. Les investigations, toujours en cours, préciseront les circonstances de cette fusillade.
La thèse d'un règlement de compte
D'après l'élu, le jeune visé « serait défavorablement connu des services de police », ce qui orienterait selon lui vers la thèse d'un règlement de compte sur fond de trafic de stupéfiants. « Il est tout à fait conscient et a été interrogé par la police même s'il se refuse de dire quoi que ce soit », ajoute Franck Pia.
Un parallèle avec le trafic crédible, notamment au vu de la nature de la blessure, une « jambisation », une attaque consistant à viser délibérément les jambes en signe de représailles ou de menace.
Tout récemment, le 4 août dernier à Grigny (Essonne), deux hommes ont reçu ce même sort, gravement blessés aux membres inférieurs. En juin dernier à Creil (Oise), un jeune était lui aussi visé au pied alors qu'il se trouvait sur un point de deal situé en bas de la tour Descartes, dans le quartier des Cavées.
« En tant que maire je ne peux pas accepter de tels degrés de violence, déplore de son côté le maire de Beauvais. Moi mon intention, c'est de passer de 200 à 500 caméras de vidéosurveillance dans la ville pour mieux contrôler ce qui se passe et faire efficacement le lien avec la police nationale pour être plus réactif. »
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Venezuela: Washington promet une prime de 50 millions de dollars pour l'arrestation du président Nicolas Maduro
Venezuela: Washington promet une prime de 50 millions de dollars pour l'arrestation du président Nicolas Maduro

Le Figaro

time3 hours ago

  • Le Figaro

Venezuela: Washington promet une prime de 50 millions de dollars pour l'arrestation du président Nicolas Maduro

Les États-Unis, qui n'avaient pas reconnu en janvier, sous le gouvernement de Joe Biden, l'élection «illégitime» du président vénézuélien Nicolas Maduro, ont annoncé jeudi avoir doublé à 50 millions de dollars la prime pour l'arrestation du dirigeant inculpé par la justice américaine de trafic de drogues. «Aujourd'hui, le ministère de la Justice et le département d'Etat annoncent une récompense de 50 millions de dollars pour toute information conduisant à l'interpellation de Nicolas Maduro», a écrit sur X la ministre de la Justice Pam Bondi, la précédente prime en janvier étant de 25 millions de dollars.

Le Conseil constitutionnel valide la loi pour la refondation de Mayotte
Le Conseil constitutionnel valide la loi pour la refondation de Mayotte

Le Figaro

time7 hours ago

  • Le Figaro

Le Conseil constitutionnel valide la loi pour la refondation de Mayotte

Cette loi vise notamment à durcir les règles sur l'immigration et à lutter contre l'habitat informel dans le département le plus pauvre de France. Le Conseil constitutionnel a validé jeudi, à quelques réserves près, la loi du gouvernement pour «refonder Mayotte», qui vise notamment à durcir les règles sur l'immigration et à lutter contre l'habitat informel dans le département le plus pauvre de France. Saisi mi-juillet par des députés socialistes, insoumis et écologistes qui demandaient la censure de nombreuses mesures du volet migratoire de la loi, le Conseil a jugé les dispositions conformes à la Constitution. Les parlementaires s'attaquaient en premier lieu à une mesure conditionnant l'obtention d'un titre de séjour, pour les parents d'enfant français, à une entrée régulière sur le territoire. Une disposition «manifestement contraire au principe d'égalité», et qui porte notamment atteinte «au principe de protection de l'intérêt supérieur de l'enfant», avaient argumenté les députés, estimant que cela va «maintenir dans la pauvreté et l'errance des enfants dont les parents n'auront pas le droit de rester en France». Publicité Mais le Conseil a estimé que les particularités démographiques de la collectivité, «soumise à des flux migratoires très importants», constituent des «'caractéristiques et contraintes particulières' au sens de l'article 73 de la Constitution», justifiant d'instaurer à Mayotte des différences de traitement avec le territoire national. «La population de Mayotte comporte, par rapport à l'ensemble de la population résidant en France, une forte proportion de personnes de nationalité étrangère, dont beaucoup en situation irrégulière, ainsi qu'un nombre élevé d'enfants nés de parents étrangers», ont rappelé les Sages. Deux réserves formulées Le Conseil constitutionnel considère que la situation migratoire particulière de Mayotte justifie un durcissement de la loi, mais formule deux réserves. Il juge que l'administration est tenue de délivrer un visa de long séjour à la personne de nationalité étrangère qui la sollicite et dont l'enfant est un mineur de nationalité française résidant en France. Les Sages ont validé par ailleurs d'autres mesures contestées par les députés, comme la possibilité de retirer le titre de séjour du parent d'un enfant considéré comme menaçant l'ordre public, la centralisation des reconnaissances de paternité à Mamoudzou pour lutter contre les reconnaissances frauduleuses, ou encore la possibilité de placer, dans une zone de rétention, des mineurs accompagnant un majeur qui fait l'objet d'une mesure d'éloignement. Le Conseil a aussi entériné plusieurs dispositions visant à lutter contre l'habitat informel dans l'archipel de l'Océan Indien, dont celle actant qu'un tel habitat n'est pas considéré comme un logement «normal», condition nécessaire pour bénéficier du droit au regroupement familial. Les Sages valident enfin la possibilité, en cas d'évacuation forcée d'un tel habitat informel, de déroger pendant dix ans à l'obligation d'une offre de relogement ou d'hébergement d'urgence, si l'administration prouve qu'elle ne peut matériellement pas le faire, en raison du passage du cyclone Chido en décembre 2024.

Perroquets, tortues en danger critique d'extinction et coraux : les douanes multiplient les saisies face au trafic d'espèces protégées
Perroquets, tortues en danger critique d'extinction et coraux : les douanes multiplient les saisies face au trafic d'espèces protégées

Le Figaro

time7 hours ago

  • Le Figaro

Perroquets, tortues en danger critique d'extinction et coraux : les douanes multiplient les saisies face au trafic d'espèces protégées

Les douaniers français observent «une multiplication des affaires liées au trafic d'espèces protégées, révélant la diversité des moyens de transport et des méthodes utilisées», indiquent-ils dans un communiqué. Des prises exotiques. Les douanes ont annoncé jeudi avoir saisi perroquets, tortues, coraux et coquillages dans quatre affaires distinctes ces dernières semaines révélant, selon elles, «l'ampleur du trafic des espèces protégées». Parmi les multiples affaires, les autorités ont relayé dans un communiqué une trouvaille dans un sac abandonné en salle de livraison des bagages à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle jeudi 31 juillet. Il contenait 2 paires en python royal et 14 paires en python de Seba. «La marchandise a été saisie, et le parquet de Bobigny informé», commentent les douaniers. Des chaussures en python royal et en python de Seba ont été saisies. Douane française Trois saisies de tortues protégées, dont une espèce en danger critique d'extinction, ont eu lieu sur un intervalle de deux semaines. La première prise a eu lieu à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle mercredi 16 juillet : une tortue Kinixys homeana, en danger critique d'extinction, «retrouvée au milieu de vêtements dans une valise en provenance de Côte d'Ivoire». «Elle a été transférée au parc zoologique d'Amnéville, seul établissement français à accueillir cette espèce», est-il précisé. Publicité Dimanche, les douaniers de Marseille ont contrôlé les voitures débarquées d'un ferry venant d'Algérie. Ils y ont trouvé deux tortues grecques dans un bac en plastique dans le coffre d'un véhicule. Les animaux ont été saisis et confiés à un capacitaire habilité. Perroquets dans une pirogue Dimanche également, mais à des milliers de kilomètres de la métropole, les services douaniers ont intercepté trois perroquets exotiques vivants enfermés dans des bagages à Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane, lors d'une opération conjointe menée avec la gendarmerie et la police aux frontières. L'homme contrôlé par les autorités venait d'arriver du Suriname en pirogue. «Les oiseaux ont été confiés à une vétérinaire membre d'une association gérant un centre de réhabilitation des oiseaux d'Amazonie», écrit la douane dans un communiqué. Lors du contrôle d'un yacht battant pavillon des Îles Caïmans lundi, en provenance de Sicile, les douaniers ont découvert à La Ciotat cinq coraux blancs de type Scleractinia et cinq coquillages Strombus gigas. Interrogé par les autorités, le capitaine n'a pu fournir aucun justificatif. Les spécimens ont été saisis et une amende lui a été infligée. «Les coraux, essentiels à l'écosystème marin, sont menacés par le réchauffement climatique, l'acidification des océans et certaines pratiques maritimes. Les coquillages, prisés pour leur chair et leur aspect décoratif, sont victimes de surpêche», indiquent les douanes. Les douanes appellent à la «vigilance» en cette période de vacances. «Un simple souvenir peut parfois enfreindre des règles strictes sur la protection de la faune et de la flore», rappellent-elles. En 2024, elles ont enregistré 560 constatations liées au trafic d'espèces protégées, plus de 180 kg de coraux et 22,8 tonnes de produits carnés saisis. «167 animaux vivants interceptés, dont 35 tortues, 62 oiseaux (dont 18 perroquets), 21 araignées et scorpions, et un serpent», précisent les autorités sur leur site.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store